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Commentaire de personne

sur Décrochage : la France face à son destin


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personne (---.---.42.18) 29 mars 2007 10:49

Deux remarques :

Ce n’est pas la France qui va mal mais elle peine plus que les autres à s’adapter au nouveau monde qui se dessine. Avec l’émergeance des pays en développement, il se passera des décennies avant que chacun ait atteint à peu près un même niveau de revenu, un même niveau de vie, un même niveau de protection sociale. Pour eux (qui n’ont rien), vers le haut, pour nous (qui en bénéficions depuis déjà soixante ans), vers le bas (besoin de compétitivité oblige). C’est ce qu’on appelle une redistribution des richesses. Il faudra accepter de nous adapter dans la douleur ou de rester sur le bord du chemin. La mondialisation est en marche et rien ne pourra l’arrêter. Peut-être pourrons-nous en limiter les conséquences en mettant en place une TVA sociale ou un protectionnisme par zone de niveau de vie pour permettre un allignement en douceur mais rien n’est moins sûr : Si nous fermons nos frontières aux produits asiatiques, ils fermeront les leurs à nos produits nous privant ainsi de marchés gigantesques. Mais il est vrai qu’ils sont en passe de rivalser avec nous même sur les produits à forte valeur ajoutée. Certaines universités chinoises sont plus côtées que les universités Françaises et les ingénieurs qu’elles forment rivalisent sans problème avec les nôtres, tant au niveau innovation qu’a niveau salarial.

Et sinon, concernant les logements borloo dont parle l’auteur, il faudra qu’on m’explique comment on finance des maisons à 100 000 euros (maison + terrain) alors que les terrains en valent déjà autant (en île de France tout au moins). Sans parler d’une isolation thermique négligée (pour tirer les prix de vente vers le bas) et de l’utilisation d’un chauffage électrique pour rendre le tout à peu près vivable (coûts de fonctionnement prohibitifs). C’est ce qu’on appelle un cadeau empoisonné ; un peu comme offrir un téléphone portable à un bavard.

Il parait qu’une des causes de la pénurie de logements en france, c’est l’explosion de nombre de foyers monoparentaux. Nos valeurs changent. Il faut nous y adapter et cela créé des zones de turbulence que les plus fragiles prennent en pleine tête.


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