Il ne faut pas confondre causes et conséquences.
L’incivisme, la violence, le chomage, la dette nationale accumulée, la stagnation économique, la démobilisation représentent ce que les métastases sont au cancer, c’est à dire des conséquences d’une triple situation causale dont tout le reste découle :
1/ l’introduction par millions sur le territoire national de populations à risque, inintégrables tant socialement qu’économiquement qui coûtent des fortunes et tirent le pays vers le plus bas, c’est à dire vers leur propre niveau culturel.
2/ Le laxisme et la faiblesse de nos représentants dans les négociations européennes
3/ la démission progresive de l’Etat au plan du maintien de l’autorité civile, du respect, et de la motivation citoyenne. L’abaissement de l’age de la délinquance à la pré adolescence est un symptome majeur du phénomène.
Ne pas confondre autorité et autoritarisme absurde et lache, tel le fait de mobiliser toutes les forces de l’ordre pour harceler sur les routes les honnètes citoyens sans défense et les rançonner, au lieu de les utiliser civiquement pour traquer la délinquance et le banditisme.
La « conscience collective » a perçu les causes de notre mal perpétré par les politiques qui se sont succédés pendant ce dernier quart de siècle.
Bayrou qui aurait pu être le meilleur candidat a hélas commis l’erreur fatale. Il a négligé d’axer son programme sur ces deux points, se laissant au contraire aller à des propos démagogiques à cet égard. En conséquence il est désormais fini, exclu de la compétition, marginalisé.
Nous verrons ce qui sortira des urnes, mais une chose est sûre. Si la nouvelle équipe au pouvoir ne traite pas rapidement le cancer qui nous ronge, notre pauvre France connaîtra avant la fin du prochain mandat des troubles civils d’une gravité sans précédent depuis la fin de la dernière guerre.