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Accueil du site > Tribune Libre > Décrochage : la France face à son destin

Décrochage : la France face à son destin

L’avion décroche quand il perd de la vitesse, son ascension, son vol est brusquement perturbé par une chute incontrôlable. L’avion part en « vrille » et seuls les pilotes chevronnés peuvent récupérer l’avion à condition évidemment que celui-ci ait encore la capacité technique pour répondre aux sollicitations du pilote. Le décrochage est une rupture car c’est un changement d’état, l’avion passe du statut d’objet volant à celui d’objet tombant selon les lois universelles de la gravité.

C’est donc avec l’œil de la gravité qu’il faut regarder la situation de la France, de son économie et de son système social.

Pour voler la France a besoin de tenir compte de son environnement. Il me semble que comme l’a révélé le débat sur la constitution européenne elle n’en tienne plus compte.

Les signaux faibles qui confirment cette idée sont de plus en plus nombreux. Il y a eut les Français riches qui quittaient la France, mais on s’était habitué. Il y a de plus en plus de jeunes diplômés qui quittent la France. Et une part de plus en plus importante qui l’a quitte non pas pour découvrir le monde qui sous-entend sauf coup de cœur particulier qu’un jour le partant reviendra, mais pour fuir une société qui se regarde le nombril et se terre dans des trous idéologiques afin de ne pas voir le Monde tel qu’il est. Il y a cette absence totale d’idéal européen chez les jeunes, 50 ans après le Traité de Rome, le malaise constaté chez les jeunes Français en 2005 est persistant.

Les signaux plus forts aussi avec la crise des banlieues. Et il faut parler des banlieues car chaque banlieue à des spécificités que les autres n’ont pas. Ces zones laissées à l’abandon pas seulement par les politiques mais par vous et moi.

Signaux enfin institutionnels par une défiance des électeurs vis-à-vis de la classe politique dans son ensemble.

Répondons d’abord à la question : non la France n’a pas décroché. Par contre sa vitesse a considérablement ralenti. Ensuite la France ne semble plus avoir la main sur son destin. Ainsi en est-il d’Airbus. Fleuron de la réussite européenne, passant du statut de petit poucet puis de challenger pour en fin détrôner Boeing, l’avionneur européen connait sa première grande crise. Cette crise n’est pas qu’une crise de gouvernance, elle est une crise évidente de mondialisation : carnets de commandes plein, conflits entre intérêts Français et Allemands, nécessité de rationaliser pour rester dans la course.

 
La France n’est pas morte, la Présidentielle permettra peut être de relancer d’ici 5 ans notre pays. Déjà il faut reconnaitre certains progrès au gouvernement sortant, le lancement des pôles de compétitivité, la simplification des démarches administratives pour la création d’entreprises se concrétisant par la hausse du nombre d’entreprises créées, des avantages fiscaux pour les « gazelles », le lancement du plan Borloo pour le logement. Par contre, l’augmentation du poids de la dette, l’augmentation des prélèvements, le CNE et le CPE n’ont pas permis de dégager de marges de manœuvres, au contraire.

 
Si vous vous interessez un peu aux chiffres je vous conseille de retrouver un exemplaire du numéro 19876 des Echos datés du 13 mars et surtout de son supplément « spécial présidentielle 2007 : l’état réel de la France ».

Dans ce numéro vous pouvez constater que la France est distancée, sur les chiffres du chômage en étant systématiquement à 1,5 point de la moyenne Européenne depuis 2002. Avec des couts salariaux qui sont supérieurs à ceux de la zone €uros et pire alors que nos couts montent encore, ceux des Allemands baissent renforçant leur compétitivité et diminuant la notre. En terme de croissance, la France est dans la moyenne, mais alors que nous affichions une croissance supérieure à lAllemagne la tendance s’est complètement inversée et nous nous retrouvons loin derrière la croissance Allemande.

 

Mais pourquoi sommes nous à la traîne ?

L’ensemble des candidats à la Présidentielle partagent un certain nombre d’analyse. Mais je suis surpris qu’aucun des candidats ne mettent en avant suffisamment la logique économique de son programme.

De mon point de vue les clés se trouvent à plusieurs niveaux :

 
Le pouvoir d’achat est obéré par

  • la crise du logement (il manque selon les Echos 1 millions de logement).
  • la pression salariale liée aux 35 heures
  • les prélèvements (fiscaux, sociaux, etc)
  • une croissance trop faible

 

Le chômage n’est pas résorbable car :

  • aucune politique ne permet de sortir du RMI
  • la mobilité demeure faible
  • le droit du travail est trop complexe
  • les entreprises ne sont pas assez rentables
  • les entrepreneurs n’ont pas forcément les qualités managériales, ou tout simplement l’envie, pour faire grossir leurs entreprises

 

Les délocalisations ne sont pas une fatalité mais le fruit :

  • D’un manque de politique industrielle
  • D’un manque d’investissement dans l’outils productif
  • D’un manque de grosses PME / PMI (estimation 10.000)

 

Nos déficits nécessitent une action de fond :

  • Réduire le déficit de la balance commerciale en augmentant notre productivité industrielle (75% des exportations sont liées à l’industrie)
  • Réduire le poids de la dette en réduisant et ré-organisant les services de l’Etat et en particulier auprès des fonctionnaires dont les salaires représentent 117 milliards d’€uros sur un budget de 240 milliards d’€uros. Nous devons économiser 35 à 40 milliards d’€uros par an pour ne plus avoir de déficit. Question comment faire ? Certains proposent de « décréter » la croissance par de l’emploi « public » d’autres par le travail. Il me semble que le travail nécessaire pour aboutir doit prendre en compte certes ces deux pistes, mais aussi de nouvelles pistes pour financer mieux et différemment nos dépenses.
  • Réformer notre système de santé qui sera l’otage des médecins si aucun choix collectif sur le système n’est pris. En effet aujourd’hui dans certaines régions le manque de médecin est tel que s’ils décident de se déconventionner le service public (l’égalité dans l’accès aux soins) de médecine de ville ne sera de fait plus assurer.

 

La TVA l’arme absolue ?

La TVA est-elle l’arme absolue de nos problèmes ? TVA sociale, Taxe Microsoft (idée proposée sur mon blog), TIPP... La TVA invention Française est une arme ajustable aux intérêts des Français et surtout modulable selon des choix politiques. Ainsi la TVA sociale peut elle être appliquée sur les produits importés (hors UE) et financer notre système social. La taxe Microsoft permet elle de pénaliser les produits en position dominante, tel le système d’exploitation Windows, l’Ipod ou encore les opérateurs de téléphonie mobile pour financer le développement de la concurrence via la rechercher et le développement.

Le principal argument qui est proposé est de dire que ce sont les consommateurs qui payent. Encore et toujours. C’est vrai, mais les consommateurs sont plus nombreux que les travailleurs, donc la TVA sociale est financée par un plus grand nombre. Ensuite je ne suis pas sûr que les augmentations de TVA entraînent forcément une augmentation des prix. Dans le cadre de situation dominante, les marges sont telles que pour rester compétitifs les entreprises réduiront leur marge pour conserver leurs clients et le plus longtemps possible leur rente de "dominant".

Enfin il faut savoir que c’est la consommation (au sens large) qui génère de toute façon nos salaires, nos salaires qui font une partie de l’impôt. La TVA ramène 118 milliards d’€uros à l’Etat, l’Impôt sur le revenu 50 milliards...

 

Logement le paradoxe du faire mieux...

La crise du logement en France pose un réel problème car pour en sortir cela ne va pas être simple. Lancer de vastes programmes de constructions pour avoir du logement social est en soit une très bonne idée. Cependant cela prendra du temps car le secteur du bâtiment est le secteur qui n’arrive pas à recruter. Dureté du travail ? Salaires trop bas ? Un peu des deux mais voilà le mal est là, il faut à la fois bâtir plus sans avoir les électriciens, maçons, charpentiers, couvreurs, etc, qu’il faut et dans le même temps résoudre la crise du logement peut devenir un drame pour les familles qui viennent de s’endetter sur 25 ans espérant avoir ainsi un patrimoine qui se valorise. La pénurie créée la richesse jusqu’au jour où les Français ne peuvent plus payer. Nous en sommes à ce stade, les villes riches doivent s’engager à financer des programmes qui permettront de faire baisser le marché de l’immobilier.

Si le prix du logement diminue, cela est tout à fait possible, alors le pouvoir d’achat des Français redeviendra plus important.

 

Le Smic la hausse créée le recul !

Le débat sur le SMIC est quelque peu biaisé. D’abord parce qu’il est scandaleux d’entendre des patrons riches à millions qui ne prennent pas de risques pour eux s’exprimer contre la hausse du Smic. Ensuite parce que la hausse du Smic ne résout en fait rien. Disons le il permet aux fonctions dites protégées de voir leur pouvoir d’achat augmenter (en théorie) mais surtout les allègements de charge sur les bas salaires touchent de plus en plus de Smicards car le Smic augmente plus rapidement que les salaires.

Résultat les entreprises rechignent à employer une main d’œuvre peu ou pas qualifiée qui coute chère. Triste réalité, réalité économique qui n’aurait pas tant de conséquences si en parallèle nous étions dans le plein emploi. En fait nous sommes en sous-emploi massif, contre-choc des 35 heures (plus de productivité et moins de lien social) et moins de gens au travail.

Comme le taux d’emploi de la France est de loin très inférieur à ceux de nos camarades, notre productivité ne suffit pas à rendre l’ensemble France compétitif. Un peu moins de productivité pour un meilleur lien social et plus d’emplois serait le bienvenu. Sus aux 35 heures, nous y reviendrons quand nous aurons résolus réellement le chômage de la France, c’est l’exemple même de la promesse électorale (tenue) qui fout tout le monde dans la merde.

 

Des Fonds de pension à vocation « Française »

Oui mais me direz vous, et toutes ses super multinationales qui licencient pour faire plus de profits comment les gèrent-on ?

Si nous avons réellement des convictions profondes nous devons nous imposer. Le libéralisme dit libre concurrence, quitte à ce que l’Etat intervienne pour réguler d’une manière ou d’une autre. Dans le domaine du capital investissement et des LBO l’Etat peut intervenir en créant ses propres fonds de pension et en sensibilisant plus fortement les entrepreneurs. La vocation Française de ces fonds de pension serait de mettre en avant des critères de rentabilité plus souples et surtout de fixer dès le départ sa mission au sein de l’entreprise. Vous me direz oui mais Eads... Certes il paraît que l’Etat n’est pas le meilleur actionnaire. Pourtant il a une puissance financière et il peut assurer cette mission à partir du moment où l’ensemble se fait dans la plus grande transparence, objectifs à atteindre, sorties prévues et avec qui de préférence, recrutement du dirigeant en dehors de toutes considérations politiques et de copinage, limitation du niveau des salaires etc.

Croyez-moi il y a matière à faire !

Je n’ai pas répondu sans doute à l’ensemble des questions, c’est normal je ne suis pas candidat à la Présidentielle. J’ai voulu illustrer par trois exemples qui peuvent susciter le débat que le lien entre économie et social est un lien fort. L’un ne va pas sans l’autre. La puissance financière est une réalité effrayante pour la démocratie (la liberté des Hommes et de leur identité), pour le libéralisme (la liberté d’entreprendre), et par l’absence de sens.

La Finance n’a pas de projet autre que de générer plus d’argent de façon artificielle, par des produits dérivés, par des mathématiques qui rendent la production irréelle.

 Retournons au réel, à l’homme. Retournons alors au réel, à la production de biens et services. Aucune solution n’est simple, aucune n’est définitive. Nous avons un idéal, "Liberté, Egalité, Fraternité" cela a du sens, c’est le destin que nous nous sommes donnés, c’est le destin dont nous avons hérité, c’est le destin que nous devons transmettre à nos enfants.

Continuons le débat !

 

Quelques lectures en Vrac pour piocher des idées :

  • Daniel Cohen : 3 leçons sur la société post-industrielle 
  • Michel Godet : Le choc de 2006 - Le Courage du bon sens
  • Jacques Marseille : Les deux France
  • Jacques Baratier : L’entreprise contre la pauvreté
  • Eric Le Bouché : Economiquement incorrect
  • J. Stiglitz : La grande désillusion



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127 réactions à cet article    


  • François (---.---.102.221) 28 mars 2007 12:02

    Il y a erreur de pilotage ! L’avion ne part pas nécessairement en vrille quand il décroche. La reprise de vitesse due au décrochage permet de récupérer facilement le vol stable. La « vrille » se récupère aussi mais il vaut mieux être un pilote chevronné pour réagir à cette situation. Bref, la situation est grave mais pas désespérée.Encore faut-il être conscient que sans réaction rapide et appropriée,le risque de crash est très important.


    • Reinette (---.---.223.201) 28 mars 2007 17:01

      « À l’époque du travail de masse, des chants de masse, des plaisirs de masse, l’homme est plus seul que jamais. L’homme moderne ne s’implique dans rien de ce qu’il fait. Une part de lui-même, la plus profonde, reste toujours en alerte. Au siècle de l’action, l’homme s’épie. Le travail, unique dieu moderne, a cessé d’être créateur. Le travail sans fin correspond à la vie sans finalité de la société moderne. Et la solitude qu’il engendre, solitude surpeuplée des hôtels, bureaux, ateliers et cinés, n’est pas une épreuve qui aiguise l’âme, ni un nécessaire purgatoire. C’est une condamnation totale, miroir d’un monde sans issue. » Octavio Paz, Le labyrinthe de la solitude, 1950


    • Reinette (---.---.223.201) 28 mars 2007 17:32

      Tiens ! Re-re-revoilà la propagande des marchands de soupe : FINANCE SACREE !

      PROPAGANDE « Soigne-ta-droite » :

      1) JACQUES MARSEILLE : Ancien communiste, il est aujourd’hui présenté comme un économiste libéral et à ce titre contesté par la gauche dont il est issu. Il conseille Nicolas SARKOZY, candidat à l’élection présidentielle de 2007. Chroniqueur au Point, ses articles brocardent parfois les orientations des gouvernants français.

      2) MICHEL GODET : C’est un des défenseurs du concept de Revenu minimum d’activité (à ne pas confondre avec le concept de Revenu d’inactivité) qui vise à compléter le revenu insuffisant issu d’un emploi. Ce système proche du work-fare américain est généralement défendu par la droite de l’échiquier politique. Il permettrait aux salariés dont le revenu est inférieur à un certain seuil de bénéficier d’un crédit d’impôt.

      (Partant de cette impossibilité de penser par soi-même, on se retrouve donc avec un auteur qui n’agit plus en son nom propre, mais agit simplement comme le révélateur d’un langage).


    • PIE 3,14 (---.---.184.150) 28 mars 2007 17:58

      Vous avez parfaitement raison , tous ces discours sur le « déclin », la « décadence », le « décrochage » de l’économie française émanent d’économistes conservateurs et généralement trés libéraux.

      L’avion ne chute pas, en revanche l’auteur de l’article fait du rase-mottes.


    • ChristianB (---.---.211.41) 29 mars 2007 11:10

      Tout pilote sait qu’en cas de décrochage on pousse le manche en avant pour redonner de la vitesse à l’appareil. Je pense qu’il ne faut pas laisser l’appareil France entre des mains qui ont démontrées leur incompétences par alternances depuis 30 ans.


    • Higgins (---.---.106.211) 28 mars 2007 14:12

      A la place de vrille ou de décrochage, j’utiliserai plutôt le terme de « spirale engagée ».

      Lorsque un pilote met un aéronef en virage, il incline l’appareil du côté où il vire et il maintient l’altitude en exerçant une légère action à cabrer, éventuellement en remettant un peu de gaz pour aider et garder sa vitesse. Lorsque l’inclinaison devient trop forte (au-delà de 50°), cette action à cabrer s’exerce de plus en plus dans le plan horizontal et accentue le virage. La puissance disponible devenant rapidement insuffisante pour tenir l’altitude, l’appareil, si le pilote persiste, s’engage alors dans une spirale de plus en plus serrée, avec une vitesse et un facteur de charge en augmentation. Très rapidement, les limites structurelles de l’aéronef et du pilote sont atteintes et c’est le crash assuré.

      Le parallèle peut-être fait avec l’état de notre pays. En nous installant dans une société social-marxiste hyper-protectrice (qui a force de vouloir nous protéger de tout nous protège de moins en moins), nos dirigeants, de droite comme de gauche, nous ont installés en à peine 30 ans dans une spirale engagée aux conséquences aisément prévisibles et en tout état de cause catastrophiques pour nous tous.

      En matière aéronautique, le remède est très simple : il suffit de sortir de virage en remettant les ailes à plat. Aurons- nous un jour un homme ou une femme politique assez courageux pour nous sortir de notre spirale ? En attendant, nous continuons à descendre et il n’y aura pas de parachutes (à condition que l’on puisse s’en servir) pour tout le monde.


      • Fesern (---.---.47.230) 28 mars 2007 18:22

        Quand on est dans un pays surtaxé et surimposé, et bien entendu, sur-endetté. Je pense qu’il est bien nécessaire de quitter le navire si on retrouve les mauvais dans la cabine de pilotage.

        Si Sarko ou Ségo passent président, je me casse de ce pays et je regarderai sa déliquescence de très loin. Que ce soit en folie sécuritaire et ultra-répressive dans l’ultra-libéralisme, ou soit en folie dépensière nihiliste en s’accrochant dans le conservatisme aveugle.

        Bref, les français vivront de temps très très difficiles dans les 5 années qui vont suivre si ils font le mauvais choix.


      • PIE 3,14 (---.---.184.150) 28 mars 2007 20:24

        « Si Sarko ou Ségo passent , je me tire ».

        Bon voyage.


      • ffi (---.---.2.226) 29 mars 2007 07:31

        omerta et censure

        Votez le pen , c’est le seul pilote honnete de la bande de rigolos

         smiley smiley smiley


      • Arno (---.---.163.154) 29 mars 2007 09:43

        Bonjour,

        En effet, j’ai 26 ans, et ca fait 1 an et demi que j’ai pris mes click et mes clack pour partir à vivre à l’etranger avec les qqc economies que j’avais.

        Les francais se regardent le nombril, c’est indeniable...

        Et pendant que la campagne se joue sur des problemes franco-francais biasés par un systeme politico-mediatique stérile, le monde change... très vite !

        Je me sens tellement concerné par cette campagne car j’aime mon pays, mais vu de l’exterieur, cela me parait tellement suréaliste ! Mais j’ai peur de sauter de l’avion avant qu’il ne s’ecrase...

        En tout cas, qu’on ne dise rien sur la politique et les medias americains (comme il est si facile de le faire en France)... Nous ne valons pas mieux !

        Cordialement

        Arnaud


      • maxime (---.---.62.66) 29 mars 2007 14:10

        Bonjour -Oui ces emissions anti americaines st scandanleuses , l amerique est un pays ouvert , avec ses defauts mais qui avance comme le canada et bien d autre , je vis en asie mais chaque jour je remarque cette satisfaction francaise...c est incroyable et tellement en decalage ..voir ce scandale airbus , bien domage pour une partie des salaries ..j ai une petite fille de 6 mois mais j espere lui faire decouvrir un pays serieux et ouvert ou on peut vire en securite...bonne continuation


      • (---.---.193.1) 29 mars 2007 16:31

        @ ffi

        Tête haute et mains propres !

        Il est multi-millionaire en euros : 12 millions d’euros au bas mot.

        Je dis au bas mot car il possède des liquidités et des actions qu’il n’a pas déclaré.

        Il fraude le fisc, ne paie que 1 643 euros au titre de l’ISF (ce qui correspond à un patrimoine de 1 million) et il doit à l’État (c’est nous l’État banane !), plus de 750 000 euros.

        A part c’est un type honnête. smiley


      • trash titi (---.---.135.231) 30 mars 2007 18:21

        Ni plus ni moins honnête que le couple Hollande - Royale !

         smiley


      • ExSam (---.---.208.109) 28 mars 2007 16:16

        Comment compliquer inutilement, en répétant de plus des idées déjà exposées ad nauseam.

        La France est très riche, les bénéfices des entreprises, notamment celles du CAC sont très grnand, le nombre de personnes payant des impots très élévés qui correspondent à leurs revenus élevés ont augmentés. On n’a jamais autant vendu de yacht et de voiliers de luxe, idem pour les voitures au-delà de 60000€.

        Ce qui décroche ce sont les salaires, les prix et le taux d’imposition dont le différentiel est extrêmement défavorable à l’immense majorité des salariés, sans parler des « niches fiscales ».

        Ce qui coûte, pour résumer fortement, ce sont les riches.

        J’attends encore qu’un des candidats matraqués par les médias le dise.


        • Trash Titi (---.---.169.61) 28 mars 2007 17:29

          Hé allez, c’est reparti pour un petit tour sur les bénéfs du CAC 40, et gnagnagna et gnagnagna.

          Cessez de répéter bêtement ce que dit l’ultra gauche mais aussi les autres candidats quand ça les arrange (n’oublions pas que ces entreprises ont longtemps contribué au financement des partis politiques de tous bords...).

          Je suis chef d’entreprise, 4 salariés, et je côtoie beaucoup d’entreprises similaires à la mienne et des PME-PMI de 50 à 200 salariés. On ne vit pas dans le monde du cac 40, mais nous contribuons majoritairement à la dynamique économique de la France.

          Bref, sortez des dogmes à la noix !


        • Fesern (---.---.47.230) 28 mars 2007 18:27

          Bah, on ne vous entend pas trop parler. Bien sur si vous mettez votre nez bien penché sur le CAC40 ou sur les autres gros empires financiers. Vous verrez qu’une bonne partie des lois sont créés en leur faveur.

          Sarkozy c’est la droite du CAC40, Vivendi, Lagardère, Dassault... et non la droite des PME et PMI.


        • ExSam (---.---.208.109) 28 mars 2007 20:37

          C’est pas parce que vous faîtes partie d’une PME que les abus des grandes entreprises n’existent pas, que les salaires ne sont pas stagnants, les contrats précarisés, la pression augmentée.

          Force est de constater que l’Etat du salariat en France s’est extrêmement dégradé, par la faute d’un dogme patronal et politique.

          Ce que vous devriez faire au lieu de contester l’évidence, c’est de vous désolidariser du MEDEF, puisque vous estimez ne pas être dans la même situation, ni ne pratiquer le même dumping social.

          Comme les politiques, vous mettez la tête dans le sable, accusez l’« ultra-gauche » pour pratiquer le déni de réalité. Ainsi vous faites corps avec ceux qui vous exploitent vous aussi, puisque les PME subissent largement la contrainte des donneurs d’ordres.

          Ainsi vous contribuez à nous envoyer dans le mur en klaxonnant contre les cadavres qui jonche cette merveilleuse allée de la concurance libre et parfaite.

          Belle preuve d’arrogance au ras la casquette.


        • Trash Titi (---.---.169.95) 29 mars 2007 09:58

          @ Fersen

          On ne nous entend pas ou peu, parcequ’au lieu de blablater en se regardant le nombril, on bosse ! Quant à ramener le projet de Sarkosy aux seules puissances financières, c’est faire preuve d’une vision pour le moins étriqué. Une obsession convulsive peut-être ?

          @ ExSam.

          Le Medef ne s’occupe pas de moi et je le lui rends bien ! Pareil pour la CGPME d’ailleurs... Je me suis toujours méfié des organisations syndicales, qu’elles soient patronales ou salariales d’ailleurs. Il suffit de regarder ce que la CGT fait sur le port de Marseille...


        • ggggg (---.---.42.119) 29 mars 2007 12:58

          Et d’après vous,

          Sans les commandes des entreprises du CAC 40, comment vivraient les sous-traitants, c’est à dire en majorité des PME-PMI,

          Si les « riches » ne dépensaient pas, qui achèteraient les produits de PME-PMI,

          L’argent attire l’argent.

          Il est cependant vrai que la fiscalité doit radicalement changer et surtout celle des revenus moyens qui à partir d’un certain seuil sont non seulement beaucoup trop taxés mais perdent tout accès aux différentes allocations.


        • ExSam (---.---.208.109) 29 mars 2007 13:35

          i>

          Elle s’est montré à la hauteur de la duplicité Etat/compagnies privées qui ont maintenu des tarifs publics élevés, qui ont laissé au privé les meilleures lignes et les plus rentables, pour décréter soudain que le service public valait plus un clou et vouloir le vendre au privé. Après l’avoir bien recapitalisé pour que ces crapules d’armateurs se gavent.

          A la place des dockers, j’aurais séquestré un armateur, caressé fermement un de ses bateaux et porté contre l’Etat pour démantelement de service public, ainsi que contre les politicards et hauts adminastrateurs qui ont « traité » le dossier. On ne peut penser que ces individus n’aient pas touché, sous la table.


        • (---.---.170.96) 2 avril 2007 21:47

          @exsam : Je lis « vous devriez faire... » et bien et vous avec , vos grandes vacances et petits horaires de travail , que rapportez-vous à la France, ? Il ne faut pas oublier qu’en 1981, les nationalisations des grands groupes et des banques devaient mettre les Français à l’abri ... et bien nous y sommes à l’abri, nous n’avons aucun soucis de placement d’argent ....tout est ruiné et nos enfants commencent à se demander pourquoi ils devront travailler autant pour payer la retraite à des parents qui n’ont pas faits grand chose pour eux.


        • patricio (---.---.134.126) 28 mars 2007 16:20

          Pour éviter un décrochage définitif il faut créer de la richesse avant de sa laisser obséder par la redistribution : suivez mon regard...


          • (---.---.207.161) 28 mars 2007 16:52

            Pour ne pas décrocher, il faut prendre de la vitesse. Continuons à plonger jusqu’au 6 mai. Ensuite ça dépendra du pilote. Sarko lui grisé par la vitesse continuera tout droit. Ségo et Bayrou n’auront jamais la poigne suffisante pour faire la ressource salvatrice, seul JMLP le vieux pilote aura l’expérience et le courage nécessaire pour effectuer la ressource salvatrice.


          • truc (---.---.2.226) 28 mars 2007 16:22

            Je ne suis pas pour tout ce qui est dit dans cet article mais au moins il expose, détaille et explique le point de vue de son rédacteur... bien !

            merci.


            • parkway (---.---.18.161) 28 mars 2007 16:27

              la tva sociale, les plans sociaux,l’économie sociale de marché, le parti socialiste, etc...

              bientot, les finances sociales, les actionnaires sociaux, les entreprises sociales,la presse sociale, la télé sociale.

              le sarko social, la sego sociale, le bayrou social.

              ah ! et pour terminer le riche social...le fin du fin !


              • parkway (---.---.18.161) 28 mars 2007 16:35

                « En fait nous sommes en sous-emploi massif, contre-choc des 35 heures (plus de productivité et moins de lien social) et moins de gens au travail. »

                bien évidemment, conserver 9 à 10% de chômeur est un des facteurs préconisé par les financiers et notamment par M. TRICHET (BCE)qui ne veut absolument pas entendre parler d’inflation, génératrice d’emploi et de bien-être.

                Avant 1981, 16% d’inflation et un chômage peu élévé, avec un bon pouvoir d’achat.(même avec la soi-disant crise pétrolière de 1974).

                mais ça n’arrangeait pas les actionnaires et les fonds de pension grandissants...

                Alors vos histoires de TVA merdique...


                • www.jean-brice.fr (---.---.142.228) 28 mars 2007 21:46

                  S’imaginer que c’est par l’INFLATION qu’on résoudra le chomâge est une ABSURDITE ! NOUS SOMMES EN INFLATION DEPUIS TRENTE ANS ET LES RESULTATS SONT LA ! L’ignorance est mére de tous les vices (Rabelais) !!!


                • www.jean-brice.fr (---.---.142.228) 28 mars 2007 21:47

                  Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr


                • Laurent_K (---.---.107.46) 28 mars 2007 22:40

                  « NOUS SOMMES EN INFLATION DEPUIS TRENTE ANS ». Ben voyons avec une inflation qui tourne autours de 2,2% depuis 20 ans...


                • (---.---.157.83) 29 mars 2007 09:28

                  @ laurent K : ce que vous énoncez est l’inflation officielle. La vraie inflation est partout dans tous les actifs (bourse, immobilier, etc) sauf dans les salaires à cause du chomâge. Ouvrez un peu les yeux, chers aveugles ...


                • www.jean-brice.fr (---.---.157.83) 29 mars 2007 09:40

                  Effectivement, la France va mal. Pourquoi ? parce que nous faisons une UNE MAUVAISE POLITIQUE depuis au moins une vingtaine d’années (GISCARD et MITTERRAND)et continuée par CHIRAC. On a fait la POLITIQUE exactement CONTRAIRE à celle pratiquée par DE GAULLE et continuée d’une certaine manière par POMPIDOU ! Résultats, en s’inféodant aux anglo-saxons (Jamaïque 1976), on a eu les retombées de cette nouvelle politique à savoir chomage et précarité. Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr


                • parkway (---.---.18.161) 29 mars 2007 10:52

                  à jean brice,

                  c’est possible que l’inflation ne soit pas la solution.

                  je faisais un constat de l’époque avant 1981 ;

                  Mais alors pourquoi trichet a-t-il si peur de l’inflation ?


                • Arnaud (---.---.62.85) 29 mars 2007 14:30

                  Non, il ne faut pas confondre inflation et hausse de certains prix. L’inflation est une perte de valeur de la monaie. En période d’inflation, tout les prix augmentent. Les hausses de prix, très partielles, que nous subissons sont dues à des effets spéculatifs. C’est différent.

                  En effet, une inflation maîtrisée, c’est bien : ça fait fondre le capital des riches et les forces à injecter de l’argent dans l’économie.

                  Mais les hausses de prix que nous subissons ne concernent presque qu’exclusivement les biens et services de première nécessité (alimentation, chauffage, logement...), qui constituent la majeure partie des dépenses des ménages modestes, et une fraction du budget des ménages aisés (fraction d’autant plus petite qu’ils sont riches).

                  Il ne s’agit pas d’une inflation réelle : c’est juste les pauvres qui se font avoir, comme d’hab...


                • Arnaud (---.---.62.85) 29 mars 2007 15:31

                  Je ne suis pas sûr que la France aille si mal que ça, par comparaison avec les autres pays. En tout cas, ça ne va pas plus mal ici qu’ailleurs. La dette, le déficit budgétaire, le taux d’activité (c’est à dire nombre de personne en capacité de travailler en rapport au nombre d’heures travaillées, beaucoup plus fillable que les chiffres du chômage, qui dépendent beaucoup des méthodes de comptage), le taux d’imposition, tout ces chiffres sont comparables dans tout les pays industrialisés (sauf aux USA où le décrochage économique semble vraiment catastrophique, même si ses effets ne se sont pas encore manifestés). La France est dans la moyenne haute si l’on tient compte de tout ces paramètres.

                  Il se trouve que nous vivons dans un pays où les gens ont une mentalité assez solidaire et égalitariste (ce qui est un bien !), ce qui fait que nous sommes plus sensible que d’autres aux inégalité sociales qui augmentent ici comme partout... et que nous avons des méthodes de comptage du chômage et de la pauvreté plus surveillés par l’opinion publique... simplement, ailleurs, on s’en fout plus ou moins...

                  Vous n’allez pas me faire croire, par exemple, que l’économie des Etats-Unis va bien ? Avec sa productivité en chute libre, sa dette exponentielle et ses poches de pauvreté de plus en plus dramatiques !

                  Un de mes amis qui a passé plusieurs années à Manchester a une vision très différente de la sois-disante prospérité britannique que les jeunes diplômés qui vont bosser à Londres. Il me parlait littéralement d’une misère noire dont on a pas idée en France. Il est vrai que la presse et les politiques brittanique en parle peu, satisfait de leurs statistiques trompeuses sur le chômage, et les gens biens ne vont jamais dans ses « poches de pauvreté ». Bref, ça existe ailleurs en pire, mais ça ne fait pas la une des journaux comme en France. On pourraît multiplier les exemples.

                  Ce sentiment que tout va de plus en plus mal chez nous est à la fois justifié et trompeur : tout va plus mal partout ou presque, parce qu’on applique à marche forcée à l’échelle mondiale un modèle économique délirant (et très ancien) qui n’a jamais fonctionné nulle part. C’est tout.

                  Par exemple, attendre que les entrepreneurs créent des richesses pour les redistribuer ensuite est délirant ! Dans des économies dans lesquelles les méthodes de gestion dans l’industrie sont basée sur le « stock zéro » et dans lesquelle les services tiennet une place de plus en plus grande, les embauches dépendent du carnet de commande... On ne crée pas des stocks de services, et l’industrie limite ses stocks au maximum. Pas de commandes, pas d’embauches. Point.

                  Même chose pour l’investissement : investir rapporte moins que la spéculation dans des économies dans lesquelles l’extension de la précarité et de la pauvreté rend la consommation atone.

                  Il faut d’abord redistribuer les richesses (donc, s’endetter au départ) si on veut remplir le carnet de commande... Mais bon, c’était les politiques archaïques qui étaient menéee du temps du plein-emploi, alors que maintenant nous sommes modernes dans nos sociétés où le taux de chômage réel oscille entre 10 et 20%.

                  Et le pire est peut-être devant nous. La crise mondiale qui se profile aura des conséquences dramatiques si l’on continue avec le modèle libérale orthodoxe, des conséquences limitées et salutaires si l’on s’en démarque.


                • www.jean-brice.fr (---.---.7.14) 30 mars 2007 08:49

                  @ parkway : TRICHET a particulièrement les yeux sur l’inflation, car il hérite de la tradition allemande due au traumatisme de l’hyperinflation de 1923. N’oublions pas que la BCE est l’héritière de la bundesbank.


                • www.jean-brice.fr (---.---.7.14) 30 mars 2007 08:54

                  @ ARNAUD / L’économie des USA ne va certainement pas bien et est carrément MALSAINE, mais ils sont les MAITRES ! Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr ou cliquez Jacques RUEFF ...


                • hetset hetset 28 mars 2007 16:37

                  La France ne peut pas se redresser tant que les français ne le voudront pas au plus profond d’eux même , au point de faire des sacrifices !

                  On en est loin , extrêmement loin !

                  Aux politiques on leur reproche de ne rien fair pour saurtir la France de la crise, mais comment voulez vous que la France s’en sorte si le peuple veut aucune réforme !

                  Oh oui nous on veut sortir la France de la crsie ! Oh oui vrément !Quoi des réformes, quoi baisse de salaire ou augmentation d’impot !!! Ah bin non alors tempis ce sera pour nos enfants de se démerder mais pas touche à mon confort !

                  Les français vivent dans l’iddée d’être un grand peuple grâce à son histoire.Le passé c’est du passé !

                  Nous ne sommes pas peuple roi !

                  Vous n’aurez rien si vous ne faites rien !

                  Faire des sacrifices, accepter d’y perdre aujourd’hui pour y gagner demain !


                  • parkway (---.---.18.161) 28 mars 2007 16:44

                    mon pauvre hetset,

                    ça fait 25 ans qu’on nous dit ça !

                    25 ans qu’on fait des sacrifices depuis 1983 avec Le PS et la droite : t’as pas connu rocard ? Barre ? Raffarin ? Villepin ?

                    T’as pas compris grand chose, y’ pourtant de quoi lire sur ce site et pis surtout de comprendre et de chercher à comprendre...


                  • LaEr (---.---.126.214) 28 mars 2007 16:59

                    Le problème n’est pas de faire des sacrifices, mais de qui peut les faire ?

                    Est-ce au smicard de faire des sacrifices alors que son salaire même un sacrifice à la décence ?

                    En effet, j’aimerai bien en voir certains faire plus de sacrifice : Notamment nos députés, et autres hauts fonctionnaires d’états, avec leur copains du medef...


                  • ARNO (---.---.101.50) 28 mars 2007 22:56

                    en parlant de politiques qui se gavent... jai lu que l une des dernieres lois votées en catimini sous la presidence de debré avant de partir au conseil constitutionnel etait une indemnité de 60mois au lieu de 6 pour les deputés sortants. cest une connerie ou la enieme preuve que le systeme gauche-droite s’autoalimente ?? merci arno


                  • Albert (---.---.102.1) 29 mars 2007 08:45

                    Bonjour,

                    5ans d’ indemnités ,pour les parlementaires, non réélu(e)s ,me paraît une affirmation tellement étonnante que je souhaiterais (sans doute ne suis-je pas le seul), en avoir une confirmation vérifiée

                    S’il vous plaît ! Donnez les références de cette décision prise « en catimini »


                  • LaEr (---.---.126.214) 29 mars 2007 09:26

                    J’ai lu aussi cette information. Je ne me souviens pas exactement de la durée, mais c’était plusieurs années. A signaler que le montant d’indemnité était dégressif. Lu dans le canard si je me souviens bien. Après recherche sur le net, il est question de l’ « Allocation d’aide au retour à l’emploi » :

                    « A l’instar du système prévu pour les anciens ministres, les anciens députés non réélus aux élections générales peuvent prétendre jusqu’à l’expiration du sixième mois qui suit la fin de la législature à une allocation d’aide au retour à l’emploi qui leur assure, compte tenu des rémunérations d’activité ou de retraites qu’ils perçoivent par ailleurs, un revenu brut mensuel égal à l’indemnité parlementaire de base. Cette allocation est ensuite réduite progressivement. »

                    http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/indemnite.asp#alloc


                  • henri (---.---.115.97) 28 mars 2007 16:42

                    Daniel Cohen, Jacques Marseille, Eric Le Boucher en référence ! La fine fleur de la « pensée » capitaliste qui n’ont de cesse de villipender tout ce qui de près ou de loin pourrait remettre en question la sacro-sainte loi du marché. Franchement ce n’était pas la peine dans remettre une couche, ceux qui sont convaincus s’en pourlécheront sans aucun doute. Quant aux autres, brebis égarées loin du Medef et du CAC40, ils souriront devant cet espéce d’infantilisme qui consiste à vouloir les convaincre coute que coute que ce systéme morbide et mortifaire est la seule ouverure vers le bonheur sur la terre. Sinon j’ai trouvé ce texte plaisant et pas du tout partisan.


                    • Leonard (---.---.36.15) 28 mars 2007 16:45

                      A propos des logements, c’est partout dans la zone euro le meme probleme. Depuis que la BCE a commence a augmenter ses taux d’interet, le cout de l’immobilie a augemente.

                      En Ireland le cout immobilie est a la limite de la rupture car les remboursements fait sur des emprunts a taux variable de l’epoque deviennent exorbitant pour les familles. Avec un emploi qui est stable mais ne progresse plus autant qu’a la belle epoque, il y a du soucis a se faire.

                      C’est pour cette raison que le gouvernement francais n’arrete pas de demander l’asservissement de la BCE au conseil europeen. De cette maniere les gouvernements pourraient controler ces taux d’interet et leur propre argent avec une plus grosse inflation.

                      Par ailleur, avec un budget d’etat qui croule sous ses coups de fonctionnement il est evident que sa reforme en fait une priorite d’urgence. Fini les salaires a vie et les emplois de complaisance et autre avantages pour les « anciens » haut fonctionnaires, ministres, deputes et je ne sais pas quoi.


                      • parkway (---.---.18.161) 28 mars 2007 16:49

                        M. RICHE oublie, volontairement je pense, de nous parler des sacro-saints financiers-actionnaires, qui n’ont bien évidemment rien à voir avec le sujet traité...

                        faut dire qu’avec ce nom là, je comprends que vous n’en parliez pas...

                        ah ! j’oubliais de vous dire : je suis un salaud de gauchiste doublé d’un salaud de fonctionnaire et bientôt salaud de pauvre, grâce à toutes les piqûres de vérité que vous et vos semblables nous inculquez depuis 25 ans...

                        Je suis peut-être un salaud, mais pas complètement idiot et d’ailleurs vous non plus car vous savez très bien vous allez.

                        Vous devez comprendre que votre discours ne tient plus une minute : avec l’internet, on ne peut plus nous prendre pour des crétins ;

                        Votre logique du fric à tout prix depuis 25 ans nous a amené là où nous sommes actuellement : au bord du gouffre et vous nous demandez de faire un grand pas en avant.

                        Ce sera sans moi et tout ceux,nombreux, qui pense comme moi...


                        • Leonard (---.---.36.15) 28 mars 2007 17:15

                          Chirac, avec sa retraite de 50k/mois pourrait quand meme participer a l’effort de la nation non ? On a eu combien de ministre qui touchent leur pension d’ancien ministre a vie avec les avantages de la cour ?

                          Combien de deputes, senateurs et autres haut fonctionnaires ont des salaires demesures a vie ?

                          Rien qu’a supprimer le « a vie », on y gagnerai deja pas mal.


                        • ExSam (---.---.208.109) 28 mars 2007 20:42

                          Leonard

                          Chirac participe à l’effort de la Nation en en cueillant les fruits. Et ça fait combien d’années que ça dure ?

                          Espérons qu’il tâtera un peu de la bonne cantine de Centrale bientôt et pourra méditer sur l’ingratitude des peuples entre ses quatres murs.


                        • Yann Riché Yann Riché 30 mars 2007 21:12

                          Je ne crois pas avoir oublié les sacro saints financiers actionnaires. S’il fallair définir une logique je dirais que le capitalisme financier est le pire ennemi du libéralisme.

                          La financiarisation de l’économie est sans doute un danger pour la démocratie car elle n’a pas de sens.

                          Le fait que vous soyez fonctionnaire, n’a pour moi rien à voir, je détaille ici une logique, je sais que d’écrire que le budget de l’Etat est consommé pour moitié par des salaires m’expose à être catégorisé anti-fonctionnaire, mais il me semble indispensable de savoir ce que sont les chiffres pour décider !

                          Quant à mon nom, c’est Riché, de la racine Richter...

                          Grüss Gott


                        • Toins (---.---.184.55) 28 mars 2007 16:50

                          Et si c’était le monde qui allait mal...


                          • www.jean-brice.fr (---.---.142.228) 28 mars 2007 21:50

                            BONNE QUESTION ...


                          • (---.---.147.15) 28 mars 2007 16:50

                            Complètement d’accord ! La France est sur la mauvaise pente !

                            Pour redresser la barre il faut que Laurence Parisot fasse appliquer son programme par N. Sarkozy dès qu’il sera élu :

                            - une croissance de 4 % garantie en transférant les charges trop lourdes qui pèsent sur les entreprises, sur les ménages (soit près de 110 milliards d’euros) par la TVA et l’IRPP.

                            - donner 3 fois plus d’aides publiques aux entreprises pour qu’elles investissent : 65 milliards d’euros, ce n’est pas suffisant pour faire face aux exigences des actionnaires qui estiment que + 40 % en 2006 par rapport à 2005, soit la somme de 38 milliards d’euros, ne sont pas suffisants.

                            D’autant que l’investissement a baissé dans le même temps dans les entrprises du CAC 40 : Evolution des profits des firmes du cac 40 entre 2000 et 2005 : +54% Dans le même temps, les dividendes versés aux actionnaires de ces firmes ont augmenté de 71.7% et les investissements de ces firmes ont baissé de 41,4%.

                            Et le gouvernement ne fait rien pour les aider ! C’est une honte.

                            Sarkozy vite !


                            • Rage Rage 28 mars 2007 17:05

                              En un mot : N O N Clairement.

                              Sarkozy ne changera rien - puisqu’il n’a déjà rien changé - , il ne fera qu’agir sur la superficialité et continuera à engraisser ceux qui creusent la tombe du pays et se gavant plus que de raison.

                              Si vous voulez crée de la « croissance », cela passe nécessairement par une création de richesse partagée, pas par une concentration à l’extrême des pouvoirs et de l’argent.

                              Vous vous faîtes manipulé car vous n’y connaissez rien : si vous saviez de quoi vous parliez, vous sauriez à l’origine que Sarko n’est en rien une solution : pire, il est à la pointe des problèmes : toujours plus de pouvoir quoiqu’il en coûte à la société.

                              Si vous voulez payer, moi pas, et surtout pas pour faire plaisir à nos amis du CAC 40, papy-boomers ou autres élus dorés... à moins que vous n’en fassiez parti !


                            • (---.---.147.15) 28 mars 2007 18:00

                              Aïe !

                              C’était du second degré !

                              Et je vous interdit de me traiter de Sarkoziste ! smiley


                            • (---.---.147.15) 28 mars 2007 18:02

                              et pan ! en plus j’écris interdiT au lieu d’interdiS.

                              Je vais passer donc une nouvelle fois passer pour un attardé.


                            • Rage Rage 28 mars 2007 18:23

                              Autant pour moi alors ! :)

                              Néanmoins l’argumentaire en copier/coller est toujours valable le cas échéant !


                            • (---.---.147.15) 28 mars 2007 18:37

                              @ Rage

                              Il n’y a pas de problème... ou peut être que si, d’ailleurs... c’est que certains puissent prendre ce texte, (issu des propos de cette folle) et comme vous le fîtes, comme une solution pour que la France sorte de ce marsarsme économique et social.

                              Amitiés,

                              Georges


                            • Laurent_K (---.---.107.46) 28 mars 2007 22:47

                              Moi aussi je me suis demandé quelques instants si c’était à prendre au premier ou au second degré.

                              Mais surtout, j’admire la démonstration prouvant que la croissance des profits des entreprises du CAC 40 se fait au détriment de l’investissement et donc de l’avenir !


                            • Jip 29 mars 2007 00:40

                              Juste une remarque, lorsque les entreprises versent des dividendes aux actionnaires, ces derniers en redéploient une grande partie pour placer leur argent dans d’autres entreprises qui pourront l’utiliser pour investir. de plus, si une entrepise verse des dividendes élevés, les investisseurs seront plus nombreux à acheter les action. Cela fait monter les cours et donc augmente le capital disponible à l’investissement. Verser des dividendes n’est pas forcémment une perte pour l’entreprise


                            • (---.---.147.15) 29 mars 2007 10:07

                              @ Jip

                              On peut tout à fait dire ça et son contraire aussi surtout quand on ne connaît rien à l’économie.

                              Les « investissements » dont vous parlez sont de 10,28 milliards d’euros (augmentation du K et levées) en 2006. Ils sont réalisés en majeure partie par des fonds de pension étrangers qui réclament des rendements supérieurs à 15% et inclinent les entreprises pour la réalisation de cet objectif, à délocaliser.

                              L’argent ne sert alors plus à réaliser les investissements dont la France a besoin mais à maximiser les profits pour les actionnaires qui ne sont plus que des spéculateurs et non des investisseurs.


                            • Jip 29 mars 2007 13:32

                              « les actionnaires qui ne sont plus que des spéculateurs et non des investisseurs. »

                              Bien sur qu’il existe des spéculateurs sur les marchés financiers. Je ne suis pas sur que tous les fonds de pension soient spéculatifs.

                              Par ailleurs, la spéculation n’est pas toujours néfaste. elle l’est effectivement lorsqu’il apparaît des phénomènes de bulles. Mais fondamentalement la spéculation est utile, car en achetant au plus bas pour revendre au plus haut on obtient une stabiliation du prix. Dans certains cas la spéculation est destabilisante, dans d’autres elle est stabilisante.

                              Enfin les spéculateurs acceptent de prendre en charge les risques de variation des cours. C’est grâce à elle que les autres acteur non spéculatifs (arbitragistes et investisseurs) peuvent se couvrir contre les risque inhérents à l’activité écnomique.


                            • cricri (---.---.85.68) 28 mars 2007 17:37

                              et si la france montrait à tous les autres états, qu’un autre monde est possible. Allez José BOVE !! fait nous réver avec ton équipe !! une utopie, c’est un rève qui peut faire un chemin, il suffit que d’autres le fréquentent, celà fera une belle route.


                              • N-Y (---.---.183.164) 28 mars 2007 17:52

                                Nicolas Sarkozy a une vision politique et non politicienne comme ses adversaires de la fonction présidentielle. Il a le courage d’aborder les tabous mis en place par la pensée gauchiste prétendument humaniste. Il parle de travail, de mérite, d’immigration choisie, de sécurité. C’est nécessaire et courageux. Mais il est aussi le seul a parler de fraternité, d’amour, de respect. Il n’est pas dans la seule et stérile critique comme le candidat du centre, il n’est pas dans la diabolisation comme la candidate de la gauche, il n’est pas dans un discours raciste qui avance masqué comme le candidat de l’extrème droite. Il a une vision politique à la fois solide et cohérente ; il sera le pilote dont l’avion a besoin.


                                • Jules Lebenet (---.---.88.170) 28 mars 2007 18:39

                                  Oh !!! maintenant ce n’est plus le Père Noël uniquement, c’est en plus la Saint Nicolas smiley

                                  Notre néo-conservateur BUSHISTE serait un saint homme !!! Est-ce qu’il parle à Dieu comme l’autre ?????

                                  Jamais, j’aurais tant rit à écouter les arguments pour faire élire un VRP de foire qui va de Jaurès à Doc Gynéco, de Blum à LePen et qui est conseiller fiscal de Johnny.

                                  Qui a la froideur MONOCORDE d’un AFFAIRISTE APATRIDE.


                                • ExSam (---.---.208.109) 28 mars 2007 20:50

                                  N-Y

                                  Evidemment, malgré une volonté libertaire affirmée, je me demande parfois si, dans certains cas, l’abus de drogues douces n’est pas nuisible à un fonctionnement mental lucide.


                                • Laurent_K (---.---.107.46) 28 mars 2007 22:53

                                  Oh oui, Saint Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, vient nous montrer le chemin face à l’obscurité et au diable marxiste/anarchiste/humaniste/socialiste/Communiste/UDF. Ouiiiiiiiiiii, viens rétablir les valeurs vraies de la France vraie.

                                  Vive le Roy !


                                • hetset hetset 28 mars 2007 17:56

                                  à mon pauvre kway !!!!

                                  si tu as l’impression d’avoir fait des sacrifices et bien il est là le prob !


                                  • Reinette (---.---.223.201) 28 mars 2007 18:01

                                    Dans « Il était une fois la révolution », il y a cette scène où Juan, révolutionnaire malgré lui, lance à l’oiseau qui vient de lui maculer la tête : « Et pour les riches, tu chantes ! » L’Airbus A 380 ne chante que pour ses actionnaires, les oui-ouistes et les patrons. Les autres ont intérêt à se couvrir.

                                    Au lendemain du décollage inaugural du dernier méga-bahut d’Airbus :

                                    Jacques Chirac déclama, avec ce génie lyrique qui résume l’exception culturelle française : « C’est le plus bel oiseau du monde qui a pris son envol. »

                                    Le même jour, la même métaphore se retrouva sous la plume de Patrick Sabatier, éditorialiste mirliton au quotidien Libération : « L’oiseau était beau, qui a pris son envol dans le ciel bleu de Toulouse, né de l’effort collectif de milliers d’Européens. » (Libération, 28/04/05)

                                    Non seulement l’oiseau était beau mais en plus le ciel était bleu et tout en haut scintillaient les étoiles de l’Union.

                                    L’Élysée et Libération s’étaient-ils consultés pour co-signer cet exercice de poésie niveau CM1 ?

                                    On peut en douter, tant l’exaltation soulevée par l’A 380 semblait spontanée. Si dans Le Monde (28/04/2005), on préféra à l’image du zozo à plumes celle, plus audacieuse, du poupon à pédales - en titre : « L’A 380, un “gros bébé” plutôt silencieux qui se pilote “comme un vélo” » -, la tonalité fut partout la même : ahurie d’admiration, cocardière, puérile et, pour tout dire, déchirante de sottise.

                                    Localier de l’étape, le quotidien La Dépêche du Midi (Groupe LAGARDERE)remporta logiquement la palme de l’esprit de clocher : « Géant ! Ce petit mot de cinq lettres résume parfaitement l’impression ressentie par tous ceux qui, le long des pistes de Blagnac, dans le ciel de Toulouse et dans le ciel des Pyrénées » et patati...

                                    Concepteurs, ingénieurs, pilotes, techniciens très qualifiés, toute la fine fleur de l’aéronautique fut convoquée pour abonder d’« émotion » sur « le grand moment historique » que représentait le décollage de l’Airbus.

                                    Dans la tribune d’honneur, l’écrivain mondain Éric Orsenna était sous le charme : « Le monde industriel m’a toujours fasciné. Je voulais aller à la rencontre des ouvriers pour écouter leur émotion, leur joie. Les voir courir vers l’avion, c’est un instant magique. » (La Dépêche du Midi, 28/04/2005).

                                    IL N’Y EUT PAS d’« instant magique » pour les ouvriers d’Aérotechnique Espace (ATE), une des nombreuses boîtes sous-traitantes d’Airbus. Ce sont les salariés d’ATE qui peignent les avions, au rythme d’environ 130 appareils par an. La blancheur éclatante de l’Airbus, ils l’ont payée de leur santé. En raison des chromates et éthers de glycol, utilisés dans des conditions de sécurité désastreuses, ils sont une quarantaine à avoir développé des troubles hépatiques, des œdèmes, des ulcérations et des inflammations aux testicules.

                                    En 2002, une plainte a été déposée contre ATE et son donneur d’ordres, Airbus Industrie. Mais dans ce pays réputé aux avant-postes de l’« Europe sociale », les maladies du travail sont considérées comme un phénomène naturel, surtout lorsqu’elles sont infligées par le fleuron du groupe LAGARDERE. Le parquet de Toulouse a classé l’affaire.

                                    Saisi au civil en 2003, le tribunal de grande instance s’est déclaré, lui, incompétent : le chantage à l’emploi agité en pleine audience par l’avocat d’Airbus - « La prévention du risque ? Expliquez-moi, qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’il faut fermer la boîte ? » - aura fait bon ménage de Lakdar Osmani, reconnu impropre au travail après 13 ans de boîte, ou de Jérôme Rechausse, licencié pour cause d’œdèmes aux cordes vocales. Mais les empoisonnés sont tenaces. Ils ont déposé une nouvelle plainte en février 2005 auprès du doyen des juges d’instruction de Toulouse : peut-être prendra-t-il un peu moins à cœur la bonne image d’Airbus ?

                                    (Pas un mot sur les dégâts que cause l’A 380, par exemple en matière d’effet de serre : ce n’était pas le moment de rappeler le sombre constat de l’Institut français de l’environnement, qui estime à une tonne la quantité de CO2 émise par chacun des passagers d’un aller-retour Paris-New York. Ce n’était pas le moment non plus de questionner cette idéologie de l’obésité qui exige de convoyer toujours plus de touristes dans des avions toujours plus ventrus, plus polluants, plus rentables, vers les plages de pays toujours plus pauvres.)


                                    • Jules Lebenet (---.---.88.170) 28 mars 2007 18:16

                                      Commençont par le début. C’est à dire ceci :

                                      Le chômage n’est pas résorbable car :

                                      a) aucune politique ne permet de sortir du RMI

                                      b) la mobilité demeure faible

                                      c) le droit du travail est trop complexe

                                      d) les entreprises ne sont pas assez rentables

                                      e) les entrepreneurs n’ont pas forcément les qualités managériales, ou tout simplement l’envie, pour faire grossir leurs entreprises

                                      Les délocalisations ne sont pas une fatalité mais le fruit :

                                      f) D’un manque de politique industrielle

                                      g) D’un manque d’investissement dans l’outils productif

                                      h) D’un manque de grosses PME / PMI (estimation 10.000)

                                      D’abord j’ai choisi cela comme priorité car ce sont les entreprises qui créent la richesses à se partager équitablement entre tous.

                                      Ce n’est pas « tu travailleras plus pour gagner plus » s’il n’existe ni les entreprises pour cela, ni le moteur qui est l’ENVIE. Donc inutile de voter pour celui qui diffuse ces slogans en veux-tu en voilà, il fait de l’esbrouffe comme d’habitude.

                                      Le e) peut expliquer le h), il faut travailler sur le e) en constituant des équipes homogènes de CADRES expérimentées pluri-disciplinaire, une équipe doit s’occuper de 5 à 6 PME-PMI d’un même secteur géographique avec comme objectif d’améliorer la performance et l’organisation, de l’amener sur des marchés adjacents et de la positionner sur des marchés exports. L’état et les collectivités territoriales doivent superviser un coaching et suivi d’avancement au travers de structure des pôles de compétitivté en définissant des plan de progrès « Light » sur du court moyen terme et plan d’action light avec un objectif de temps. les Cadres Séniors doivent être pris dans un système de multi-salariat, ce ne sont pas des profession libérales. Une entreprises en redressement judiciaires doit pouvoir selon l’importance de l’activité être incluse dans ce système.

                                      g) Ce point est à traiter à partir d’incitation fiscale, devoir bancaire mais une dose de loyauté « patriotique » sur forme de TVA sociale (à voir)pour éviter la déloyauté du dumping social qui est néanmoins une REALITE.

                                      b) la mobilité demeure faible, étonnant de dire cela quand on sait que les TGV sont bondés et que partout cela circule sur les routes. Cet argument est celui d’un Patronat dépassé qui ne peut avoir ses salariés que sous la main et qui n’envisage pas d’utiliser tous les système de communication adapté pour travaillé à distance. C’est un argument pour les fénéants à rapprocher du e) ou pour ceux qui sous-traite tout au risque de perdre en maitrise de Qualité et Perennité.

                                      a) La seule politique qui permette de sortir du RMI ou du chomage longue durée, est celle qui consiste à 1/arrêter d’intellectualiser sur la difficulté DU TRAVAIL demandé, et sur la diplomite aigue 2/ instaure un suivi des nouveaux entrants, 3/ s’occupe de former ses collaborateurs, donc le a) rejoint le e)

                                      c) Droit du travail trop complexe. Peut-être mais c’est surtout un alibi pour ne rien faire. Cela me fait penser à l’argument Marketing des Anglais sur « venez créer votre entreprise en 1 journée à Londres ». On ne crée pas une entreprise parce que les dépots administratifs sont simples. On crée une entreprise parce qu’il y a un besoin qui est couvert par son savoir faire et que tout cela est rentable. Pour autant simplifier l’administratif c’est mieux, mais c’est une mesurette face au problème initial.

                                      b) Les entreprises ne sont pas rentable. C’est donc un problème de concurrence si on est optimum sur la productivité (cout, délai, qualité), on est soit attaqué par un concurrent moins chere, soit il n’y a pas assez de client pour tout le monde sur le marché et le secteur.

                                      Z) Rajouter recherche et innovation

                                      VOILA je suis disponible .... smiley


                                      • Jules Lebenet (---.---.88.170) 28 mars 2007 18:29

                                        Ah OUAIS j’oubliais. Il m’apparait vraiment important de vérifier si l’usage de l’anglais OBLIGATOIRE est toujours PERTINENT.

                                        Est-ce que ce n’est pas à nos chers BONS AMIS à venir parler le FRANCAIS quand on bosse chez nous ?

                                        Est-ce que les grands groupe notamment qui veulent vendre CHEZ NOUS, ne devrait pas aussi se payer des interprètes comme dans l’administration Européenne.

                                        La DOMINATION par la LANGUE est un faite bien connu. Les immigrer qui ne maitrise pas le Français ont du mal à s’integrer. Il est donc évident que les travailleurs qui ne maitrise pas leur langue de travaille ne peuvent pas être performant.


                                      • Yann Riché Yann Riché 30 mars 2007 21:19

                                        Merci très bon Jules

                                        Sur le RMI je crois malheureusement que le travail ne suffit pas il faut réellement de l’insertion pour nombres de personnes qui n’ont pas travaillé depuis des années...

                                        le droit du travail a un effet psycho sur nombre d’entrepreneurs dans les périodes de doute car c’est complexe et comme la complexité créée une impression de rsique plus grand (on craint ce que l’on ne maitrise pas) alors les patrons ne recrutent pas...


                                      • Yann Riché Yann Riché 30 mars 2007 21:22

                                        Quant à la langue, je n’élude pas le problème : En France c’est le Français qui doit être utilisé, cependant maîtrisé une autre langue pour faire aimer notre pays me paraît un peu plus subtil que de rester un bon franchouillard qui se refuse à parler autre chose que son patois...


                                      • Jules Lebenet (---.---.48.66) 31 mars 2007 22:36

                                        « Sur le RMI je crois malheureusement que le travail ne suffit pas il faut réellement de l’insertion pour nombres de personnes qui n’ont pas travaillé depuis des années... »

                                        OUI, c’est malheusesement vrai pour beaucoup. Simplement ce que je veux dire qu’ayant moi-même connu des périodes longues et désespérante de recherche infructueuse, cela ne m’a jamais empêché de percuter dés que j’ai repris un emploi. Donc méfions nous des idées fixes. On demande du Travail, de la reconnaissance pas de la charité ou de la compassion larmoyante. On a peut-être besoin d’un accompagnement pour reprendre des marques, mais attention à ne pas étouffer, sinon le remède devient pire que le mal. Voilà ce qui l’apparait important de préciser.

                                        Pour l’ANGLAIS, mes propos ne sont pas un excès de FRANCHOUILLARDISE anti-langue étrangère. On doit parler une langue n’ont pas parce que c’est un outils technique ce qui appauvrirai et la langue et la réflexion, mais parce que c’est un moyen de mise en relation. Cela suppose donc une parfaite maitrise des rhétoriques dans la langue utilisé. Je préférerai parler le Russe, le polonais, le tchèque, le hongrois, .... bref tous ces pays qui était totalement hermétique il y a une quinzaine d’années. Quant aux Anglo-Saxon, au vu du côté hégémonique de tout ce qu’ils entreprennent, franchement, ILS NE DONNENT VRAIMENT PAS ENVIE QU’ON APPRENNE LEUR LANGUE autrement que comme outils technique. Donc minimum, minimum.

                                        J’attends donc qu’en matière de LANGUE, on revienne à une notion MULTIPOLAIRE.

                                        Cela nous évitera le 1984 d’ORWELL et son ANGSOC.


                                      • Internaute (---.---.150.8) 28 mars 2007 18:32

                                        La taxe sociale est une bonne idée. Vous auriez pû donner un lien vers le programme du FN car c’est lui qui en est le promoteur.

                                        Par contre, la référence de Jacques Marseille est un dérapage que j’espère n’être qu’un lapsus révélateur dans votre article. Ce monsieur nous a vanté sur tous les toîts la sortie par le haut, faisant coeur en cela avec Sarkozy frère et Chirac. Je rappelle que Sarkozy frère était le président du syndicat du textile et a présidé à la disparition totale et définitive de l’industrie de la maille en France. Selon ces penseurs, économistes à la solde du gouvernement mondial, la France ne s’en sortira que par la fuite en avant vers la haute technologie. Ils ne se rendent pas compte que tout le monde n’a pas l’envie ni les capacités d’être chercheur à Normale Sup ou à l’X. Que faut-on des autres, on les pique ? surtout qu’avec la politique forcenée d’immigration les autres sont de plus en plus nombreux. D’autre part la haute technologie ne sera jamais du domaine réservé de la France et Jacques Marseilles est bien méprisant pour les autres pays. Il oublie un peu vite que la Chine a déjà mis un homme dans l’espace et que l’électronique se crée aussi vite dans les laboratoire d’Asie qu’aux USA ou en France.

                                        La concurrence libre et non faussée avec les quasi esclaves du tiers monde sur nos marchés n’a rien d’inéluctable. Il suffit de mettre des filtres aux frontières et d’élire des gens qui pensent français. Que Renault soit compétitif ou non dans les Iles Salomon n’a strictement aucun intérêt car de toute manière les affaires internationales des entreprises internationales ne rapportent rien à leur pays d’origine à part un peu d’impôt sur les bénéfices si elles y ont encore leur siège social.


                                        • (---.---.65.100) 28 mars 2007 18:45

                                          Vous vous êtes principalement intéressé à l’avion, à ses passagers, aux conditions météo,.... Mais très peu concernant les pilotes. Or même sur les avions les plus perfectionnés, avant le crash, c’est un humain qui reprend les commandes. Notre pays ne devrait-il pas s’intéresser à la formation des pilotes qui ont rendu notre aéronef aussi instable. Le jour ne serait-il pas venu de soumettre par référendum aux français la fermeture de l’Ecole Nationale d’Aéronautique. Non erreur d’Administration.


                                          • miteny (---.---.130.65) 28 mars 2007 18:48

                                            dieuexiste.com vous démontrera qu’il ne faut pas voter (le choix du moins pire est de pire en pire).


                                            • snoopy86 (---.---.149.155) 28 mars 2007 19:02

                                              @ l’auteur

                                              Très bon article qui a le mérite de poser clairement les véritables problèmes de ce pays, même si je ne suis pas toujours d’accord avec certaines de vos esquisses de solutions.

                                              Bravo et merci...


                                              • arturh (---.---.119.98) 28 mars 2007 19:27

                                                C’est le prix à payer pour que les privilèges acquis puissent se perpétuer.


                                                • kasko (---.---.104.204) 28 mars 2007 19:48

                                                  La spirale infernale est un mouvement où l’on tourne en rond en descendant inexorablement. Nous y sommes bien parce que nos responsables politiques ont une vision étriquée des problèmes qui les amènent à de fausses « bonnes solutions ». Deux exemples : le travail et le logement.

                                                  Le travail : pour se protéger du chômage quoi de plus naturel que de faire des règlements rendant les licenciements difficiles, voire impossibles ? Résultat : 3 millions de chômeurs, des chômeurs longue durée très nombreux et beaucoup de jeunes sans emplois. Des résultats bien plus mauvais que la plupart des autres pays développés.

                                                  Le logement : pour protéger les locataires quoi de plus naturel que de faire des règlements rendant difficiles les dénonciations de contrat par le propriétaire, le recouvrement des impayés et des frais pour réparer les dégats causés ? Résultat : des sans-domiciles à la pelle, des logements vacants très nombreux, un prix de l’immobilier qui flambe, un foncier inabordable pour la plupart.

                                                  Ces solutions simplistes, uniquement défensives et démagogiques (les politiques qui les ont mises en oeuvre savaient pertinemment qu’elles étaient dangeureuses) nous ont donné l’impression de progresser et, en fait, nous ont fait régresser. Faut-il pour autant laisser totalement faire le marché ? Certainement pas. Il faut simplement poser les problèmes dans toutes leurs dimensions, examiner les solutions envisagées dans toutes leurs conséquences sans a priori dogmatique, sans se demander si elles sont de droite ou de gauche, partager ces analyses avec tous les citoyens, les expliquer, les justifier, et seulement après tout cela choisir la solution la plus efficace sans masquer les effets indésirables car dans ce monde complexe, toute solution a des aspects négatifs. En bref, traiter les citoyens comme des adultes, capables de comprendre que, malheureusement notre monde n’est pas le paradis. L’inverse des catalogues de promesses sectorielles avec lesquels se battent les candidats, notamment les 2 principaux. Ce n’est que de cette manière que l’on pourra inverser la spirale suicidaire dans laquelle nous ont conduit les partis au pouvoir ces 25 dernières années. De tous les candidats, celui qui est le plus proche de cette démarche, quoiqu’il ne l’ait pas formulée assez clairement à mon avis, est F. Bayrou.


                                                  • goc (---.---.58.81) 28 mars 2007 20:31

                                                    c’est evident que l’avion part en cou..heu jveux dire en vrille

                                                    bien sur que les premiers responsables sont nos hommes (et femmes) politiques, ils sont responsable a 100% car ce sont eux qui décident et qui font les lois,

                                                    mais nous aussi nous sommes responsables

                                                    d’abord par notre egoisme : la grève des dockers marseillais en est la preuve la plus flagrante, mais combien de blocage ou d’attaques pour protéger nos petits privilèges

                                                    ensuite par notre incapacité à réflechir face a la propagande mediatico-politique, et même plus généralement notre incapacité a comprendre qu’on scie la branche sur laquelle on est assis : on veut garder la fabrication en france, mais on achète le moins cher possible - donc des produits fabriqués ailleurs

                                                    enfin par notre lâcheté a refuser de faire face aux problèmes. Il suffit de voir la fuite en avant de ces foules qui préferant s’extasier devant la débilité staracademicienne plutôt que d’agir

                                                    n’oubliez pas cette phrase de Kennedy : « ne vous demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays »

                                                    et la première chose a faire, c’est le 21 avril, de ne pas se tromper de candidat, car nous seuls avons le pouvoir de changer les choses, nous l’avons fait pour l’Europe, nous pourrons le faire pour la France


                                                    • Kicéça (---.---.1.139) 28 mars 2007 21:27

                                                      Pour la permière fois aujourd’hui, Bernanke a montré des signes de fébrilité devant le congrès.

                                                      Son parti-pris de sérénité ne tient plus la route devant les chiffres, et il en est conscient.

                                                      5 années de taux artificiellement bas, sous l’impulsion de Greenspan, n’ont amené qu’une croissance léthargique, et la formation d’une bulle financière et immobilière.

                                                      Les pressions inflationnistes, jusqu’ici masquées par l’importation à bas prix de produits asiatiques, retiennent maintenant l’attention des investisseurs.

                                                      Les dégâts sociaux et industriels de la mondialisation deviennent chaque jours plus visibles.

                                                      Un début d’éclatement du système de crédit immobilier casse un mouvement boursier haussier datant de quatre années.

                                                      Les prévisions s’étalent d’une croissance très modérée(Bernanke) à un début de récession.

                                                      Les déficits commerciaux s’ajoutent mois après mois, à coups de milliards de dollars, amenant une dette abyssale. Sans perspective de remède.

                                                      Les systèmes éducatifs et de protection sociale sont dans un état désespéré, et préoccupent républicains et démocrates.

                                                      Certes, la bulle financière, sans précédent dans l’histoire, pourrait soutenir l’économie. Mais ses détenteurs suivent une logique de profit, même au détriment de la survie planétaire.

                                                      Si l’Europe connait des difficultés, l’USA est clairement en train de dérailler, d’où le recours aux bruits de bottes.


                                                      • toto (---.---.174.239) 28 mars 2007 22:12

                                                        Et certains à droite veulent suivre le même chemin en IRAK.

                                                        Non merci !


                                                      • clermont (---.---.10.101) 28 mars 2007 21:47

                                                        on est au moins grandement responsable de les avoir élu !


                                                        • mobius (---.---.58.168) 28 mars 2007 21:48

                                                          Si les Usa Dérailent L’Europe suivra


                                                          • toto (---.---.174.239) 28 mars 2007 22:19

                                                            Nous sommes assez grands pour trouver notre chemin sans forcément avoir toujours besoin du grand frère étasunien à nos côtés.

                                                            Voilà un vrai projet pour l’Europe : une Europe sociale, indépendante des USA, sans être anti américaine !


                                                          • toto (---.---.174.239) 28 mars 2007 22:02

                                                            La France traverse des difficultés, mais il est maladroit de parler de déclin. La France est la 5ème puissance économique avec 1% de la population mondiale : ce n’est pas si mal.

                                                            Construisons l’avenir. Le débat politique pour la présidentielle doit y contribuer. Pour l’instant, toujours aucun débat contradictoire. La démocratie n’est pas respectée.

                                                            Effectivement, nous devons travailler à la création de richesse (en respectant l’environnement...), par une politique industrielle et de services. Mais arrêtons de dire que la France n’a pas de vocation industrielle, car soumise au libéralisme mondial. Cela est vrai également pour les services ! Il est possible de lutter contre ces délocalisations (par exemple en taxant les entreprises qui délocalisent).

                                                            Le principal problème de le France (et de tous les pays occidentaux) est la cohésion intérieure et non la fameuse contrainte extérieure. Il n’est plus acceptable que des experts passent à longueurs d’antennes pour nous dire que les pauvres doivent se serrer la ceinture. Eux même, à plus de 10 000 euros par mois (petit expert) ne se font pas de soucis pour la fin du mois. Pour construire l’avenir de la France, ensemble, les riches vont devoir partager !

                                                            Votons pour MG BUFFET


                                                            • Reinette (---.---.222.205) 29 mars 2007 14:50

                                                              BUFFET froid :

                                                              Pour quelques strapontins, le PC est prêt à tout nous promettre, pariant sur l’apathie que provoquent, avec une écrasante réussite, le caractère hypnotique des élections : la promesse d’un boulot, augmentation des salaires, la consommation frénétique de marchandises... etc...etc...


                                                            • toto (---.---.174.239) 29 mars 2007 20:46

                                                              Pour faire passer des réformes allant dans le sens de la justice sociale, il faut obligatoirement la mobilisation citoyenne : exemple 1936 pour les congés payés.

                                                              Cela a toujours été la position des communistes. Quand à la participation gouvernementale, elle n’est pas possible pour le PC au vu des positions du PS.

                                                              Mais au deuxième tour, entre la gauche et la droite, les communistes ont toujours choisi...


                                                            • toto (---.---.174.239) 29 mars 2007 20:54

                                                              La surconsommation ne concerne pas tous les français. La lutte contre la pauvreté et l’écologie doivent se faire de front.


                                                            • fred (---.---.50.81) 28 mars 2007 22:21

                                                              votez pour buffet, ah non !!! http://www.wmaker.net/mappemonde/


                                                              • toto (---.---.174.239) 29 mars 2007 20:49

                                                                Lorsque la droite attaque MG BUFFET, je le prend pour un compliment !

                                                                Discutons plutôt projet...


                                                              • Elodie (---.---.52.62) 28 mars 2007 23:03

                                                                La France tombera si on ne donne pas un grand coup de pied dans la fourmillière UMPS le 22 avril. Nous n’aurons plus l’occasion de nous exprimer avant bien longtemps !

                                                                Regardez sur l’insécurité...Les émeutes qui ont secoué le quartier de la gare du nord cette nuit à Paris sont une nouvelle preuve de la nullité du bilan du ministre Sarkozy.

                                                                Elles montrent que le candidat UMP n’a finalement pas fait grand chose contre les bandes de caïds, plus vivaces que jamais.

                                                                C’est également sous son ministère que la France aura connu le plus grand nombre d’émeutes et de dégradations urbaines. Jamais le nombre de violences aux personnes n’aura atteint un tel niveau.

                                                                En arrivant place Beauvau en 2002, Nicolas Sarkozy avait demandé qu’on le juge sur son bilan 5 ans plus tard. Nous y sommes. Echec sur toute la ligne. Politique dans la continuité de celle du PS 5 ans plus tôt, tout aussi inefficace.


                                                                • habon (---.---.237.46) 28 mars 2007 23:41

                                                                  en fait la question etait de savoir comment Sarkozy pouvait bien etre responsable du fait qu’un jeune de 33 ans (sic) refuse de payer son ticket et aggresse des controleurs.

                                                                  Moi aussi je suis sur Que sarko est responsable quand je cuit mes oeufs a la coque trop longtemps, mais je n’ai pas encore trouvé la logique. Allez aidez moi, vous devez bien avoir une idee ?


                                                                • habon (---.---.237.46) 28 mars 2007 23:38

                                                                  Vous avez parfaitement raison. Il n’existe plsu aucun secteur industriel ou de services dans lequel les entreprises francaises soient en haut de l’affiche. Le dernier fleuron cetait Airbus....

                                                                  Tant que les francais n’auront pas compris que les chinois/indiens/roumains/... sont AUSSI intelligents qu’eux, pour un grand nombre aussi bien formes, mais qu’ils travaillent 2 fois plus, il n’y aura pas grand chose a esperer.

                                                                  Malheureusement la france n’a pas de petrole, mais a l’Euro. Avec une politique socialiste on peut plomber encore 50 pts de dettes, et arriver au niveau de l’Italie...


                                                                  • Cleon (---.---.106.250) 28 mars 2007 23:50

                                                                    Ne serait-il pas plutôt l’heure de s’interroger sur la décroissance ? Et cesser de croire que croissance économique et développement humain vont de pair, alors qu’ils sont de plus en plus antagonistes.


                                                                    • toto (---.---.203.197) 29 mars 2007 21:21

                                                                      La survie de la terre et de notre espèce sont en jeu. Cependant, il me semble mal approprié de parler de décroissance.

                                                                      Notre société a besoin d’investir massivement dans l’école, l’université, la recherche, la santé, les services aux personnes agées, la rénovation urbaine, l’isolation des logements anciens, les transports en commun, une agriculture respectueuse de l’environnement... Tous ces éléments contribuent à la croissance.

                                                                      Par exemple, augmenter la production agricole en produits biologiques contribue à la croissance (mais nous n’avons pas tous les moyens d’acheter BIO).

                                                                      Voulons nous PLUS ou voulons nous MIEUX VIVRE.


                                                                    • Sithy (---.---.74.201) 29 mars 2007 00:02

                                                                      Vu encore dans une étude de l’INSEE sur le temps de travail :

                                                                      les français travaillent plus que les allemands !!! (en hebdomadaire comme en annuel)

                                                                      C’est quoi cette désinformation permanente autour du temps de travail et des salaires ? les allemands sont moins payés que nous ? ils marchent moins bien que nous ?


                                                                      • Jip 29 mars 2007 01:08

                                                                        @ l’auteur,

                                                                        article correct.

                                                                        Cependant vous dites, « Un peu moins de productivité pour(...)plus d’emplois serait le bienvenu ».

                                                                        je ne vois pas en quoi une productivité plus faible réduirait l’emploi. Au contraire une productivité plus élevée se traduit par une augmentation des salaires et de la croissance. Cette croissance génèrera à terme des emplois. De nombreuses études ont démontré cela, vous pouvez aller voir les travaux de l’OCDE par exemple.

                                                                        « La Finance n’a pas de projet autre que de générer plus d’argent de façon artificielle, par des produits dérivés, par des mathématiques qui rendent la production irréelle. »

                                                                        Etablir une distinction entre la finance qui serait irréelle et une économie réelle n’a aucun sens. Un système financier stable et bien développé est indispensable à la prospérité économique d’un pays. C’est une activité utile qui permet d’allouer le capital de manière bien plus efficace que l’Etat le fait par la politique industrielle.


                                                                        • Yann Riché Yann Riché 30 mars 2007 21:34

                                                                          @jip Je comprends que cela perturbe, mais la productivité horaire la plus important du monde repose sur un principe qui est de mettre un maximum de pression sur les salariés. De fait les emplois peu qualifiés coûtent trop cher pour ce qu’ils rapportent et ce sont les moins qualifiés qui trinquent.

                                                                          En allégeant la productivité on permet à des personnes moins qualifiées de revenir dans le champs social du travail. De fait on augmente (logiquement mais la logique dans ce genre d’affaire n’est pas qu’une question de bon sens) le nombre d’employés en France. Le passage au 35 heures a necessité de réaliser très vite et de manière violente des gains de productivité au dépend du « taux d’emploi ».

                                                                          Quant à la Finance, je me désole du sujet mais c’est typiquement une question de sens, de vocation. La vocation de la Finance s’est perdue dans la recherche de profits à tout prix et se déconnecte de l’économie réelle.

                                                                          Voyez les cours du pétrole ont explosé, pourtant la consommation n’a pas explosé. La hausse s’est entretenue et maintenue pour des raisons « spéculatives ».

                                                                          Ensuite on ne peut pas dire que la Finance est dans l’économie réelle puisque son économie de production c’est de produire de la rentabilité pour être rentable. Cela n’a pas d’impact si le but est de « financer ». Or investir dans le court terme du entreprise ce n’est pas la financer c’est viser la rentabilité la plus rapide pour faire une plus value la plus forte, donc de la spéculation...


                                                                        • iaury- (---.---.193.123) 29 mars 2007 02:12

                                                                          au lieu d’essayer d’importer un système économique archaïque, essayons plutôt de réfléchir à un avenir meilleur. Essayons plutôt de prendre en compte les limites de la planète, le danger du changement climatique... Et surtout arrêtons de sacraliser cette économie de marché qui enrichit de plus en plus une minorité tout en précarisant la majorité !

                                                                          Arrêtons de croire qu’un meilleur avenir ne passe que par une bonne croissance économique. Juste un exemple (ou une provocation) pour montrer la connerie d’un tel critère : quelle la croissance économique de l’éducation en France ? 0 ! - Quelle est la croissance générée par les émeutes ? Très grande puisque qu’il faut reconstruire !!!! Rien de telle qu’une bonne catastrophe naturelle pour relancer la croissance !!!).

                                                                          et faut arrêter de dire que la situation économique en France est catastrophique. Il suffit de se balader à Neuilly ou dans le centre de Paris pour se rendre compte que les ressources abondent.


                                                                          • chmoll chmoll 29 mars 2007 07:18

                                                                            merci de m’donner raison

                                                                            bon quand la france auras pris sa gamelle,reste plus qu’a r’trouver la boite noire,por savoir ki c’est qui a fait l’con plutot les cons

                                                                            mais y a sur’ment une boite à cirage (audio ou écrite) qui vas soritr un bidule du genre c’est une erreur technique

                                                                            mais qu’elle conne !! qu’elle conne !!!


                                                                            • Paul (---.---.30.28) 29 mars 2007 08:42

                                                                              Bonjour Oui l’article me paraît tés interessant. Pour les Présidentielles j’ai trouvé un commentaire complémentaire « touche pas à ma dette » ! dans l’éditorial du 23/3 dans www.danielboeri.com


                                                                              • mm62bleu (---.---.193.32) 29 mars 2007 09:19

                                                                                Il faut se rendre à l’évidence, la France, comme la GB, l’Allemagne ou tout autre pays Européen sont des puissances moyennes !

                                                                                S’il on y ajoute en France, l’assistanat généralisé et la démotivation des élites économiques et indutriels, la généralisation des 35h et bientôt 30 ou 32h si par malheur la gauche passe, comment alors s’étonner de notre déclin meme s’il y a des gains de productivité.

                                                                                Il faut être réaliste, le monde change, les grandes puissances du 19ème, c’est bien fini.


                                                                                • Sophie (---.---.143.12) 29 mars 2007 10:08

                                                                                  Excellent article, merci.

                                                                                  @jesaisplusqui : « Notamment celles du CAC sont très grand, le nombre de personnes payant des impots très élévés qui correspondent à leurs revenus élevés ont augmentés. On n’a jamais autant vendu de yacht et de voiliers de luxe »

                                                                                  Un, les entreprises du cac gagnent une grand partie de leur argent à l’étranger, dans tout les cas, plus d’argent à leurs employés stimulera la croissance surtout à l’étranger ! Donc pourquoi pas, mais ça aidera pas ou peu à sortir la France de la panne.

                                                                                  Deux : la rémunération des actionnaire du cac 40, c’est généralement 1 à 3 %, comme le livret A, mois que le LEP (livret d’épargne populaire), crier au scandale des dividendes montre une réelle méconnaissance de la réalité des choses.

                                                                                  Trois : heureusement qu’il y a des « riches » pour acheter des bateaux de luxe, c’est un secteur qui marche fort en France et emploi beaucoup de monde !


                                                                                  • personne (---.---.42.18) 29 mars 2007 10:49

                                                                                    Deux remarques :

                                                                                    Ce n’est pas la France qui va mal mais elle peine plus que les autres à s’adapter au nouveau monde qui se dessine. Avec l’émergeance des pays en développement, il se passera des décennies avant que chacun ait atteint à peu près un même niveau de revenu, un même niveau de vie, un même niveau de protection sociale. Pour eux (qui n’ont rien), vers le haut, pour nous (qui en bénéficions depuis déjà soixante ans), vers le bas (besoin de compétitivité oblige). C’est ce qu’on appelle une redistribution des richesses. Il faudra accepter de nous adapter dans la douleur ou de rester sur le bord du chemin. La mondialisation est en marche et rien ne pourra l’arrêter. Peut-être pourrons-nous en limiter les conséquences en mettant en place une TVA sociale ou un protectionnisme par zone de niveau de vie pour permettre un allignement en douceur mais rien n’est moins sûr : Si nous fermons nos frontières aux produits asiatiques, ils fermeront les leurs à nos produits nous privant ainsi de marchés gigantesques. Mais il est vrai qu’ils sont en passe de rivalser avec nous même sur les produits à forte valeur ajoutée. Certaines universités chinoises sont plus côtées que les universités Françaises et les ingénieurs qu’elles forment rivalisent sans problème avec les nôtres, tant au niveau innovation qu’a niveau salarial.

                                                                                    Et sinon, concernant les logements borloo dont parle l’auteur, il faudra qu’on m’explique comment on finance des maisons à 100 000 euros (maison + terrain) alors que les terrains en valent déjà autant (en île de France tout au moins). Sans parler d’une isolation thermique négligée (pour tirer les prix de vente vers le bas) et de l’utilisation d’un chauffage électrique pour rendre le tout à peu près vivable (coûts de fonctionnement prohibitifs). C’est ce qu’on appelle un cadeau empoisonné ; un peu comme offrir un téléphone portable à un bavard.

                                                                                    Il parait qu’une des causes de la pénurie de logements en france, c’est l’explosion de nombre de foyers monoparentaux. Nos valeurs changent. Il faut nous y adapter et cela créé des zones de turbulence que les plus fragiles prennent en pleine tête.


                                                                                    • Yann Riché Yann Riché 30 mars 2007 21:42

                                                                                      Sur les maisons Borloo par exemple je suis comme très circonspect mais il faut bien agir sur le logement pour réduire la part loyer dans le budget des famille et donc augmenter le pouvoir d’achat. Quelle solution ?... Ah oui je crois qu’il faut un peu d’interventionnisme pour calmer la hausse de l’immobilier qui n’est qu’une autre forme de spéculation...


                                                                                    • nephilim (---.---.59.105) 29 mars 2007 11:25

                                                                                      Monsieur l’auteur : ce n’est pas en allant chercher vos sources ds le journal le point que vous arriverez a réellement connaitre le placement ds la france par rapport aux autres pays.

                                                                                      Faites vos recherches des chiffres aupres des organismes qualifiés pour le faire et prenez tte les données.

                                                                                      Votre analyse est celle de comptoire de bistro allé santé :p


                                                                                      • Maxime (---.---.22.88) 29 mars 2007 11:31

                                                                                        Je veux pas vour faire peur, mais peu importe celui qui sortira président, il y aura des drames en France dans les mois et les années à venir, d’horribles drames, et ça ira crescendo, on a pas connu la guerre depuis 60 ans, mais on va connaître autre chose.

                                                                                        probablement l’impossibilité de faire face à nos échéances, ça sera d’abord financier, ensuite ça sera social, psychologique, c’est le français qui va pourrir, et les plus faibles d’entre nous, mourrons. les plus faibles sont les femmes seules, les vieux, les familles pauvres ou fragiles, les gens fragiles, les jeunes isolés, etc etc...

                                                                                        et bien sûr aussi on ne comptera plus le nombre de morts... en personnes MORALES :) les entreprises :)

                                                                                        la guerre que nous connaissons et que nous connaitrons toujours davantage, tue les personnes morales, et provoque par ricochet la misère auprès des personnes physiques.


                                                                                        • sweetsmoke (---.---.241.2) 29 mars 2007 12:03

                                                                                          Très bon article, juste une précision concernant le logement et les 1 millions manquant :

                                                                                          Ceci est volontaire, histoire de maintenir les prix artificiellement haut des bouges en vente, pour continuer à faire cracher au bassinet les middle class déja étouffés par les crédits.


                                                                                          • (---.---.207.70) 29 mars 2007 12:54

                                                                                            Il y aurait bien un moyen de régler le problème de la dette de la France. Robert Monteux le directeur du journal « Le Revenu » avait il y a quelques temps fait signer une pétition parmi ses lecteurs (des épargnants). Le principe se rapproche du moyen utilisé naguère par Antoine Pinay pour sortir la France du gouffre : un grand emprunt national. Mais pour cela, il faudrait (à mon avis) d’abord restaurer la confiance des épargnants, ce qui par les temps qui courent n’est pas facile. Que la France reste bien la France et pas une sorte de machin dirigé par d’autres, ni continuellement ouverte à tous ceux qui désirent s’inviter à notre table (sinon les épargnants ne pourraient jamais être remboursés). Dans la proposition de Robert Monteux, l’État français se porterait garant du remboursement sans aucun impôt. En contrepartie le taux d’intérêt assez faible (quelques pour cent) très faible au début, augmenterait, (de façon toujours très raisonnable) au fur à mesure que la dette extérieur est remboursée, de façon à ne pas grever le budget. Mais pour cela : il faut d’abord rétablir la confiance, car personne n’y souscrira s’il doute d’être remboursé un jour (lui ou ses enfants). En clair cela veut dire que la dette extérieur de la France serait supportée par les français eux-même (ceux qui le peuvent) mais ce n’est pas en faisant fuir ceux qui le peuvent que la chose deviendra possible. Et c’est uniquement dans le cadre national que cela peut se faire, car si les décisions sont prisent trop loin (Bruxelles) rien n’est plus sûr, (comme la promesse de baisse de la TVA sur la restauration). Cela s’est déjà fait en d’autres temps et c’est encore possible, mais uniquement dans ces conditions. Giscard d’Estaing l’avait également fait, mais il avait eu l’imprudence d’indexer son emprunt sur l’or, comme celui-ci a fait un bond énorme à l’époque, ça a coûté cher à État et les épargnants ont gagné « au Loto ». Mais ici il n’est point question d’indexer l’emprunt sur l’or mais juste sur l’inflation.


                                                                                            • ggggg (---.---.42.119) 29 mars 2007 13:28

                                                                                              Et si, pour les entreprise, l’assiette fiscale était modifiée et que l’on incluait une corrélation CA / masse salariale.

                                                                                              Plus l’activité nécéssite de salariés moins elle est taxée.

                                                                                              Cela ne favoriserait-il pas les entreprises à fort besoin de main d’oeuvre par rapport aux entreprises de services ou par rapport à celles qui délocalise ?

                                                                                              Cela n’encouragerait-il pas plus d’embauches ?


                                                                                              • Yann Riché Yann Riché 30 mars 2007 21:45

                                                                                                ça c’est bon... Je ne sais pas s’il y a des effets vicieux mais je vais y repenser l’idée me plaît...


                                                                                              • maxime (---.---.62.66) 29 mars 2007 13:57

                                                                                                Bonjour cet est aasez juste , ayant travaille au canada , en france au usa et maintenant en asie le recul de ce pays n est pas une nouvelles , le droit du travail n est pas realiste ainsi que la pressions fiscale direct et indirecte , il est certainement bien tard pour ce pays , de nombreuses entreprises s arreteront de fonctionner d ici 2010 , seules les emissions spectacles ss interets pour l economie resteront peut etre , c est un constat ..rien de plus


                                                                                                • Arnaud (---.---.62.85) 29 mars 2007 15:42

                                                                                                  Désolé, je m’ai gourré, je voulais réagir à l’article et j’ai régit à un commentaire auquel j’avais déjà réagit.

                                                                                                  Désolé pour le doublon. La réaction à l’article, un peu modifiée, donc :

                                                                                                  Je ne suis pas sûr que la France aille si mal que ça, par comparaison avec les autres pays. En tout cas, ça ne va pas plus mal ici qu’ailleurs. La dette, le déficit budgétaire, le taux d’activité (c’est à dire nombre de personne en capacité de travailler en rapport au nombre d’heures travaillées, beaucoup plus fillable que les chiffres du chômage, qui dépendent beaucoup des méthodes de comptage), le taux d’imposition, tout ces chiffres sont comparables dans tout les pays industrialisés (sauf aux USA où le décrochage économique semble vraiment catastrophique, même si ses effets ne se sont pas encore manifestés). La France est dans la moyenne haute si l’on tient compte de tout ces paramètres.

                                                                                                  Il se trouve que nous vivons dans un pays où les gens ont une mentalité assez solidaire et égalitariste (ce qui est un bien !), ce qui fait que nous sommes plus sensible que d’autres aux inégalité sociales qui augmentent ici comme partout... et que nous avons des méthodes de comptage du chômage et de la pauvreté plus surveillés par l’opinion publique... simplement, ailleurs, on s’en fout plus ou moins...

                                                                                                  Vous n’allez pas me faire croire, par exemple, que l’économie des Etats-Unis va bien ? Avec sa productivité en chute libre, sa dette exponentielle et ses poches de pauvreté de plus en plus dramatiques !

                                                                                                  Un de mes amis qui a passé plusieurs années à Manchester a une vision très différente de la sois-disante prospérité britannique que les jeunes diplômés qui vont bosser à Londres. Il me parlait littéralement d’une misère noire dont on a pas idée en France. Il est vrai que la presse et les politiques brittanique en parle peu, satisfaient de leurs statistiques trompeuses sur le chômage, et les gens biens ne vont jamais dans ses « poches de pauvreté ». En plus les pauvres ne votent pas (plus ?) ou peu. Bref, ça existe ailleurs en pire, mais ça ne fait pas la une des journaux comme en France. On pourraît multiplier les exemples.

                                                                                                  Ce sentiment que tout va de plus en plus mal chez nous est à la fois justifié et trompeur : tout va plus mal partout ou presque, parce qu’on applique à marche forcée à l’échelle mondiale un modèle économique délirant (et très ancien) qui n’a jamais fonctionné nulle part. C’est tout.

                                                                                                  Par exemple, attendre que les entrepreneurs créent des richesses pour les redistribuer ensuite est délirant ! Dans des économies dans lesquelles les méthodes de gestion dans l’industrie sont basée sur le « stock zéro » et dans lesquelle les services tiennet une place de plus en plus grande, les embauches dépendent du carnet de commande... On ne crée pas des stocks de services, et l’industrie limite ses stocks au maximum. Pas de commandes, pas d’embauches. Point.

                                                                                                  Même chose pour l’investissement : investir rapporte moins que la spéculation dans des économies dans lesquelles l’extension de la précarité et de la pauvreté rend la consommation atone.

                                                                                                  Il faut d’abord redistribuer les richesses (donc, s’endetter au départ) si on veut remplir le carnet de commande... Mais bon, c’était les politiques archaïques qui étaient menéee du temps du plein-emploi, alors que maintenant nous sommes modernes dans nos sociétés où le taux de chômage réel oscille entre 10 et 20%.

                                                                                                  Ce n’est qu’un exemple... on pourraît parler de taux d’intérêt, de monaie, d’inflation (l’exemple que je donne plus haut est clairement inflationniste... mais si l’inflation ne crée pas nécessairement des emplois, le coût du plein emploi, c’est l’inflation !).

                                                                                                  Et le pire est peut-être devant nous. La crise mondiale qui se profile aura des conséquences dramatiques si l’on continue avec le modèle libérale orthodoxe, des conséquences limitées et salutaires si l’on s’en démarque.


                                                                                                  • Yann Riché Yann Riché 30 mars 2007 21:49

                                                                                                    Je reste lucide... Il s’agit de critères économiques qui font que notre pays a des problèmes, problèmes qui sont présents dans d’autres pays. L’un n’empêche pas l’autre. Mais sans « prospérité » et sans une meilleure répartition des richesses la notion même de démocratie et de liberté est menacée par ceux qui n’ont pas besoin de cela pour vivre, en clair les plus riches.


                                                                                                  • jipé (---.---.221.74) 29 mars 2007 20:21

                                                                                                    le débat appporte tous les poncifs : marxo gauho’yaka’, franchouilles ’les meilleurs, si on était seul’, la croissance encore plus...Ce ’décrochage’français pourrait etre occasion d’une mise en cause de nos ’certitudes-blocages’ et du mythe de la croissance éco/tech/démogr..Inventer enfin une exception française nonillusoire...serait ce miraculeusement possible ?


                                                                                                    • dapeacemaker (---.---.216.229) 30 mars 2007 13:23

                                                                                                      @ L auteur

                                                                                                      manipulation ? ou article ecrit par un ignard ?

                                                                                                      ton article est un ramassi d absurdités celebres par leur mediatisation mais neanmoins fausses...

                                                                                                      "Le pouvoir d’achat est obéré par

                                                                                                      la crise du logement (il manque selon les Echos 1 millions de logement). "

                                                                                                      La speculation immobiliere tu sais ce que c est ?

                                                                                                      « les entreprises ne sont pas assez rentables »... mouarf... tout depend pour qui... revise tes chiffres ! « les entrepreneurs n’ont pas forcément les qualités managériales, ou tout simplement l’envie, pour faire grossir leurs entreprises » contrairement a ce que tu semble penser ce ne sont pas les grosses entreprise qui produise le plus de richesses mais les petites ;)

                                                                                                      « Les délocalisations ne sont pas une fatalité mais le fruit : » d un volonté des patrons qui en ont l opportunité, de reduire au maximum les couts de production sans se soucier de l ethique ou de la dimension social que doit porter le travail.

                                                                                                      S il te plait... regarde ta planete et demande toi pouqoi tu mens a ce point sur des sujets de cette importance ?

                                                                                                      DPM


                                                                                                      • Yann Riché Yann Riché 30 mars 2007 21:55

                                                                                                        L’ignorance est-elle de voir la paille ou la poutre. Si des entreprises sont rentables en apparence car elles génèrent des profits, il faut bien savoir que beaucoup vivotent. Ces entreprises sont sans salarié au mieux avec un ou deux salariés. Bref il ne s’agit pas du CAC40 mais de la vie de tous les jours pour qu’elles puissent se développer elles ont besoin d’être rentable.


                                                                                                      • dapeacemaker (---.---.16.37) 31 mars 2007 13:26

                                                                                                        @desolé mais vous ne repondez a rien.

                                                                                                        je vous dirais pour suivre la voie qui est la votre que bcp d etres humains vivotent aussi dans ce monde. et donc ?

                                                                                                        Admettez que votre analyse est denuée d argumentation fondée et ne fait que copier coller les stereotypes que nos medias nous servent jours apres jours.

                                                                                                        DPM

                                                                                                        « Un Autre Monde Est Possible »


                                                                                                      • www.jean-brice.fr (---.---.135.194) 30 mars 2007 15:04

                                                                                                        CET ARTICLE EST UN CONDENSE DE PENSEE UNIQUE : ce n’est pas avec ses solutions de pacotille que l’on sortira du déclin dans lequel les auteurs référencés ont une grande part !


                                                                                                        • agdopriv (---.---.102.1) 1er avril 2007 10:53

                                                                                                          C’est la clé ! Et c’est pour cela que les politiques actuels ne peuvent rien changer.


                                                                                                          • (---.---.38.189) 1er avril 2007 11:05

                                                                                                            Il ne faut pas confondre causes et conséquences.

                                                                                                            L’incivisme, la violence, le chomage, la dette nationale accumulée, la stagnation économique, la démobilisation représentent ce que les métastases sont au cancer, c’est à dire des conséquences d’une triple situation causale dont tout le reste découle :

                                                                                                            1/ l’introduction par millions sur le territoire national de populations à risque, inintégrables tant socialement qu’économiquement qui coûtent des fortunes et tirent le pays vers le plus bas, c’est à dire vers leur propre niveau culturel.

                                                                                                            2/ Le laxisme et la faiblesse de nos représentants dans les négociations européennes

                                                                                                            3/ la démission progresive de l’Etat au plan du maintien de l’autorité civile, du respect, et de la motivation citoyenne. L’abaissement de l’age de la délinquance à la pré adolescence est un symptome majeur du phénomène.

                                                                                                            Ne pas confondre autorité et autoritarisme absurde et lache, tel le fait de mobiliser toutes les forces de l’ordre pour harceler sur les routes les honnètes citoyens sans défense et les rançonner, au lieu de les utiliser civiquement pour traquer la délinquance et le banditisme.

                                                                                                            La « conscience collective » a perçu les causes de notre mal perpétré par les politiques qui se sont succédés pendant ce dernier quart de siècle.

                                                                                                            Bayrou qui aurait pu être le meilleur candidat a hélas commis l’erreur fatale. Il a négligé d’axer son programme sur ces deux points, se laissant au contraire aller à des propos démagogiques à cet égard. En conséquence il est désormais fini, exclu de la compétition, marginalisé.

                                                                                                            Nous verrons ce qui sortira des urnes, mais une chose est sûre. Si la nouvelle équipe au pouvoir ne traite pas rapidement le cancer qui nous ronge, notre pauvre France connaîtra avant la fin du prochain mandat des troubles civils d’une gravité sans précédent depuis la fin de la dernière guerre.


                                                                                                            • (---.---.140.77) 1er avril 2007 21:16

                                                                                                              Cher 189, pouvez-vous disserter sur ce chapitre, qui à lui seul vaut son pesant de cacahuettes :

                                                                                                              «  »« 1/ l’introduction par millions sur le territoire national de populations à risque, inintégrables tant socialement qu’économiquement qui coûtent des fortunes et tirent le pays vers le plus bas, c’est à dire vers leur propre niveau culturel. »«  »


                                                                                                            • (---.---.38.189) 1er avril 2007 22:22

                                                                                                              IP:xxx.x35.140.77

                                                                                                              Disserter, non, ce serait trop long. Mais donner quelques éléments de réflexion, oui :

                                                                                                              - 1/ Ceux, les millions, qui embarquent pour le « grand voyage » sont à 99% dans leurs pays, les plus pauvres économiquement et culturellement. D’une pauvreté inimaginable pour ceux qui ne connaissent pas. Les nantis de la corruption eux n’ont aucun intérêt à s’exposer ailleurs.

                                                                                                              - 2/ Des passeurs organisés, dont des français, les conseillent et les acheminent contre de fortes sommes, par divers moyens correspondant aux trous de nos lois socialo-communistes.

                                                                                                              Une fois sur place, ils sont dispatchés dans les communes les plus politiquement acceuillantes (celles où l’on troque prestations sociales et logement gratuit contre soutien électoral) Voir ce lien amusant mais véridique :

                                                                                                              http://www.senegalaisement.com/senegal/venir_en_france.php

                                                                                                              3/ Les 95% d’entre eux qui restent inemployés vivent d’expédients : pression pour le regroupement familial de leurs multiples femmes et enfants pour augmenter le montant des prestations d’aide sociale, fraude à l’assurance maladie, mendicité, rapines, passage de stupéfiants, travail à la sauvette etc.

                                                                                                              Naturellement, le « jackpot » est de trouver une petite dinde française sans cervelle à marier...Comme ils ont des « arguments » naturels il y a des candidates...qui se retrouvent brisées après peu d’années, mais peu importe, elles leur ont donné les « papiers » qu’ils convoitent.

                                                                                                              4/ L’eldorado financier que nous leur offrons avec la permissivité sociale inouïe dont ils abusent à l’envie sont si attractifs qu’ils feraient n’importe quoi pour continuer d’en profiter.

                                                                                                              Les associations et groupes de pressions se multiplient et se font d’autant plus aggressif que nos gouvernants et notre société s’affaiblit. Leur objectif ultime est de nous coloniser comme nous l’avons fait chez eux autrefois. Ils ont « la haine » et la transmettent à leur descendance de la manière la plus virulente.

                                                                                                              Pour résumer celà, il suffit de citer la phrase prononcée par le président d’Algérie Houari Boumedienne à l’ONU en 1974 :

                                                                                                              « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire »

                                                                                                              - 5/ Notre propre lacheté et notre crédulité aveugle engendrée par nos gouvernants depuis plus d’un quart de siècle au moyen des techniques modernes d’endoctrinement de masse nous a rendu complice de cette invasion colonisatrice.

                                                                                                              Mais pire encore, nous l’avons rendu meurtrière en l’acceptant tout en la relèguant dans des ghettos et l’en l’excluant de la société française.

                                                                                                              Seuls les asiatiques et les européens importés s’en sortent car ils sont « génétiquement » et culturellement industrieux. D’autrepart, ils ne provenaient pas des bas fonds de leurs sociétés d’origine, loin de là.

                                                                                                              Tout ceci ne nous sera pas pardonné par les damnés du Sud dont « ataviquement » le respect de la vie humaine de leurs ennemis n’existe pas.

                                                                                                              Les toutes prochaines années seront sanglantes pour nous tous.


                                                                                                            • philoxera (---.---.227.135) 1er avril 2007 20:21

                                                                                                              Bjr,

                                                                                                              Je suis Français, pourtant je passe désormais presque autant de temps en France qu’à l’étranger (Allemagne, Suisse, Grande Bretagne). Je n’arrive plus à comprendre ce pays. Je suis salarié (juriste d’un assez bon niveau dans le privé, enseignant-chercheur à l’université) et je suis tétanisé par ce que je vis. Chaque fois que je passe la frontière pour revenir ici, j’ai l’impression de faire un bon de 15 ans en arrière. Je ne suis pas un libéral ou je ne sais quel défenseur de la loi du plus fort ou de la précarité galopante, mais il se trouve que désormais, en France, rien ne semble plus tourner rond. Si je parle de recherche appliquée ou de recherche et développement, je suis face à des patrons qui tournent des yeux ronds comme des boules de billard. Je cherche donc du boulot ailleurs. Résultat après deux mois : trois propositions à Londres, une en Suisse, rien en France (« vous êtes trop diplômé » m’a-t-on répondu sans rigoler le mois dernier). C’est donc décidé, je pars en Suisse. Déménagement le 1er octobre. Et ce n’est pas de gaieté de coeur, car je n’ai jamais eu d’amertume à payer mes impôts ici. Ce n’est même pas une question de fric, si je pouvais bosser correctement en France j’y resterais, même avec 20% de salaire en moins. Mais là, il y en a marre : je décroche moi aussi...


                                                                                                              • (---.---.140.77) 1er avril 2007 21:20

                                                                                                                «  »« Chaque fois que je passe la frontière pour revenir ici, j’ai l’impression de faire un bon de 15 ans en arrière. »«  »

                                                                                                                Ce n’est pas une impression, depuis 5 ans de gouvernance 100% à droite et le non au TCE, nous venons de faire un bond de 15 ans en arrière !!!


                                                                                                              • (---.---.38.189) 1er avril 2007 22:48

                                                                                                                Nous n’étions pas gouvernés par la « droite » mais par un communiste corrompu de la pire espèce travesti en ripoublicain


                                                                                                              • (---.---.38.189) 1er avril 2007 22:51

                                                                                                                IP:xxx.x1.227.135

                                                                                                                Idem ! ;_)

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