Et oui... Loin d’être exhaustive, la liste que tu présentes a effectivement de quoi couper l’appétit, et attraper au passage un bourdon pas possible. Ce qui n’est pas très juste dans l’affaire, c’est que ce sont souvent des sensibilités par trop aiguisées qui reçoivent plein pot l’image du monde comme il va. Cela se voit dans l’art et la littérature, et certainement dans plein d’autres domaines dès lors que la sensibilité et le sens de l’observation y ont part importante. En tout cas, c’est ce que j’ai pu remarquer, et ceci peut bien être rendu perceptible par le fait d’un certain exercice du regard. En cela, quand il y en a quelquefois qui raillent à propos de quelque manque d’appétit, ça m’insupporte d’autant plus que ça n’arrange rien
La structure est le langage. Tout y est affaire de déplacement et de condensation, de métaphore et de métonymie, et de translittérations diverses et variées. Comment imaginer que la plupart des maux ne soient pas solubles avec des mots, pourvu qu’ils soient suffisamment vrais. Philo de comptoir et raccourci un peu simpliste, sans doute, mais si les beaux discours sur l’ère de la communication ne sont pas bidonnés jusqu’au trognon, il est peut être pas trop con d’y croire au moins un peu.