Il y a deux bonnes raisons de ne pas réfuter le texte de M. Benard :
— La première tient au fait qu’on ne peut pas distinguer s’il s’agit de la provocation d’un « canulardeur », aux faux airs de Jacques Villeret, ayant pris la peine de se doter de références plus ou moins prestigieuses, ou d’un dogmatique halluciné, incapable de traduire dans la réalité concrète les conséquences de ses théories.
— La seconde ressortit à l’impression que donne M. Benard de se désintéresser des réactions que suscitent sa plaisanterie (très moyennement drôle) ou ses délires.
Afin d‘étayer, tout de même, ma critique initiale, j’observerai simplement que M. Benard, apparemment obnubilé par des considérations économiques, inspirées d’exemples lointains, non transposables en Europe, ne se soucie à aucun moment des conséquences humaines, sociales et environnementales, d’un afflux de masses primitives et semi-primitives, pour lesquelles il n’existe déjà pas, et il n’existera jamais, de structures d’accueil fussent-elles du médiocre niveau de celles que le HCR entretient dans les pays sous-développés.
Ne parlons pas, évidemment, de logements décents et salubres, qui sont déjà en nombre très insuffisans pour les populations actuelles...
P.S. - Si j’ai des doutes quant aux motivations de M. Benard, je n’en ai aucun à propos de la santé mentale de ceux qui volent, de bonne foi, à son secours