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Accueil du site > Tribune Libre > Plaidoyer pour l’immigration libre

Plaidoyer pour l’immigration libre

En ces temps où les cités parfois brûlent, où la crainte de l’intégrisme religieux s’invite dans les esprits, où l’on évoque l’échec du modèle français d’intégration, et où un chômage élevé persistant fait craindre à certains la concurrence des travailleurs étrangers, plaider en faveur d’une immigration libre peut passer pour une provocation. Pourtant, tant la théorie que l’expérience montrent que les états, en prétendant contrôler l’immigration, commettent une erreur majeure, l’immigration libre étant de loin l’option potentiellement la plus féconde tant pour le pays d’accueil que pour le pays d’exode.

"l’immigration prend nos emplois« , »l’immigration creuse le trou des régimes sociaux« , »l’immigration importe l’islamisme« , »nous ne pouvons pas importer toute la misère du monde", telles sont les opinions aujourd’hui couramment entendues à propos d’un phénomène vieux comme l’humanité. Passons sur les intérêts politiques de certains chercheurs de voix qui les poussent à brandir l’immigration comme un épouvantail, et pas uniquement au sein des partis les plus extrêmes. Au delà de ces comportements politiciens difficilement évitables, il convient de réfuter ces croyances solidement ancrées dans l’esprit de personnes de bonne foi, qui, sans refuser l’immigration, sans préjugé xénophobe, estiment qu’elle doit être limitée et contrôlée, pour toutes les raisons ci dessus résumées de façon lapidaire.

L’immigration libre doit être encouragée et préférée à toute forme d’immigration régulée par l’état, car elle est productrice nette de valeur tant pour le pays de départ que le pays d’accueil. Toutefois, pour que l’osmose se fasse entre immigrants et natifs, il convient qu’un certain nombre de règles institutionnelles soient respectées, ce qui n’est hélas pas le cas en France.

Voyons d’abord pourquoi l’immigration est un phénomène créateur de valeur.

D’où vient la richesse ?

Pour comprendre l’utilité économique de l’immigration, il convient de s’intéresser aux processus qui font que certaines populations créent plus de richesses que d’autres. Pourquoi certaines nations sont elles devenues riches ?

Assurément, la source des richesses n’est pas naturelle. L’on entend parfois dire qu’un pays est riche "parce qu’il dispose de réserves pétrolières". Archi-faux : manifestement, ni le pétrole, ni les autres richesses naturelles, malgré leur grande valeur économique, ne font la richesse de la plupart des peuples qui en possèdent sous leurs pieds, sans quoi les populations du Nigéria, d’Iran, du Zaïre, de Russie et bien d’autres seraient riches. Les richesses naturelles peuvent parfois contribuer à la richesse des populations, elles n’en sont absolument pas une garantie. A contrario, la richesse des peuples du Japon, de Suisse, d’Israël, de Nouvelle-ZélandeNouvelle-Zélande ne provient manifestement pas de leurs ressources naturelles, dont ils sont relativement dépourvus. Pourtant, l’opulence patrimoniale des habitants de ces pays est palpable.

Si la source de la richesse des nations n’est pas naturelle, c’est donc que la richesse doit se créer. Dans certaines parties du monde, les hommes ont pu non seulement créer des richesses, mais ont su au fil de leur histoire capitaliser ces richesses sous forme d’actifs matériels et financiers réemployables pour perpétuer les processus de création de valeur. Petit à petit, le stock d’actifs employables par les humains afin d’augmenter leur capital s’est transformé. D’abord constitué essentiellement de ressources naturelles (sol et sous sol), il s’est enrichi non seulement de biens matériels (outils, équipements, infrastructures, etc...), mais surtout de savoirs faire permettant de faire fructifier les richesses existantes vers de nouvelles voies à chaque fois plus productives. Le résultat est que dans les pays où ce processus de capitalisation des actifs a été effectif, le niveau de vie s’est envolé à partir du XVIIIèmeXVIIIème siècle, lorsque la révolution énergétique a permis à la productivité des populations de s’envoler.

Tel est le secret de la richesse de certaines nations, une alchimie féconde entre humains et capital disponible, que ce capital soit « naturel » ou hérité du travail des générations précédentes. Sans main d’oeuvre, pas de moyen d’extraire plus de valeur de vos actifs, condamnés alors à se déprécier avec le temps. Sans capital, pas d’argent pour le local, le bureau ou les machines qui vous permettront de créer de la richesse et des emplois. Lorsque capital et main d’oeuvre ne se rencontrent pas, il y a gaspillage de ressources, mauvaise exploitation du potentiel créateur des individus.

Certains peuples n’ont pas su par eux mêmes s’inscrire dans ces processus vertueux de capitalisation des ressources et du savoir faire. La raison en a été magistralement expliquée par l’économiste péruvien Hernando de Soto : Les pays qui ont décollé économiquement sont ceux où le droit a, parfois de façon naturelle, parfois dans la douleur, mis en place une définition et une protection efficace du droit de propriété, et des moyens fiables d’échanger cette propriété.

Tel est le triptyque de la richesse des nations : des hommes, des ressources cumulées, et réemployables grâce à des institutions favorables à cette formation de capital.

Par conséquent, tout processus qui permet aux actifs hérités du passé et au capital de rencontrer la force de travail et la créativité humaines dans un environnement institutionnel fécond permet de multiplier les richesses. La liberté de circulation des biens est un de ces processus vertueux, celle des capitaux en est un autre. Et la mobilité des personnes est le troisième. Ces mouvements seront d’autant plus féconds qu’ils seront possibles au niveau mondial, de façon a multiplier les opportunités de rencontre (oserai-je dire de fécondation ?) entre Hommes et ressources.

La valeur économique de l’immigration

L’immigration permet aux êtres humains les plus dynamiques d’un pays où le capital est rare, d’aller trouver à s’employer là ou le capital abonde et permet de créer des postes de travail. Lorsque l’on habite une banlieue pauvre de Karachi ou de Dakar, les opportunités de trouver un emploi, voire de le créer, sont faibles, parce que le capital nécessaire pour créer ces postes de travail est soit trop rare, soit trop difficile à mobiliser à cause d’un système institutionnel inadapté. L’émigration est pour les individus qui souffrent de cette situation un moyen de valoriser leur potentiel en allant vers le capital là où il se trouve.

Ces mouvements migratoires sont donc extrêmement féconds pour l’ensemble de l’humanité, du point de vue de la théorie économique. Pourtant, dans les pays riches, l’immigration en provenance des pays moins développés est souvent vécue comme une épreuve, un risque, un désordre, voire un phénomène nuisible qu’il faudrait combattre. De fait, de nombreuses personnes demandent de bonne foi à leurs gouvernements d’intervenir pour réglementer l’immigration, tâche que les gouvernants sont trop heureux de s’approprier, comme une justification supplémentaire de leur utilité.

L’immigration est accusée de prendre les emplois des natifs. Les immigrés, moins formés et moins exigeants du point de vue salarial, feraient une concurrence déloyale aux travailleurs locaux, alimentant le chômage. Ce point de vue est battu en brèche par toutes les études récentes conduites en France et ailleurs.

Lorsqu’à partir de la fin des années 40, la France fit des efforts considérables pour permettre la venue d’ouvriers maghrébins et noir-africains dans ses usines souffrant de manque de main d’oeuvre, notamment dans l’automobile, ce fut indiscutablement un mouvement économique favorable pour le pays. Des pans entiers de notre industrie ravagée par la guerre et la crise de 1929 purent renaître et contribuer à ce que l’on appela les trente glorieuses. Plus encore, pour quelques emplois peu qualifiés sur les chaînes de production, des dizaines d’emplois qualifiés de chefs d’atelier, de concepteurs, de commerciaux purent voir le jour, emplois occupés essentiellement par des locaux et qui seraient restés virtuels s’il n’y avait pas eu de main d’oeuvre importée pour participer, au stade de la fabrication, à la chaîne de création de valeur. Ce même phénomène est grandement observable en Californie ou au Texas, où l’arrivée de main d’oeuvre en provenance du Mexique a permis à des industries telles que le textile ou le bâtiment de connaître un nouvel élan, et a engendré nombre de créations de postes de cadres qui n’auraient sans doute pas vu le jour sans cela.

Il est à noter que les USA, malgré (ou plutôt grâce à...) une immigration, légale ou régularisée, quatre fois plus élevée qu’en France depuis 1980 (comparée à la population de départ), ont vu leur chômage, et notamment celui de longue durée, réduit à la portion congrue, tout en profitant d’une croissance et une hausse des revenus moyens des ménages plus élevée que chez nous. Une statistique intéressante montre que près d’une start-up sur deux aux USA comporte au moins un immigrant parmi ses fondateurs, dont Intel, Yahoo, Google, eBay, Sun MicrosystemsMicrosystems, excusez du peu. Le récent durcissement des lois anti-immigration aux USA est d’ailleurs dénoncé par la plupart des milieux d’affaires comme une bévue monumentale.

L’expérience récente confirme donc ce que nous dit la théorie : l’existence d’une immigration forte est génératrice d’opportunités économiques pour les pays d’accueil, pour peu que le contexte juridico-légaljuridico-légal permette de matérialiser ces opportunités. Et l’on peut se demander si une des causes du chômage dans la vieille Europe n’est pas ce contexte institutionnel qui rend si difficile la création de ces "emplois qui appellent d’autres emplois".

Des études plus détaillées ont permis de corroborer cette approche théorique. Les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg, dans leur dernier ouvrage, évoquent des observations très instructrices sur l’économie de la Floride lorsque cet état reçut un flot brutal d’immigrants cubains au début des années 80. Les comtés qui ont reçu l’essentiel de cette population ont vu leur taux de chômage se réduire légèrement plus rapidement que ceux de comtés de structure démographique comparable dans le reste du pays, dans les années qui ont suivi cet afflux. Nigel Harris a constaté les mêmes phénomènes dans les bassins d’emploi qui ont reçu une forte immigration mexicaine.

Plus près de nous, l’ouverture de l’Irlande aux ressortissants des pays de l’Est admis dans l’UE en 2003 a permis un boom de l’emploi Irlandais et des salaires dans les secteurs les plus investis par cette main d’oeuvre étrangère, comme le BTP. L’afflux massif d’immigrants polonais et baltes s’est accompagné d’une nouvelle baisse d’un chômage déjà fort bas et d’une hausse importante des revenus de la population.

L’immigration n’est définitivement pas l’ennemie de l’emploi. Mais pour autant, doit-elle être libre ou l’état doit-il la réguler ?

Les mirages de l’immigration régulée

Certains disent qu’en ces périodes de chômage élevé, les états devraient contingenter l’immigration en fonction du nombre de postes qui seraient effectivement difficile à pourvoir. C’est un non sens. De même que les états ont montré leur incapacité à se substituer au marché pour fixer un niveau de prix des biens et des services échangeables, aucune administration n’a les moyens de connaître avec précision le nombre d’emplois actuels et futurs que des locaux ne peuvent ou ne veulent occuper, ainsi que le type de qualifications requises par ces emplois, et de déterminer en conséquence qui doit ou ne doit pas entrer sur le territoire. Qui mieux que l’émigrant est meilleur juge de la qualité respective des opportunités économiques offertes par son pays d’origine et celui de destination ? Qui est plus motivé à ne pas commettre d’erreur d’appréciation ?

D’autres affirment qu’il faudrait limiter l’immigration aux individus hautement qualifiés. On peut s’interroger sur les arrières pensées de certains tenants de cette vue, qui espèrent sans doute ainsi attirer de préférence une population blanche et chrétienne de l’est plutôt que des noirs et des musulmans originaires de pays pauvres. D’autres pensent sans doute de bonne foi qu’une telle régulation produirait de meilleurs résultats économiques. Là encore, si les opportunités d’emploi sont plus nombreuses pour les profils moins qualifiés que pour les personnes à haut niveau d’éducation, pourquoi aller contre ce mouvement ? La réussite d’un immigrant dans son pays d’accueil ne tient pas uniquement à son niveau de formation mais aussi en grande partie de son envie de réussir, de sa soif d’accomplissement personnel. Dans ces conditions, un bureaucrate qui décide qu’un programmeur ou une infirmière sont plus intéressants qu’un travailleur agricole sans être personnellement concerné par les mouvements qui en découlent risque de commettre une erreur d’appréciation. Et les exemples précédemment exposés montrent que l’afflux de migrants moins qualifiés entraîne des opportunités d’élévation sociale pour les autochtones. En outre, ces opportunités d’élévation sont également offertes aux migrants et à leurs enfants, comme le prouvent les statistiques d’évolution sociale par génération des populations hispanisantes et asiatiques aux USA.

Sans être un modèle d’immigration libre, loin s’en faut, les USA acceptent ou régularisent chaque année environ 60% d’immigrants « undergraduate ». La santé persistante de l’économie américaine, qui s’ingénie année après année à défier les Cassandre qui prédisent sa chute depuis 50 ans, et la progression régulière de ces « poor foreign born » sur l’échelle des revenus montre que l’acceptation massive d’immigrants modestes n’est pas néfaste au bon fonctionnement ni de la société ni du marché de l’emploi.

L’immigration libre est la seule façon moralement acceptable d’envisager les flux migratoires

Un des autres reproches faits à l’immigration est qu’elle appauvrirait leurs pays d’origine en les privant de leurs éléments les plus dynamiques, et que favoriser le maintien de ces populations sur place serait par conséquent préférable. L’argument est fallacieux, tant d’un point de vue économique que moral. Economiquement, laisser des millions d’individus végéter dans des pays où ils ne peuvent pas, ou mal, s’employer ou entreprendre, fautes d’institutions correctes, est aussi infructueux que de laisser de la bonne terre en friche. Le potentiel inexploité n’enrichit personne. Moralement, il est monstrueux de prétendre qu’il faudrait que des individus se sacrifient pour tenter de survivre et créer une maigre valeur ajoutée dans leur pays d’origine, alors même que ce sont souvent les politiques ineptes et la corruption des dirigeants de ces pays qui les maintiennent dans la misère. Permettre aux individus de fuir de telles conditions de vie est au contraire un moyen de diminuer « l’assiette corvéable » des pays concernés et de forcer les dirigeants de ces pays (ou leurs opposants...) à s’interroger sur les moyens de leur donner envie de rester.

De surcroît, les émigrants conservent fréquemment des liens forts avec leur pays d’origine. Ils consacrent souvent une part non négligeable de leurs revenus à aider leurs proches restés en place. Ces sommes peuvent être, à l’échelle d’un pays, tout à fait considérables. Un ancien premier ministre philippin déclarait récemment que "l’argent en provenance des émigrés avait bâti cent fois plus d’écoles, de routes et d’hôpitaux que la somme de toutes les aides étrangères". Ces transferts de capitaux permettent aux populations restées au pays d’augmenter leur capital disponible et donc, selon le processus vertueux décrit auparavant, de créer de nouvelles richesses, avec plus ou moins d’efficacité selon la qualité de leur cadre institutionnel.

Autre bénéfice collatéral : les échanges de personnes favorisent les échanges d’idées, entre populations des pays de départ et d’accueil. Ces idées échangées sont autant d’opportunités de démarrer de nouvelles affaires autour de nouveaux concepts, d’augmenter les savoirs communs, d’améliorer la capacité des uns et des autres à trouver de nouvelles solutions aux problèmes de l’existence, bref, d’augmenter la valeur nette du capital humain disponible. En outre, les émigrés en provenance de pays mal dirigés exportent vers leur pays d’origine des idées salvatrices sur la liberté, la démocratie, idées qui tôt ou tard forceront les autocrates en place à céder la place à des régimes plus respectueux des droits de l’homme... Et plus favorables à la création de richesses, donc réduisant les incitations à l’émigration de ses habitants.

L’immigration libre abaisse le coût social de l’immigration

Lorsque l’immigration était peu ou mal encadrée, les immigrants qui ne trouvaient pas leur place n’avaient pas la crainte de retourner chez eux, sachant qu’ils pourraient revenir. En outre, point n’était besoin de déraciner femme et enfants, que l’on pouvait retourner voir à intervalles réguliers. Aujourd’hui, il en va tout autrement. Un immigré clandestin qui a affronté un voyage en soute à bagages par -50 degrés, ou qui a emprunté 50 ans de son revenu annuel pour fuir son pays pour payer des filières de passage clandestines aussi coûteuses que risquées, cherchera coûte que coûte à pérenniser sa présence dans le pays d’accueil, à s’incruster même lorsque les conditions économiques sont mauvaises. Les états sont bien fats d’imaginer pouvoir contenir l’arrivée d’individus capables d’affronter de tels périls pour gagner leur « terre promise ». En outre, les sommes que l’immigrant doit rembourser à ceux qui ont financé son passage peuvent l’amener à participer à des activités illégales dont le coût pour la société est important.

Dans le cadre d’une immigration libre, toute personne (à quelques conditions restrictives énoncées plus loin), pourrait entrer sur le territoire national, avec ou sans visa, avec un passeport valide. Pour transformer un séjour touristique en séjour longue durée, une formalité simple impliquant un seul passage au guichet d’une mairie (ou d’une sous-préfecture) suffirait pour obtenir un titre de séjour légal permettant a la personne de s’employer, de circuler, de contracter, d’entreprendre, tant qu’il se montrerait respectueux des lois et des droits de propriété des tiers. Cette formalité devrait s’accompagner de la signature d’un engagement contractuel de l’immigrant comme quoi il aurait bien pris connaissance des obligations que suppose sa résidence (respect d’autrui, respect des lois, respect des droits de propriété, paiement des taxes liées à son activité, etc...), et aurait conscience des conséquences d’un non respect de ces engagements, a savoir au minimum l’expulsion et l’inscription sur une liste noire lui interdisant de revenir sur le territoire national, en plus des peines normalement encourues pour violation des lois.

Dans ces conditions, plus besoin de verser des sommes pharamineuses à des mafias de passeurs. Air France et ses collègues transporteurs bénéficieraient de cette nouvelle clientèle, et les sommes ainsi économisées par l’immigrant lui permettraient de financer sa « primo-intégrationprimo-intégration ». En outre, cet accueil apaisé laisserait à l’immigrant un bien meilleur souvenir qu’une galère sous l’essieu d’un camion, suivie de mois à se planquer dans des squatts insalubres.

Ajoutons que le contrat de « bonne conduite » conduirait l’immigrant à être très réticent à accepter un travail au noir, car il perdrait alors la faculté d’aller et venir librement de son pays d’origine vers son pays d’accueil, faculté hautement désirable pour tout immigrant. Aujourd’hui, seuls les travaux au noir sont ouverts aux clandestins, lesquels n’ont aucune incitation à les refuser, puisque de toute façon la libre circulation transfrontalière est pour eux un rêve inaccessible.

Enfin, les forces de police affectées à la lutte contre l’immigration clandestine et les commerces illicites qui en sont le produit pourraient être considérablement réduites, limitées à la lutte contre l’infiltration clandestine d’éléments hostiles, ce qui en général relève de la DST. Les coûts ainsi économisés pourraient utilement être redéployés sur la lutte contre d’autres délinquances de proximité aujourd’hui trop mal combattues.

Les risques : l’état providence dévalisé ?

L’un des reproches associés à l’immigration est qu’elle favoriserait nos déficits sociaux car certains immigrés ne viendraient que pour "toucher les allocations". L’expérience montre qu’aux USA, où l’immigration est moins contrainte que chez nous, la proportion d’immigrés émargeant aux divers programmes sociaux n’est guère différente de celle des américains « natifs ». Mais pour ce faire, il faudrait que certaines règles de fonctionnement de notre état providence soient revues, afin de réduire les éventuelles incitations à l’immigration « d’assistanat ».

L’acceptation des immigrants sur notre sol ne doit pas impliquer que les personnes établies (françaises ou pas) subventionnent leur arrivée. Aussi aucun avantage social ne doit il être obtenu avant que l’immigrant n’ait une certaine durée de présence, et donc de paiement de taxes ou de cotisations, sur le territoire. Ce principe est d’autant plus facile à appliquer que la protection dite sociale est privée(*), mais il doit être valide même lorsque ces prestations sociales sont fournies par des organismes publics. Aussi, pour un immigré de fraîche date, un « délai de carence » significatif doit être instauré pour bénéficier, par exemple, de l’école publique pour ses enfants, sauf à en payer le coût réel pour la collectivité.

Durant cette même période, il ne doit pas pouvoir bénéficier d’aide au logement (HLM et/ou APL), ni de la sécurité sociale hors médecine d’urgence, mais doit pouvoir souscrire une assurance privée pour compenser ce manque s’il l’estime nécessaire. Il doit bénéficier des services de la police ou des secours civils s’il est victime d’atteinte à ses droits fondamentaux, mais ne doit pouvoir bénéficier d’aucune prestation sociale pour laquelle il n’aurait ni cotisé ni payé les taxes afférentes, sauf à accepter de les payer par avance au moment de l’établissement du titre de séjour, ce qui lui permettrait de « racheter » sa période de carence. Le délai de carence s’appliquerait également au RMI et à toute autre allocation. Toutes ces limitations seraient naturellement connues de l’immigrant au stade de la signature du contrat d’entrée, et ferait l’objet d’une large diffusion dans les services consulaires français des pays d’où le visa d’entrée resterait obligatoire. Ce visa ne pourraît être refusé qu’à des personnes connues pour des activités criminelles, ou à des porteurs de maladies contagieuses.

Ainsi assuré qu’un immigrant ne serait pas immédiatement à la charge de la collectivité, une personne native du pays perdrait quelques raisons de nourrir de la méfiance vis à vis de ces personnes. Cela ne supprimerait pas toutes les tensions qui naissent des préjugés existant entre membres de communautés différentes, mais cela les apaiserait fortement.

D’autres challenges se poseraient à notre état providence du fait de l’immigration libre. Faudrait il maintenir le SMIC ? En effet, de nombreux candidats immigrants à faible qualification ne pourraient trouver un emploi si cette barrière subsistait, car ils ne seraient pas immédiatement assez productifs pour justifier une telle allocation de masse salariale de la part de leur employeur. Mais si le SMIC était supprimé ou fortement abaissé pour les étrangers, ne faudrait il pas l’abaisser dans les mêmes proportions pour permettre également aux français très peu qualifiés d’entrer sur le marché du travail ? Aux USA, l’expérience montre que si certains immigrants clandestins commencent leur carrière américaine sous le minimum fédéral (plus bas qu’en France), la plupart d’entre eux sortent rapidement de cette pauvreté (relative, comparée à leurs conditions de vie dans leur pays d’origine) , et dépassent largement le minimum fédéral rapidement après leur légalisation, voire avant, lorsqu’ils développent des aptitudes reconnues même sur un marché du travail underground (cf. observations de Nigel Harris, "thinking the unthinkable").

Dans une telle société où les immigrants doivent travailler pour s’intégrer, et n’ont guère d’autre solution que de partir ailleurs si il ne trouvent pas leur place, tout en sachant qu’ils pourront retenter leur chance ultérieurement s’ils ont été honnêtes, l’immigration ne serait plus une charge, mais une formidable opportunité de croissance, sous réserve que les politiques économiques et les lois en vigueur par ailleurs ne fassent pas obstacle à la concrétisation de ce potentiel.

Les risques : l’islamisme incontrôlable ?

On me répondra que libérer l’immigration aujourd’hui serait suicidaire, car cela permettrait à des flots d’islamistes prêts à en découdre avec l’occident d’investir notre territoire national.

C’est oublier un peu vite que les islamistes sont déjà forts présents, parfois, voire même souvent, de nationalité française, et que l’immigration contrôlée par l’état n’a pas empêché ce phénomène. Ajoutons, comme le notent moult observateurs, que Mohamed Atta et ses complices du 11 septembre 2001 ne sont pas entrés aux USA en traversant le Rio Grande à la nage, mais en obtenant un droit légal à l’immigration : les organisations terroristes savent jouer de notre législation.

Ceci dit, la menace existe, la mésestimer serait une erreur. Voyons quelques moyens de la circonscrire.

Le contrat d’entrée évoqué précédemment devrait naturellement prévoir que le fait de lutter activement (par exemple en endoctrinant des terroristes potentiels) contre les fondements éthiques de nos civilisations, à savoir le droit de liberté et de propriété des autres, vaudra au minimum expulsion immédiate, voire double peine le cas échéant. Mais il faudrait être naïf pour croire que le seul contrat d’arrivée apportera une réponse satisfaisante à la menace de l’islamisme militant : un terroriste potentiel se fond dans la population, masque ses intentions et attend son heure. Son repérage dépend de moyens d’investigation classiques qui sont ceux de la police et de services spécialisés de l’armée. Toutefois, le terrorisme a besoin d’activistes pour recruter sa chair à canons. C’est à ce niveau qu’il doit être possible d’agir, en infléchissant la structure des incitations qui aujourd’hui, pousse certains jeunes à s’engager dans la voie terroriste, au Pakistan ou ailleurs.

La société française doit retrouver le sens de ses valeurs, fondées depuis les lumières sur les principes de liberté d’action, d’opinion et d’expression, d’égalité en droit, et de responsabilité. Elle doit affirmer haut et fort que ces valeurs ne sont pas négociables et fongibles dans un relativisme culturel dévastateur. Les racines judéo-chrétiennesjudéo-chrétiennes et libérales de nos sociétés doivent être clairement assumées sans faux semblant.

Les immigrants pratiquant l’islam ou toute autre religion exogène, doivent clairement être prévenus que si leur pays d’accueil respecte leur droit à pratiquer leur culte de façon apaisée, ce qui signifie, en ce qui concerne l’islam, d’en oublier les préceptes guerriers, prosélytes et coercitifs qu’y trouvent les intégristes, il n’acceptera jamais que la religion serve de prétexte à porter tort aux autres habitants de notre pays. Et nous devons appliquer à quiconque violerait ces principes de simple bon sens la loi dans toute sa rigueur, malgré les cris d’orfraie qu’une telle intransigeance pourrait provoquer chez quelques professionnels de la bien-pensance prétendûment anti-raciste, puis les expulser après qu’ils aient purgé leur peine, au nom de l’application du contrat d’entrée qu’ils auront signé.

Si un immigrant quitte son pays aux conditions de vie difficiles pour venir chez nous, c’est qu’il accepte au minimum de coexister pacifiquement avec ceux qui l’accueillent. Gageons que la plupart d’entre eux, pouvant à loisir comparer les avantages et les inconvénients des modèles traditionnels dont ils seront issus, et un modèle de liberté respectueuse d’autrui offert par une société sûre de ses valeurs, franchiront un pas supplémentaire et choisiront, bien au delà de la coexistence pacifique, la voie de l’assimilation, comme le font les millions de personnes qui s’établissent chaque année aux USA. Quant à ceux qui voudraient imposer la viande Hallal dans les cantines des écoles publiques, l’interdiction de pratiques sportives mixtes, ou le bannissement d’enseignements scolaires mettant en scènes des épisodes religieux chrétiens, des petits cochons roses, l’holocauste ou toute autre thème honni des islamistes - liste d’exigences inacceptables non exhaustive - une fin de non recevoir absolue doit leur être opposée. Si ces personnes ne peuvent pas accepter de vivre dans une société qui n’applique pas ces préceptes, elles restent libres de partir. Et de revenir une fois revenues à de meilleurs sentiments, si elles n’ont pas violé la loi.

Il pourra m’être rétorqué que lorsque des islamistes forment une majorité de fait dans certains quartiers, ils peuvent imposer démocratiquement (ou par force) des décisions qui ne sont pas les nôtres. C’est oublier que dans une démocratie digne de ce nom, il y a des valeurs fondamentales de respect des droits d’autrui que même un processus démocratique ne peut éliminer. La démocratie n’est pas la liberté pour 50 loups de voter pour faire servir 10 gazelles au dîner, et ce principe doit être appliqué sans faiblir sur tout le territoire pour permettre à toutes les communautés, ethniques ou autres, de coexister et d’interagir en paix. Les sommes économisées à lutter de façon stérile contre l’immigration "non autorisée" doivent être en partie redéployées pour rétablir le règne des lois fondamentales de la déclaration de 1789, que notre république oublie hélas trop facilement ces derniers temps, sur les "quartiers sensibles" en quasi sécession de fait.

Cela ne ferait que rendre justice à la large majorité d’immigrants et à leurs descendants qui n’aspirent qu’à vivre honnêtement et pacifiquement, en bonne intelligence avec les autres communautés.

Appliquer sans faiblir la loi aux fauteurs de troubles, qu’ils agissent ou non sous un prétexte religieux, est une condition sine qua non de la réussite d’une politique d’immigration libre, et plus généralement du développement harmonieux et durable d’une société.

Conclusion

Une immigration libre, contractualisée et respectueuse des tiers, se montre supérieure en tout point au dispositif actuel où les états foulent au pied l’une des libertés pourtant fondamentale de l’individu, celle de circuler.

Réussir la transition au niveau national, européen, et mondial, d’une société où les mouvements sont fortement contraints, vers une liberté de circuler universelle, serait un extraordinaire facteur de pacification du monde, tout comme le développement des échanges commerciaux l’est déjà. Au delà des arguments techniques en faveur de cette libéralisation des flux migratoires, il en va de la perception morale que les populations des pays émergents peuvent avoir à notre encontre. De quelle moralité pourront à terme se prévaloir les pays riches s’ils se font les avocats de la libre circulation des biens et des capitaux mais contraignent les mouvements individuels ? Les humains valent ils moins que les dollars, les euros ou les écrans plats ? Comment pourront nous empêcher de susciter des ressentiments violents contre nos sociétés d’abondance si nous prétendons ériger des murs pour empêcher les déshérités de notre planète d’y accéder ?

Après le commerce libre, qu’il faut encore développer, la prochaine étape sur la voie du progrès universel est celle de la migration libre.



(*) footnote : naturellement, si les mécanismes de prévoyance et d’assistance aux plus démunis étaient privatisés, les problèmes de déficits des régimes sociaux imputables à l’immigration ne se poseraient pas. Mais cet article tente d’inscrire ses propositions dans le monde tel qu’il est et non tel que je pense qu’il devrait être.

(**) Lectures hautement recommandables, en Anglais  : "immigrants, your country needs them", par Philippe Legrain, "Open Borders, for immigrants as well", par Johan Norberg, et "thinking the unthinkable", par Nigel Harris.


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71 réactions à cet article    


  • Sophie (---.---.143.12) 28 mars 2007 13:27

    La France compte plus de 4 millions de chômeurs, c’est certain que l’arrivé massive de personnes maîtrisant mal les savoirs de base (calcul, écriture, langue d’origine), maîtrisant peu le français, sans qualification professionnelle, sans les certificats qui permettent d’exercer tel ou tel métier (cap coiffure, licences cariste, licences de soudure, fimo pour le transport, etc), étrangères à la culture du marché du travail français (intérim, cdd, cv/lettre de motivation, etc) et autres serait une chance ïnouï... On aurait du y penser avant !


    • Darkfox (---.---.141.125) 28 mars 2007 13:38

      Des idées certaines humanistes mais abhérente au vu de notre société. Une immigration libre tuerait les pays pauvres comme riches. Les pays pauvres voyant leur matières grises partir et les pays riches voyant une partie de leur capitale partir ailleur et avoir une surpopulation énorme. Il suffit de regarder la Chine qui doit réguler ses flux de migration interne sous peine de famine et de ne pouvoir faire face à se surcroit de population.

      Nous vivons dans un monde ou nous sommes priviligiés ... si vous souhaitez le faire partager, vous devez aussi accepter de perdre un partie de ce que vous avez. En France par exemple le flux de capital est déficitaire en faveur de la Chine par exemple. Celle ci améliore le niveau de vie de ces concitoyens (enfin pas toujours mais bon ) mais notre niveau de vie diminue... Idem pour l’Europe qui pour le moment est plus une machine à fric fait par les industriels et lobby pour eux mêmes. En effet, nous ne pouvons pas accepter la population de pays entier avec les mêmes lois et protections car si vous doublez de populations un pays ... il faut le double d ’encadrement, de route etc...

      Bref pour ma part je suis pour une immigration choisie comme c’est le cas dans les pays riches (Australie, Etat -uni , plusieur pays d’Europe etc...)


      • Algunet 28 mars 2007 13:48

        Article trop long

        Descriptif : est trop long pour paraître dans le cadre du journal. Nous vous encourageons vivement à le réduire en ciblant l’information essentielle afin que nous puissions le réexaminer au plus vite. A titre d’indication, un article doit comporter entre 3000 et 4000 caractères (espaces non comprises), soit environ 800 mots. Votre article comporte 27449 caractères et 4429 mots ! smiley


        • Vincent Benard Vincent Benard 29 mars 2007 19:25

          Leçon bien comprise ! vous avez tout à fait raison, faute de quasi débutant sur AV.


        • tvargentine.com lerma 28 mars 2007 13:53

          « L’immigration libre est la seule façon moralement acceptable d’envisager les flux migratoires »

          Votre pensée est vraiment réactionnaire,car c’est avant tout la misère et les dictatures qui font les flux migratoires d’aujourd’hui

          La liberté pour tous et une meilleure répartition des richesses dans les pays avec des droits pour chacun !


          • rioual (---.---.209.217) 28 mars 2007 20:58

            Mais bien sûr que le néo-libéralisme est un dogme réactionnaire.

            Le discours sous-entendu ici consiste à faire venir de la main d’oeuvre à très bon marché depuis les pays en voie de développement, en vue de contraindre les salaires à la baisse dans les pays développés. C’est ce modèle que suit le Royaume-Uni, notamment.

            Il s’agit donc bien de niveler par le bas l’ensemble des salaires de la planète, et pas du tout de relever le niveau de vie des migrants pauvres. A aucun moment n’est envisagé le développement des pays pauvres, d’ailleurs. Juste leur exploitation.

            Les libéraux tiennent le même discours depuis 2 siècles. Ce dogme a produit le colonialisme. Rien de bien neuf là-dedans, donc.


          • Jip 28 mars 2007 23:55

            @ rioual,

            comme le dit l’auteur, les USA, avec une immigration plus importante qu’en France, ont vu leur chômage diminuer, et ont profité d’une croissance et une hausse des revenus moyens des ménages plus élevée que chez nous.

            « A aucun moment n’est envisagé le développement des pays pauvres, ». Relisez l’article, l’auteur parle bien des pays pauvres. L’immigration est selon lui également favorable pour lui.

            Enfin monsieur, ce n’est pas parce qu’on est anti-libéral comme vous qu’on doit être de mauvaise foi.

            « le néo-libéralisme est un dogme réactionnaire ». En êtes-vous sur ? Je vous invite à voir mon article sur le libéralisme pour en discuter : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=20928


          • Vincent Benard Vincent Benard 29 mars 2007 22:16

            non - La venue d’immigrants constitue au contraire une opportunité de hausse dans l’échelle sociale des populations en place, à condition que l’économie du pays ne soit pas bridée par des politiques qui empêchent la création de nouvelles richesses, l’article est me semble t il suffisamment développé (voire trop long smiley ) sur ce point.

            Les nombreuses données citées par Cahuc et Zylberberg, ou Harris, ou Legrain, sont de ce point de vue incontestables.


          • Vincent Benard Vincent Benard 29 mars 2007 22:17

            la réponse précédente s’adressait bien sûr à Rioual, pas à Jip


          • seb59 (---.---.180.194) 30 mars 2007 08:55

            @ vincent bernard

            « La venue d’immigrants constitue au contraire une opportunité de hausse dans l’échelle sociale »

            N’importe quoi ! smiley

            La france en est l’exemple flagrant.

            Meme s’il n’est pas parfait, notre systeme economique et nos infrastructures (economiques, sociales, scolaires, technologiques) permettent quand meme le developpement sereint d’entreprises.

            Mais cela ne suffit pas car nous sommes soumis à la pression du marché, aux fluctuations economiques, au developpement des autres pays.

            L’immigration continue n’a fait qu’augmenter le nombre de personnes disponibles (et donc au chomage) de facon exponentielle, sature les systemes d’aides sociales, pose le probleme du logement des habitants, sans compter les soucis d’integration et de differences culturelles (parfois importantes).

            Votre approche se resume à :
            - faisons entre une main d’oeuvre bon marché
            - nivellons le marché du travail par le bas
            - et construisons une economie superliberale florissante

            Vous oubliez 3 choses :
            - La problematique logement, saturation des infrastructures etc...
            - les problemes d’integration et de « mixité sociale »
            - les chinois qui seront toujours plus nombreux et moins cher que vous

            Un pays c’est un peuple ! Nous ne sommes pas en train de remplir des bureaux.

            Je suis sur que vous etes pro-europeen, non ? smiley


          • Mateo (---.---.104.245) 30 mars 2007 20:27

            Pour information, les libéraux sont justement ceux qui ont combattu le colonialisme (ainsi que l’esclavage, la défense des syndicats etc., mais c’est une autre histoire), contre les conservateurs et une bonne partie des socialistes de l’époque (je parle ici du 19ème siècle). Voir par exemple la vie et l’oeuvre de Bastiat, une des grandes référence des libéraux. Une grande partie de son oeuvre est consultable ici :http://bastiat.org/fr/

            Lisez, critiquez, jugez ! Mais lisez d’abord.

            De plus, l’article affirme que justement l’immigration tirent non pas les salaires vers le bas mais vers le haut. Tu aurais peut-être dû le lire intégralement avant de le critiquer, tu aurais étais un tout petit peu plus crédible.

            Ceci étant dit, je ne suis tout de même pas d’accord avec l’article, qui, même si le discours est parfaitement censé, oublie certains points cruciaux, dont certains sont relevés par seb59, comme les problèmes d’infrastructure, de logement, d’intégration, le « choc des cultures » etc.

            Enfin, de grâce, évitez les poncifs maintes et maintes fois entendus du genre « l’ultra-néo-libéralo-capitalisme-au-service-des-méchants-patrons-envoyés-des-enfers », et renseignez vous sur ce qu’est le libéralisme.

            Pour en avoir une description de ce qu’est le libéralisme, quelques articles :

            http://www.u-blog.net/liberte/note/6867

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Libéralisme

            http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=20928 (cité dans les commentaires)

            Et si vous avez du temps pour lire « l’histoire » du libéralisme, voir ici : http://www.dantou.fr/liberalisme.htm Article plein d’humour ! :)

            On ne peut critiquer que ce que l’on connaît, sinon ce n’est rien d’autre que de la mauvaise foi.


          • un_passant (---.---.213.236) 28 mars 2007 14:11

            Il n’y a aucun problème avec l’immigration à partir du moment où l’on a une législation qui rappelle aux nouveaux venus la LOI.

            La loi en question étant à mes yeux celle pratique, de mémoire, par les USA, la Suisse, le Canada, le Luxembourg (et sans doute beaucoup d’autres) : Si vous n’êtes pas admissible en tant que réfugié politique, si vous êtes clandestin, si vous n’avez pas de travail et/ou si en plus vous commettez des actes délinquants _prouvés indubitablement_, voir pire, c’est DEHORS (et, idéalement, immédiatement, sans recours, sous 48 heures) ; quand à la nationalité, c’est sur demande pour les résidents majeurs ayant résidé 5 ans (il suffit d’avoir un titre de séjour en raison de votre travail dans le pays) et ayant un casier judiciaire VIERGE (surtout ce dernier point pour les clandestins litigieux) !

            Je n’ai rien contre les étrangers, mais il est hors de question que je les tolère s’ils commettent des actes délinquants (et jusqu’à preuve du contraire, est reconnue responsable toute personne pour laquelle le contraire n’est pas médicalement prouvé) quant aux parents de mineurs, ils sont responsables des conneries éventuelles de leurs gamins (avec toutes les conséquences imaginables).

            Et j’assume parfaitement.


            • non666 non666 28 mars 2007 14:44

              L’Enfer est basé de bonnes intentions.

              Vous etes de ceux qui construisent meme des autoroutes pour nous y mener...

              « L’immigration libre est la seule façon moralement acceptable d’envisager les flux migratoires »

              Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Vive Gengis Khan ! Bienvenu aux ayatollahs !

              Le jour de la liberation, les individus qui sont responsables de notre occupation, comme les envahisseurs, finissent tondus. Le degré de culpabilité n’est evidemment pas le meme chez les envahisseurs que les profiteurs de l’invasion. On peut meme dire que les « idiots utiles » (comme le disait ce cher Lenine) qui ont justifié l’invasion sont moins coupables que les profiteurs.

              Le resultat est la. Le bateau coule et recuperer d’autres nauvragés ne risquent que de precipiter notre fin a tous. A un moment donné il faut avoir des reflexes d’auto-defense.

              Mon Dieu , c’est facho de dire cela c’est sur ! J’ai honte, jevous l’avoue, mais je le dis quand meme, il va falloir arreter d’etre con a un moment donné.


              • N-Y (---.---.183.164) 28 mars 2007 15:21

                rectification sémantique : on ne dit pas immigration libre mais immigration subie. Soyons honnêtes, pour nous et pour ceux que nous aceuillons, faisons le choix de l’immigration choisie.


                • Aymeric (---.---.100.34) 28 mars 2007 16:45

                  +1 pour Algunet

                  Article très interressant si on prend la peine de le lire jusqu’au bout.

                  Les commentaires négatifs ci dessus montrent bien que leurs auteurs n’ont pas lu jusqu’au bout l’article.

                  Il y est décrit avec beaucoup de détails (trop sans doute vu la longueur de l’article) comment lutter contre les prétendus effet négatifs d’une libéralisation des flux migratoire :
                  - Pas de SMIC pour les immigrés
                  - Délai de carrence avant de pouvoir bénéficier du système social
                  - Libres allers-retour à leur pays tant qu’ils ont un emploi légal (pas au noir) dans le pays d’acceuil.
                  - Et j’en passe...

                  @l’auteur : Un version plus courte de l’article, et en mettant en avant d’abord les moyens de lutter contre les risques, et je pense que cet article serait très bien noté.


                  • rioual (---.---.209.217) 28 mars 2007 21:02

                    Le discours sous-entendu ici consiste à faire venir de la main d’oeuvre à très bon marché depuis les pays en voie de développement, en vue de contraindre les salaires à la baisse dans les pays développés. C’est ce modèle que suit le Royaume-Uni, notamment.

                    Il s’agit donc bien de niveler par le bas l’ensemble des salaires de la planète. A aucun moment n’est envisagé le développement des pays pauvres, d’ailleurs. Juste leur exploitation.

                    Les libéraux tiennent le même discours depuis 2 siècles. Ce dogme a produit le colonialisme. Rien de bien neuf là-dedans, donc.


                  • Mateo (---.---.151.243) 30 mars 2007 14:03

                    Pour information, les libéraux sont justement ceux qui ont combattu le colonialisme (ainsi que l’esclavage, la défense des syndicats etc., mais c’est une autre histoire), contre les conservateurs et une bonne partie des socialistes de l’époque (je parle ici du 19ème siècle). Voir par exemple la vie et l’oeuvre de Bastiat, une des grandes référence des libéraux. Une grande partie de son oeuvre est consultable ici : http://bastiat.org/fr/ Lisez, critiquez, jugez ! Mais lisez d’abord.

                    De plus, l’article affirme que justement l’immigration tirent non pas les salaires vers le bas mais vers le haut. Tu aurais peut-être dû le lire intégralement avant de le critiquer, tu aurais étais un tout petit peu plus crédible.

                    Ceci étant dit, je ne suis tout de même pas d’accord avec l’article, qui, même si le discours est parfaitement censé, oublie certains points cruciaux, dont certains sont relevés par seb59, comme les problèmes d’infrastructure, de logement, d’intégration, le « choc des cultures » etc.

                    Enfin, de grâce, évitez les poncifs maintes et maintes fois entendus du genre « l’ultra-néo-libéralo-capitalisme-au-service-des-méchants-patrons-envoyés-des-enfers », et renseignez vous sur ce qu’est le libéralisme.

                    Pour en avoir une description de ce qu’est le libéralisme, deux articles :

                    http://www.u-blog.net/liberte/note/6867

                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Libéralisme

                    On ne peut critiquer que ce que l’on connaît, sinon ce n’est rien d’autre que de la mauvaise foi.


                  • Leonard (---.---.36.15) 28 mars 2007 17:00

                    Effectivement, bien trop long.

                    Je vais en croire Aymeric sur les points qu’il a releve qui sont effectivement interessants. D’ailleur plusieurs pays en europe ont ces dispositions.


                    • René (---.---.164.60) 28 mars 2007 17:10

                      « Il n’est de richesse que d’homme » a écrit Jean Bodin. En effet si les immigrés qui viennent en Europe ne sont pas des travailleurs potentiels mais essentiellement des chômeurs immigrés, je ne vois pas où est l’intérêt du pays « d’accueil » (qui dit accueil entraîne que l’accueillant est d’accord que l’on vienne chez lui). De toute façon les Européens doivent pouvoir accepter ou refuser l’immigration selon leur intérêt et non selon l’intérêt des immigrants potentiels. Arrêtons de nous gargariser avec la pensée unique et les grandes idées généreuses que nous n’avons plus les moyens d’appliquer. Si l’immigration était une chance pour la France comme l’avait dit il y a 20 ans l’innérable M. Stirn...(appelé encore l’andouille de Vire dont il était l’élu) et bien la France serait un pays de cocagne...


                      • Vincent Benard Vincent Benard 29 mars 2007 19:30

                        @ René : Si l’immigré est libre d’aller et venir, qu’il s’aperçoit qu’il ne peut pas trouver de travail, et qu’il n’a droit à aucune aide sociale, alors il va voir ailleurs ou il repart chez lui.

                        Dans le système actuel, il a dû tellement en baver pour entrer que de toute façon il est incité à « s’incruster » quitte à accepter de se faire exploiter par des employeurs au noir, ou pire.


                      • mcm (---.---.121.120) 28 mars 2007 18:06

                        La longueur de l’article ne sert qu’à mieux faire avaler le postulat de base erroné ! Le dernier chapitre sur l’islam cloture prévisiblement l’article bancal !

                        Voici deux extrait très savoureux :

                        « Ajoutons, comme le notent moult observateurs, que Mohamed Atta et ses complices du 11 septembre 2001 ne sont pas entrés aux USA en traversant le Rio Grande à la nage »

                        1) L’auteur croit vraiment ce qu’il dit ? 2)Il a abusé d’exomil ? 3)Un idéaliste naïf ?

                        Les 3 mon général !!!


                        • Briseur d’idoles (---.---.168.138) 29 mars 2007 22:34

                          Répéter inlassablement ce que les bourricots disent...

                          Vous n’avez rien d’autre à faire de vos journées ?


                        • Milla 29 mars 2007 22:53

                          @ Briseur d’idoles

                          tu vas te calmer toi... ou je te mets la fessée...

                           smiley Milla


                        • DANIEL (---.---.176.218) 28 mars 2007 18:11

                          @auteur

                          Votre article est interressant en ce qu’il met en relief tous les poncifs et toutes les idées reçues sur l’immigration « libre » .

                          On en oublierait presque que 400000 étrangers (entre légaux et illégaux) s’installent chaque année en France. Avec tout ça , selon vos théories, on devrait crouler sous le plein-emploi.

                          Enfin votre article illustre bien la sainte alliance entre la pseudo gauche immigrationniste (cette gauche qui ne peut plus piffer l’ouvrier français de base, trop beauf, trop humain) et le libéralisme sauvage...

                          Laissez venir à moi les ouvriers bien tendres qu’on logera « plus tard » , qu’on paiera bien « plus tard »....


                          • Rubin Sfadj Rubin Sfadj 28 mars 2007 19:37

                            Bravo pour cet article courageux, surtout par les temps qui courent.

                            Vous avez évidemment raison sur le fond. Votre exposé est plein de bon sens — le bon sens véritable, celui qui bouscule les idées reçues. Mais vous vous attaquez à l’un des préjugés les plus indécrottables en France.

                            Vous démontrez que le libéralisme est plus qu’une doctrine économique honnie en France.

                            Il y a quelques années, seuls les sympathisants du Front national auraient porté les attaques formulées par vos commentateurs. La lepénisation des esprits est un phénomène bien réel...


                            • La mouche du coche La mouche du coche 28 mars 2007 21:25

                              @ l’auteur,

                              Votre article prônant l’immigration « libre » vient curieusement d’un « libéral » quand je remarque pour ma part qu’elle est un des fondements du marxisme : L’internationale ! Les marxistes sont contre les frontières et veulent le rassemblement des prolétaires.

                              Je suis donc heureux de voir réapparaitre cette belle idée chez les gens de votre sensibilité. smiley

                              j’y suis pour ma part favorable depuis longtemps, (je précise que le libéralisme me sort par les yeux) car j’ai remarqué que l’ouverture des frontières entre les pays d’Europe n’a créé aucune des « invasions » tant redoutées par ceux qui s’y opposent, malgré les importantes disparités des salaires entre nos pays.

                              C’est à mon avis un fantasme que l’on ne constate pas dans la réalité.


                              • Rocou (---.---.231.20) 31 mars 2007 14:32

                                « Votre article prônant l’immigration »libre« vient curieusement d’un »libéral« quand je remarque pour ma part qu’elle est un des fondements du marxisme : L’internationale ! Les marxistes sont contre les frontières et veulent le rassemblement des prolétaires. »

                                Cela n’a rien de curieux, la libre circulation des personnes est une revendication libérale (par définition). Communisme et libéralisme ont d’ailleurs beaucoup de point communs puisqu’ils partagent la même vision de la vie en société : la coopération volontaire entre individus. Les libéraux les plus radicaux sont anarchistes. La différence fondamentale vient de la notion de propriété. La propriété privée est la base de la philosophie libérale alors que le communisme la nie.

                                Nier la propriété privée, c’est nier, refuser la liberté. Pour en revenir à l’immigration, chez moi, dans ma propriété, je suis libre d’accueillir qui je veux. Quand la propriété est bridée ou niée, ce n’est pas moi qui décide qui je peux accueillir, ce sont les représentants de la collectivité. Exit donc la liberté.

                                Par conséquent quand quelqu’un tente de juguler l’immigration il s’attaque à la liberté. Celle du candidat à l’immigration et celle de ceux qui l’accueillent.


                              • Ar Brezhonneg (---.---.126.212) 28 mars 2007 21:30

                                Très intéressant cet article, même s’il n’est pas synthétique....

                                Seulement, sur le fond il y a un très très gros problème : c’est celui de la submersion, puis celui de la substitution d’une population par une autre...

                                Dans ce cas je crains que l’on reviendra très vite aux « fondamentaux »....

                                Il n’est pas du tout certain que le bon « peuple de France » (vous savez, Celui dont parlait déjà les « anciens » : Diodore de Sicile, Poseidonios, Cesar et quelques auteurs plus récents qui rapportent la douce sauvagerie de nos ancêtres...) n’accepte de disparaitre comme cela du jour au lendemain, sans réaction aucune, avec disparition de son Histoire, de sa littérature, ses monuments détruits ou pillés.... Au profit de qui ? De quoi ?

                                Vous voyez ce que cela donne au Nigéria par exemple ???? En Cote d’Ivoire, dans certains pays d’Amérique centrale ou du Sud ?

                                Vous voulez « tuer » la France ? Vous croyez peut-être que cela se passera tout seul ? Mais sortez donc de votre chambre ou de votre bureau !.... Cessez donc de lire le « Monde » et autres irréalités ! Visitez les banlieues en tenue de « crash ». Ecoutez ce qui se dit (dans un francais appoximatif)... Regardez, observez, et comprenez ce qui se fait aujourd’hui dans certains endroits (certaines banlieues) !... Circulez la nuit sur les routes de campagne (pas dans une voiture ! mais à pied et en treillis de camouflage avec des jumelles de nuit, vautré dans les taillis et les fossés) : observez et écoutez aussi..... A l’obscure clarté des étoiles, il vous arrivera souvent de remarquer d’étranges bipèdes qui se proménent, qui rodent en quête de quelques mauvais coups dans les villas , maisons et fermes isolées sans défense, puis qui repartent en BMW à toute allure !...

                                Non ! depuis que les frontières de France ont été abattues, depuis que nous ne sommes plus les maîtres de notre sort (si c’est possible !) nous sommes un pays qui est en train de faire naufrage, et pas seulement du point de vue économique ! Pays trahi par ses soi-disant élites.

                                Alors, les « fondamentaux » ne sont plus très loins....


                                • mike57 (---.---.209.246) 28 mars 2007 21:33

                                  La seule solution actuellement serait de passer à l’immigration zero.Puis de passer à la phase d’expulsion massive. Qui a dit que l’on devait obligatoirement importer annuellement 10 000 ou 100 000 immigrants.Pour construire des logements ? pour qui, pour eux ? La on se mord la queue.


                                  • jp (---.---.215.70) 28 mars 2007 22:00

                                    Je m’en vais supporter l’auteur de cet article que je trouver plutôt bien argumenté.

                                    Quel pays n’est pas prospère économique sans immigration ? Certains me répondront le Japon (ils bloquent l’immigration à cause de leur énorme problème de place, dépendance extérieure alimentaire etc.).

                                    Si nos 4 millions d’immigrés (après, selon certaines sources extremistes plus ou moins folles, on atteint les 10, 20 ou même 25 millions) étaient nocifs pour l’économie, ne serait-on pas entré en crise économique ? (j’appelle une crise une crise, pas un ralentissement de croissance comme on le vit actuellement) Si tel est le cas, je vous renvoi à un autre article sur l’immigration, rapidement résumé à : contre l’immigration, favorable aux 35h (car les immigrés piqueraient l’emploi des « vrais français », et donc à ce moment là les 35h seraient une bonne solution car division entre tous les individus de la « dose » de travail à effectuer)

                                    Sur l’internationalisation, les libéraux sont aussi pour un « libre-échange », « libre circulation des hommes, capitaux, marchandises » etc. :)

                                    Après, l’immigration libre parfaitement c’est peut être aller trop loin, mais dans la théorie c’est extremement interessant.


                                    • seb59 (---.---.180.194) 29 mars 2007 09:34

                                      @ jp

                                      La crise economique est deja là, elle est seulement masquée par la dette qui augmente.

                                      Encore quelques temps, et la france connaitra la meme crise que l’argentine si l’on ne fait rien !


                                    • C.C. (---.---.57.248) 29 mars 2007 01:05

                                      Article franchement intéressant car il présente un point de vue vraiment original. En ces temps où l’on est submergé par les scribouillards qui ne peuvent s’empêcher de nous asséner les tracts de leur candidat, ça fait du bien.

                                      Pour tester le concept, je vous propose qu’on s’invite tous chez Vincent vendredi soir. Je pars de paris, qui veut partager ma voiture ? smiley


                                      • Sophie (---.---.143.12) 29 mars 2007 09:29

                                        « les USA, avec une immigration plus importante qu’en France... »

                                        Juste les USA importent de la mains d’oeuvre très bon marché et corvéable pour bosser dans l’agiculture (les oranges en Floride, fruits et légumes en Californie), et pour occuper tous les boulots « pourris », car étant en plein emploi, les nationaux et résidents occupent d’autres emplois.

                                        Ensuite, ils ont une politique d’immgration plus que choisie via green card et autres), mieux vaut être diplomé par exemple !


                                        • seb59 (---.---.180.194) 29 mars 2007 09:32

                                          @ l’auteur

                                          Cet article est une aberation totale.

                                          Quelle grande idée : accepter tout le monde, et leur trouver du travail, un logement, le chomage ou le RMI, leur donner les aides sociales, la securité sociale etc...

                                          Un article d’agoravox disait qu’il y avait 850 millions de pauvres dans le monde. Je propose qu’on les accepte tous en france et qu’on les heberge chez vous ! smiley

                                          Et qui va financer tout cela ?

                                          Combien cela va t’il faire de chomeurs ?

                                          Comment va t’on les integrer ?

                                          A quoi va ressembler notre pays apres ?

                                          Vous trouvez qu’on n’est pas deja assez laxistes ?


                                          • Vincent Benard Vincent Benard 29 mars 2007 21:47

                                            @ algunet : effectivement, l’article est trop long, seb59 ne l’a pas lu jusqu’au bout smiley

                                            @ seb59 & autres : si vous aviez lu ce texte trop long, vous y auriez vu qu’il était hors de question de « accepter tout le monde, et leur trouver du travail, un logement, le chomage ou le RMI, leur donner les aides sociales, la securité sociale etc... »

                                            Je dis bien : délai de carence long pendant lequel l’immigrant n’a droit à aucune contribution financée par le contribuable (hormis l’aide de la police s’il est porté atteinte à sa personne ou ses biens, et la médecine d’urgence s’il est en danger, on n’est pas des chiens...)

                                            Il est totalement fantasmatique de croire que, sous un tel régime, les pauvres vont nous submerger : ils ne viendront et ne resteront que si la conjoncture est porteuse.

                                            En effet : 1- ils ne seront pas incités à venir « n’importe quand », quand une occasion se présente de passer les frontières, car ils pourront le faire quand ils auront une chance que ce soit productif.

                                            2- Si un trop grand nombre d’immigrants arrive par rapport à la capacité du capital en place de fournir du travail, rien ne les retiendra de repartir (car ils pourront retenter leur chance plus tard) et rien ne les incitera à rester (pas de travail, pas d’aide sociale, pas de quoi vivre...)

                                            On peut imaginer d’améliorer le système en obligeant les immigrants à provisionner le coût d’un voyage retour pour le cas où ils ne pourraient trouver à travailler. Cette provision ne serait rendue qu’à épuisement du délai de carence.

                                            3 - Malgré la longueur de cet article, j’ai omis de préciser que les propositions que je fais marcheront d’autant mieux qu’un grand nombre de pays riches feront de même. M’apprendra à écrire la nuit...

                                            4 - « A quoi va ressembler notre pays après » : je dirais que quand tous les français dynamiques seront partis de notre pays, le monde ressemblera à la France smiley ! Sinon, la plomberie des salles de bains sera polonaise, et notre maçonnerie Balte.

                                            5 - Plus sérieusement, en régime de migration libre, les migrants hésitent moins à retourner au pays une fois un peu de pécule amassé, puisque le mouvement inverse reste facile. Ils peuvent ainsi mettre à profit leur expérience d’un pays riche pour monter une petite affaire sur place, qui permettra à leur pays d’origine de progresser, et ainsi de réduire l’incitation à l’émigration... Processus vertueux, mais lent.

                                            6 - Pensez vous que tous les pays qui aujourd’hui accueillent des jeunes français qui fuient la médiocrité présente devraient instaurer des barrières plus sévères pour préserver leur identité culturelle ?


                                          • seb59 (---.---.180.194) 30 mars 2007 15:30

                                            @ vincent bernard

                                            Je suis d’accord avec vous sur le principe de limiter les aides des nouveaux venus, c’est la moindre des choses.

                                            Mais nous avons deja 4 millions de chomeurs. Notre economie ne va pas bien.

                                            Pourquoi amener encore du monde ? Amener plus de travailleurs ne va pas creer du travail !!!


                                          • Rocou (---.---.231.20) 31 mars 2007 14:43

                                            Il est évident que plus de monde amène plus de travail puisque cela génère des besoins. En outre il est absurde de croire que chaque individu ne produit que la richesse dont il a besoin pour survivre. Mis à part les assistés qui se satisfont de leurs conditions, tout individu travaille a améliorer son ordinaire et son confort et par conséquent créée davantage de richesses qu’il n’en consomme.


                                          • Bois-Guisbert (---.---.49.255) 29 mars 2007 10:55

                                            Il y a deux bonnes raisons de ne pas réfuter le texte de M. Benard :

                                            — La première tient au fait qu’on ne peut pas distinguer s’il s’agit de la provocation d’un « canulardeur », aux faux airs de Jacques Villeret, ayant pris la peine de se doter de références plus ou moins prestigieuses, ou d’un dogmatique halluciné, incapable de traduire dans la réalité concrète les conséquences de ses théories.

                                            — La seconde ressortit à l’impression que donne M. Benard de se désintéresser des réactions que suscitent sa plaisanterie (très moyennement drôle) ou ses délires.

                                            Afin d‘étayer, tout de même, ma critique initiale, j’observerai simplement que M. Benard, apparemment obnubilé par des considérations économiques, inspirées d’exemples lointains, non transposables en Europe, ne se soucie à aucun moment des conséquences humaines, sociales et environnementales, d’un afflux de masses primitives et semi-primitives, pour lesquelles il n’existe déjà pas, et il n’existera jamais, de structures d’accueil fussent-elles du médiocre niveau de celles que le HCR entretient dans les pays sous-développés.

                                            Ne parlons pas, évidemment, de logements décents et salubres, qui sont déjà en nombre très insuffisans pour les populations actuelles...

                                            P.S. - Si j’ai des doutes quant aux motivations de M. Benard, je n’en ai aucun à propos de la santé mentale de ceux qui volent, de bonne foi, à son secours smiley


                                            • Vincent Benard Vincent Benard 29 mars 2007 21:58

                                              > « afflux de masses primitives » - sans commentaire

                                              > Faux airs de jacques villeret : Vous m’invitez à un dîner ? méfiance...

                                              > « dogmatique halluciné etc... » : Et les conséquences concrètes des pratiques actuelles, vous les trouvez merveilleuses ? Quiconque propose une rupture ne peut être que dogmatique et halluciné ?

                                              > « Si j’ai des doutes quant aux motivations de M. Benard, je n’en ai aucun à propos de la santé mentale de ceux qui volent, de bonne foi, à son secours » : vous vous complaisez dans l’attaque ab hominem... rien à ajouter.


                                            • Bois-Guisbert (---.---.49.255) 30 mars 2007 00:55

                                              « afflux de masses primitives » - sans commentaire

                                              Je comprends ça. J’imagine que, comme moi, vous les avez longtemps côtoyées dans leurs biotopes.

                                              Faux airs de jacques villeret : Vous m’invitez à un dîner ? méfiance...

                                              Dans le Dîner de con, les vrais cons sont ceux qui sont capables de se divertir avec LE con. Moi, une larve comme Pignon, je la supporte 90 secondes. Et pas à ma table, dans l’ascenseur ! Ce qui fait que j’ai quitté la salle de cinéma après une quarantaine de minutes !

                                              « dogmatique halluciné etc... » : Et les conséquences concrètes des pratiques actuelles, vous les trouvez merveilleuses ?"

                                              Toujours plus que l’invasion de 15 millions de pouilleux, déboulant de tous les coins pourris de la planète, une main devant une main derrière... Sans billet de retour, parce qu’est-ce que c’est que cette immigration libre sous conditions... Vous n’êtes même pas cohérent avec vous-même...

                                              Quiconque propose une rupture ne peut être que dogmatique et halluciné ?

                                              Si c’est tout ce que vous avez à proposer comme rupture...

                                              vous vous complaisez dans l’attaque ab hominem... rien à ajouter.

                                              Comme je ne sais pas encore si vous êtes un farceur, je suis bien obligé de dire tout le mal que je pense de ceux qui vous prennent au sérieux...


                                            • Bois-Guisbert (---.---.49.255) 30 mars 2007 01:03

                                              J’ajoute, parce que votre économiste péruvien était assez mal placé pour le comprendre, que les pays qui n’ont pas décollé économiquement sont ceux dans lesquels les ressources humaines sont d’une qualité désastreuse !

                                              Il est sans doute politiquement correct de chercher plus loin, mais c’est aussi complètement stupide.


                                            • Maxime (---.---.22.88) 29 mars 2007 11:38

                                              Oh putain !

                                              AUX FOUS !!!!!!!!!!!!! mais comment on peut écrire des trucs pareils.


                                              • Calmos (---.---.253.132) 29 mars 2007 12:05

                                                S’il suffisait de faire un article de 3 m de long (j’ai mesuré !) pour etre convaincant ; c’est raté !!!

                                                La France : 5 millions de chomeurs

                                                La France : 10 millions d’immigrés dont la moitié clandestins

                                                Il n’y pas a sortir de çela....Toute argumentation qui ne tient pas compte de cela fait dans l’utopie

                                                Refaites nous un article de 30 cm de long pour nous prouver le contraire .

                                                Bon courage !


                                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 29 mars 2007 12:11

                                                  Excellent plaidoyer. Il est absurde et qui plus est liberticide d’opposer la liberté de circuler des capitaux, des marchandises et des informations et de l’interdire aux personnes. De plus une telle interdiction ne concerne que les pauvres à l’exclusion des riches et les pauvres issus des pays les plus défavorisés, à l’exception des moins pauvres des pays favorisés etc. La liberté est universelle ou n’est pas un droit.

                                                  Sur la plan économique tous savent que sans l’immigration l’économie des pays dits développés s’effondrerait, sans parler des nounous qui, dans nos pays, permettent aux femmes des grandes métropoles de travailler .

                                                  Un seul bémol concerne la question du droit à l’éducation des enfants qui ne doivent en aucun être victimes, du point de vue de leur liberté (et celle du savoir est constitutive), de la situation de leurs parents. Le droit des parents n’est pas assimilable à celui des enfants car ceux-ci ne sont pas la propriété de ceux-là. D’autre part nous savons aussi que le renouvellement des générations n’est pas assuré chez nous, sans les enfants d’immigrés...

                                                  L’interdiction des migrations humaines est de toute façon une stupidité historique ; autant interdire l’espèce humaine elle-même ou la loi de la gravitation !


                                                  • pinson (---.---.13.90) 29 mars 2007 19:00

                                                    Cher professeur Reboul,

                                                    Dans un autre de vos cours magistraux sur un autre fil, vous disiez qu’on distingue très bien le patriotisme de gauche du patriotisme « de droite ».

                                                    A la lecture de votre derniere contribution, je confirme : on voit très bien la différence. Le patriotisme de gauche selon Reboul consiste à ouvrir les bras (et quand je dis les bras...) à tous les intrus du monde , quel qu’en soit le prix, au nom de la liberté de circulation.

                                                    Cette frénésie d’ouverture à l’invasion vous amène même à approuver un exercice de délire ultralibéral que j’aurais cru être aux antipodes de vos convictions.

                                                    Ce qui vous amène même à vous extasier devant ce nouvel esclavagisme qui consiste à employer des africaines au noir (si j’ose dire) pour garder les enfants des bourgeoises.

                                                    J’habite une commune très bourgeoise où cette pratique fleurit et je peux vous dire que la sortie des écoles ressemble plus à une scène d’« Autant en emporte le vent » qu’à la société sans classe.

                                                    Bref, selon le professeur Reboul, le patriotisme de gauche consiste à ne pas avoir de Patrie, ou en tout cas à ne pas la défendre. Comme ça, c’est clair !

                                                    Je suppose que pendant la dernière guerre vous auriez accueilli les allemands à bras ouverts : après tout, c’était une migration humaine comme une autre et la théorie de l’espace vital n’est en somme qu’une forme ultime de libéralisme bien compris.

                                                    J’aime bien aussi les certitudes assenées du genre « tout le monde sait que sans les immigrés, nos économies s’effondreraient », « tout le monde sait que le renouvellement des générations n’est pas assuré sans les immigrés ».

                                                    Cessez donc de prendre vos très conformistes assertions pour des vérités universelles

                                                    Non, « tout le monde » ne le sait pas, « tout le monde » ne le pense pas,« tout le monde » ne le croit pas inévitable ni même utile.

                                                    « Tout le monde » ne vit pas dans l’univers des pensées abstraites et nous sommes encore assez nombreux à savoir ce que c’est que d’appartenir de tout son sang et de toute son âme à un peuple bien précis, à un pays bien précis qui méritent de perdurer, qui méritent d’être défendus.

                                                    Nous sommes encore assez nombreux à savoir que le patriotisme est un pessimisme actif, que la Patrie est d’abord un territoire et que le territoire qui est mien n’est pas tien. C’est la Loi de toutes les sociétés aussi bien humaines qu’animales, faute de quoi elles disparaissent.

                                                    Et nous sommes encore assez nombreux à être conscients qu’il y a des discours pseudo-humanistes, qu’ils soient de gauche ou libéraux, qui ne sont que l’alibi d’un renoncement à vivre, d’un désir de sortir de l’histoire, d’une peur d’affronter l’adversité, bref, d’une profonde lâcheté morale.


                                                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 29 mars 2007 21:52

                                                    Vous confondez travail au noir et travail des femmes noires ; autant je suis pour l’accueil de tous ceux qui viennent travailler chez nous autant je refuse le travail au noir auquel sont obligés de se soumettre les travailleur désignés comme clandestins, parce qu’interdits de travailler légalement.

                                                    Être pour l’immigration et contre l’escalavage dont vous parlez est tout à fait cohérent avec mon libéralisme social.

                                                    Quant à la patrie je n’utilise pas ce mot, mais celui de nation anti-nationaliste. Je ne fais pas l’amalgame entre la nazisme e l’occupation militaire et le fais que des personnes pacifiques vienne travailler chez nous et pour nous

                                                    Si vous ne voyez pas la différence, c’est probablement que vous faites des immigrés des ennemis qui veulent nous réduire en esclavage, ce qui est contradictoire avec ce que vous dites de la situation des immigrés sans-papier en effet scandaleuse dont nombre sont issus de populations que notre pays a utilisées et exploitées comme colonisées pendant plus d’un siècle pour certaines d’entre elles (faire suer le burnout !).


                                                  • Bois-Guisbert (---.---.49.255) 29 mars 2007 12:55

                                                    L’interdiction des migrations humaines est de toute façon une stupidité historique...

                                                    Ca, c’est sûr. Mais ce qui n’est pas stupide, c’est d’opposer une guerre inexpiable aux migrateurs.

                                                    Des coups ça marche (Champs catalauniques, Poitiers, Reconquista, Mau Mau, fellouzes...), des coups ça marche pas (Anatolie, Berbérie Australie, Amériques - cent exemples - du haut en bas, et d’est en ouest -, Liban, Sri Lanka, Kosovo...).

                                                    Reboul, lui, il a fait son choix, déjà : c’est le Maghreb de Tamanrasset à Dunkerque...


                                                    • Arabal (---.---.67.93) 29 mars 2007 15:41

                                                      Quelques réactions par rapport à l’article :
                                                      - Trop long
                                                      - Théoriquement faux car uniquement envisagé sur le plan économique. Or toute théorie économique poussée au systématisme conduit au contraire de l’effet recherché et de plus à de graves déséquilibres sociaux (cf keynésianisme, monétarisme, FMisme,). Il peut au mieux constituer un éclairage sur les idées, mais cependant il est :
                                                      - Intellectuellement aberrant en ce qu’il ne tient pas compte des aspects sociaux (culturels notamment) et religieux, qui viennent « au-dessus » de l’économique. L’article utilise de plus le concept d’immigration sans faire aucune différence entre les différents modèles d’immigration (assimilation / intégration). A niveau d’immigration égal, les deux solutions ne sont pas équivalentes. Par rapport à la question religieuse, je soutiens qu’à grande échelle, l’islam pose des problèmes vraiment sérieux à la France. On voit bien le rôle des différences culturelles, sociales et religieuses dans l’inassimilation de certaines populations étrangères.
                                                      - Inadéquat à la réalité. Immigration libre veut en effet dire que le procédé marche dans les deux sens. Allez émigrer au Maghreb ou au Moyen-Orient et demandez-y les mêmes droits civiques, sociaux et religieux. Si en plus par malheur vous êtes chrétien vous pouvez courir. D’ailleurs, les Emirats Arabes Unis et autres Etats du Golfe ont bien compris l’intérêt qu’il y a à faire venir des Philippins, Sri Lankais et autres mal payés pour assurer les travaux les plus pénibles. Seulement ce n’est pas de l’immigration c’est la forme moderne de l’esclavage.
                                                      - Adopter des politiques telles que présentées constitue pour les pays d’émigration une incitation à la gestion corrompue. Ces dirigeants n’ont à l’heure actuelle pas les moyens ou la volonté de s’occuper de manière responsable de leur peuple. Seulement en ayant des garanties sur cela peut-on mener une juste politique d’immigration et d’aide au développement... Il faut aider l’Afrique à trouver son modèle de développement, car elle en a nécessairement un. Seulement ça prend plus de temps que d’asséner des slogans.
                                                      - Si toutes les contributions de vos think tanks sont du même acabit, et si vous détenez une influence à Bruxelles, ça fait un peu peur pour l’Europe de demain.
                                                      - En accordance avec le principe de maxime de la morale universelle, j’en déduis enfin que vous êtes prêt à émigrer ailleurs, sans en espérer un gain financier naturellement, pour aller apporter vos idées brillantes à un de ces pays qui se demandent vraiment ce qu’ils vont pouvoir faire de leur population. J’espère que vous êtes prêt, car sinon vous me feriez penser aux prof de Sciences Po qui font des rapports au Premier ministre sur la crise du logement, tout en étant confortablement logés sur la Rive Gauche

                                                      J’ai été trop long smiley cf 1)


                                                      • Arabal (---.---.67.93) 29 mars 2007 16:02

                                                        Correction. L’auteur aborde en effet à la fin la question assimilation / intégration. Autant pour moi, d’autant plus que la position qu’il adopte paraît sensée. Cependant il se contredit, car elle ne l’est que pour un pays qui maîtrise effectivement son immigration. Elle est évidemment inapplicable à partir du moment où les équilibres sociaux sont modifiés EN PROFONDEUR par l’arrivée de populations immigrantes. Regardez ce qui se passe tous les jours. Aujourd’hui l’Etat français est secoué en profondeur (regardez les mouvements musulmans qui visent à acquérir des droits sociaux particuliers, comme vous le dites justement, cantines, piscines etc.)


                                                      • Milla 29 mars 2007 22:51

                                                        @ l’auteur et S.Reboul

                                                        Georges Lemaître,

                                                        spécialiste de l’immigration à l’OCDE

                                                        Sources : économie matin

                                                        Quels pays européens gèrent le mieux leur"politique d’immigration ? Le Royaume-Uni et la Suisse. Les deux pays mènent une politique d’immigration active et attirent de façon équilibrée à la fois une population immigrée qualifiée et non qualifiée. Une politique qui répond aux besoins en main d’oeuvre de leur économie florissante et fait face au vieillissement de leur population active.

                                                        Quid de l’Espagne ou de l’Italie qui ont régularisé en nombre des sans-papiers ? Les pays d’Europe du Sud ont longtemps été des nations d’émigration. Ils apprennent aujourd’hui à gérer l’inverse, l’accueil de populations immigrées. Les vagues de régularisations massives sont des réponses urgentes à des situations ingérables sur le marché du travail. Car toutes les personnes régularisées avaient un emploi et avaient été embauchées sans permis de travail. La régularisation a concerné autant les employeurs que les immigrés. Ces embauche sont permis de répondre aux besoins ; des économies en main d’oeuvre peu qualifiée dans, des secteurs tels les services, la construction ou l’agriculture.. Mais il faudrait trouver d’autres moyens d’y parvenir que l’emploi illégal.

                                                        Quelle politique d’immigration l’Europe doit-elle mener selon vous ? Dans dix ans, sans immigration, la population européenne en âge de travailler comptera 3 % de personnes en moins, le double dans certains pays. La demande, elle, restera forte : les retraités continueront à consommer. Il faut anticiper cette question. Une partie sera réglée par la résorption du chômage et la participation à l’activité des femmes et des seniors plu large. Mais il faut également organiser les flux d’immigration.

                                                        L’Union européenne a installé un bureau de recrutement à Bamako au Mali. C’est un exemple parmi d’autres de ce qui pourrait se faire. Il faut favoriser les rencontres entre les entreprises européennes en manque de main d’oeuvre et les populations en recherche. Une évolution qui devra s’accompagner d’un nouveau regard sur les étrangers en Europe.

                                                        PROPOS RECUEILLIS PAR MURIEL ROY

                                                        Milla smiley


                                                        • vraitravailleur (---.---.22.158) 30 mars 2007 12:53

                                                          La logique de Vincent Bernard au moins, est inattaquable : résumons : comme la « gôche », les libéraux veulent que la France devienne un espace où l’on entre et d’où l’on sort à volonté : c’est la liberté totale de circulation et il n’existe plus de sans-papier, puisque tout le monde est régularisé.

                                                          Mais, si l’on veut éviter la faillite totale avec l’arrivée de cinq cent millions de miséreux affamés, il faut supprimer les incitations à venir selon le principe : tu viens, tu te débrouilles.

                                                          Au nom de l’égalité, tout le monde est logé à la même enseigne : les indigènes (les « de souche ») et les arrivants. Donc finis les allocs, le RMI, la CMU, les trente cinq heures, le Smic, les subventions, le droit au logement, l’aide à l’insertion pour ceux qui commettent « des incivilités », mais moins d’impôts, moins de fonctionnaires, moins d’oisifs et davantage de vrais travailleurs.

                                                          vraitravailleur


                                                          • titi (---.---.163.105) 30 mars 2007 12:58

                                                            Ceci est un article copier:coller que j’ai posté sur l’article concernant les incidents de la gare du Nord, il me semble plus approprié sur cet article. Un petit village alsacien qui a voté à près de 44% pour Jean-Marie Le Pen au 1er tour des présidentielles 2002 : gâetan, 18 ans, technicien d’usinage en apprentissage, affirme sans détour qu’il votera Le Pen le 22 avril prochain. « C’est lui qui propose le plus de choses pour les ouvriers », explique le jeune apprenti. Le message sécuritaire du président du Front national lui convient aussi : « Je suis contre le vandalisme et le désordre. Je veux plus de discipline en France : le pays est à la dérive ».

                                                            Dans ce village de 180 habitants, presque tous expliquent qu’ils ont choisi Le Pen en 2002 « pour protester » contre les partis traditionnels, mais qu’ils voteront blanc, ou Nicolas Sarkozy, ou peut-être François Bayrou à la prochaine élection présidentielle. l’ adjoint au maire , l’une des raisons du vote extrémiste du village en 2002 est la communauté gitane sédentarisée qui vit dans des caravanes et de la communauté turque dans des maisons dégradées, près du champ de tir , à six kilomètres de là. « Ils zigzaguent comme des fous avec leurs voitures à travers le village et ne respectent pas les lois »,vols,incivilités,agressions etc, explique-t-il. Il rappelle aussi que le supermarché n’a rouvert ses portes qu’avec des vigiles en raison des vols et de l’insécurité.

                                                            Dans ce village qui paraît tout juste sorti d’un album du dessinateur Hansi, le vote extrémiste s’explique aussi par le désespoir des gens qui ont des salaires et des retraites minuscules.

                                                            « Beaucoup d’agriculteurs retraités votent à l’extrême droite parce qu’ils ont une toute petite retraite », selon un ancien éleveur de moutons.

                                                            « On n’a pas le moral : les gens en ont marre de ne pas avoir de pognon, ils en ont marre des promesses jamais tenues de la droite et de la gauche », renchérit jacques, 50 ans, agent de sécurité incendie dans un hôpital, qui travaille depuis l’âge de 14 ans.

                                                            Thierry , 45 ans, témoigne lui aussi du « gros désespoir » des salariés qui, comme lui, s’appauvrissent. Ce boucher fait chaque semaine 400 km pour travailler en Suisse, « parce que les bouchers allemands et français qui bossaient en Allemagne à 2.000 € sont remplacés par des Polonais ou des Russes payés à 800 EUR ».

                                                            Ces exemples se passent certes en milieu rural mais reflète bien il me semble ce qui se passe un peu partout dans notre pays y compris dans certains centres urbains.

                                                            « Avant, il y avait des riches, des moyens et des pauvres, mais maintenant, il n’y a plus que des riches et des pauvres ».


                                                            • dan (---.---.254.253) 30 mars 2007 17:02

                                                              Après avoir réfuté philosophiquement le libéralisme,j’en vient à la critique de la thèse de l’auteur.Ce que vous dites est peut-être valable jusqu’au 20è siècle.Mais maintenant beaucoup de conditions ont changé.L’espace est fini et les ressources matérielles de base sontlimitées,on est déja à 6 millards puis bientôt 9 et même 12 milliards d’habitants,croissance exponentielle,et malheureusement il n’y a plus assez de terre,plus assez d’eau pure pour tout le monde.La surpopulation est la cause première et principale de la pollution. La terre ne peut contenir qu’un millard d’habitants(Albert Jacquart) et la France 50 millions pour que les gens puissent vivre à l’aise sans problèmes et sans pollutions.Vous dites que pour qu’une économie marche bien il faut des ressources,des hommes et des capitaux.Mais que peuvent faire des hommes et des capitaux en abondance s’il manque les ressources,les terres,l’eau,les matériels.Qui pourra fournir une maison et un jardin à chacun des français si la France contient 100 puis 500 millions d’habitants.Y aura t_il encore des jardins,des forêts,des campagnes en France.Ou alors quelques priviligiés auront un jardin et les autres enserrés dans des cages à lapins.De cette injustice ne naitra t il pas des violences et des guerres.


                                                              • (---.---.163.105) 30 mars 2007 19:32

                                                                je vis en alsace, et quand les usines peugeot se sont ouvertes à mulhouse et à montbeliard, c’est par charters entiers que la direction est allée recruter de la main-d’oeuvre au mahgreb...il aurait peut-être fallu alors spécifier que ce n’était que pour des CDD de 20 ans...

                                                                pour quelques petits cons qui se conduisent mal, on jette le discrédits sur toute une communauté.

                                                                que serait la france d’aujourd’hui sans ces hommes et ces femmes qui ont quitté pour de multiples raisons leur pays et sont venus s’échiner dans de boulots ingrats pour construire des maisons, des routes, travailler à la chaine, ballayer les rue, ramasser les ordures ? ? ?

                                                                et sans zidane, smaïn, charpack, les poniatowski, isabelle adjani, yves montant, et tant d’autres, issus d’autres horizons, qui ont porté haut et fort l’esprit de la france ?


                                                                • Marc (---.---.208.58) 31 mars 2007 11:01

                                                                  Article intéressant, je trouve simplement dommage de devoir attendre aussi longtemps pour enfin lire : « Autre bénéfice collatéral : les échanges de personnes favorisent les échanges d’idées, entre populations des pays de départ et d’accueil »

                                                                  Car votre démonstration, aussi intéressante et construite qu’elle soit, peux être démontré en de nombreux points ( cf un certain nombre de commentaires avant moi :)

                                                                  En revanche, la richesse de la rencontre, de l’échange des savoirs, ça c’est une chose incontestable sur laquelle il est possible de s’appuyer (d’ailleurs n’est-ce pas toute l’histoire des USA ???). Bien évidemment cela nous oblige à un relecture de notre histoire qui passe aussi par l’histoire de la colonisation, mais n’est-ce pas de toute façon inévitable ???

                                                                  Est-ce que je suis idéaliste et réaliste ??? Sur la démonstration de la richesse de l’échange, je le pense, sur l’intérêt que les français portent au culturel vis-à-vis de l’économie, je ne me fais aucune illusion... mais plein d’espérance !!!


                                                                  • Bois-Guisbert (---.---.60.31) 31 mars 2007 12:14

                                                                    ...favorisent les échanges d’idées, entre populations des pays de départ et d’accueil"...

                                                                    Ces échanges, on les connaît. Ce sont des cons de Blanchouillards « ouverts », rayonnants de bonheur gluant, hilares, qui « apprennent » à piler le manioc, alors qu’ils sont infoutus de faire un feuilletage ou de monter une mayonnaise.

                                                                    Bref, de la foutaise pour Marie-Chantal en quête d’exotismes de pacotille et d’authenticités frelatées.


                                                                  • orphée 24 octobre 2013 23:32

                                                                    idéaliste cher ami !

                                                                    Vous vivez sur quelle planète ?

                                                                  • (---.---.38.189) 31 mars 2007 12:18

                                                                    Tous les illégaux, DEHORS !


                                                                    • (---.---.38.189) 31 mars 2007 12:22

                                                                      Et tous les collabos sanctionnés sévèrement !


                                                                    • Christoff_M (---.---.182.157) 31 mars 2007 20:04

                                                                      moi j’ai des amis marocains qui travaillent et qui pensent que l’immigration c’est sérieux et qu’ils n’ont pas envie d’etre assimilés à des voyous que l’on interroge fréquemment en les nommant « jeunes » et en les montrant un peu rapidement comme représentatifs de leur classe d’age.


                                                                      • titi (---.---.72.42) 1er avril 2007 20:12

                                                                        La France est une nation qui a fait son unité depuis longtemps, mais c’est aussi une nation qui s’est transformée très vite sur le plan social depuis la Seconde Guerre mondiale et qui, surtout depuis le milieu des années soixante-dix, a subi un processus de « modernisation passive » pour s’intégrer à l’économie mondiale. Les points de repère habituels, la stabilité française, l’équilibre économique et social, l’assurance quant à l’avenir, s’évanouissent les uns après les autres. L’État national ne peut plus garantir le plein emploi, ni empêcher la désespérance de se répandre dans de nombreuses couches de la société. Le consensus social-démocrate cesse d’être crédible avant même d’être arrivé à maturité et l’individualisme libéral ne peut satisfaire qu’une minorité privilégiée. Il est alors tentant de chercher un bouc émissaire chez les laissés pour compte de l’intégration, chez ceux qui ont toujours été une population d’appoint, intégrée de bric et de broc, plutôt mal que bien. On les rend responsables des malaises de l’intégration de la société française parce qu’ils renvoient l’image-bloc des échecs de la société française. En d’autres termes, les hommes politiques de l’extrême droite à la gauche exorcisent ce qui ne va pas en recourant contre les plus faibles à une rhétorique de la ségrégation qui met en branle une dynamique ségrégative sur le plan politique et culturel.


                                                                        • dan (---.---.254.253) 2 avril 2007 16:14

                                                                          OH !!!j’ai un post qui a été censuré,celui de la réfutation philosophique du libéralisme.Je suppose que c’est dû à l’expression « capitalisme judéo-protestant » interpelé par un internaute.Il faut l’ entendre comme capitalisme à couleur ou de civilisation à dominante judéo-protestante i.e en fait le capitalisme occidental,Amérique et Europe.Mais dans le même esprit on peut dire « impérialisme islamique » et « capitalisme athée ».Juger une civilisation en critiquant sa philosophie idéologique dominante à une certaine époque n’ est pas d’affirmer que tout habitant de la zone incriminée possède cette idéologie ou ce caractère. Sinon les expressions « la Françe de Vichy ou de Pétain »,« l’Europe colonialiste »,« les français sont râleurs »etc...couramment employées par les journalistes sont aussi comdamnables comme racistes.----suite àprés.


                                                                          • dan (---.---.254.253) 2 avril 2007 17:03

                                                                            — -suite de ci-dessus-----Il y a aussi les expressions « l’Allemagne nazie »,« Israël sioniste »qui seraient condamnables.C’est en tant que communiste marxiste que j’ai employé ces expressions marxisantes stigmatisantes pour les systèmes idéologiques religieuses car comme le dit Marx la religion est un système idéologique qui résume et sacralise toute la pensée philosophique morale et pratique d’une société ou d’une civilisation et par conséquent « la critique de la religion doit être la première des critiques »pour mettre en cause en profondeur le système économique et politique d’une société.Critiquer une religion en tant que système de croyances idéologique n’est pas affirmer que toute personne ayant cette étiquette possède tous les défauts de cette croyance ni n’adhère à toutes les pratiques.Moi même de tradition catholique de par ma mère que j’aime plus que tout au monde,aimant les églises,les chants et les rites de la messe,je ne crois pas aux dogmes de la résurection de Jésus ni de la virginté de la Vierg catholique.


                                                                            • dan (---.---.254.253) 2 avril 2007 17:50

                                                                              — -suite de ci-dessus---erreur ci-dessus,il faut lire à la fin du post « Vierge Marie et je condamne les crimes innombrables de l’Eglise Catholique.D’autre part si j’ai employé l’expression »capitalisme judéo-protestant« plutôt que »judéo-chrétien« ou judéo-catholique » c’est en référence à la fois au statut non défavorable de l’argent sur le plan philosophique et pratique pour les protestants de toujours et pour les néoprotestants conservateurs d’aujourd’hui surtout avec les hypersectes protestantes en Amérique qui brassent des milliards et des milliards de dollars avec des pasteurs gourous milliardaires loin de l’esprit de pauvreté évangélique.Alors la doctrine deL’Eglise Catholique a été toujours de diaboliser l’argent du moins en théorie.Les prêtres catholiques sont plutot pauvres,il n’y a pas de milliardaires comme chez les pasteurs et les immans(Ben Laden est un superarchimilliardaire)qui vivent dans des supertemples-palais et des supermosqués-palais.Chez les catholiques il n’y a que les papes et les cardinaux qui vivent dans des superpalais.---suite après---


                                                                              • dan (---.---.254.253) 2 avril 2007 18:50

                                                                                — -suite---Il y a dans les évangiles des passages très durs contre l’argent,comme la chasse avec un fouet des marchands du temple par Jésus,« on ne peut servir deux maitres à la fois:Dieu et l’Argent »,la trahison de Judas pour quelques pièces d’argent,la demande de Jésus au jeune homme riche et vertueux qui a observé tous les commandements de donner tout son argent aux pauvres puis de le suivre pour être plus véridique, le jeune part tout confus et triste et le jugement de Jésus :« il est plus difficile à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu qu’à un chameau de passer à travers le trou d’une aiguille ».Les protestants ont été des progressistes dans le passé,ils ont combattu pour la pensée libérale au sens noble de ce terme,pour la liberté dans tous les domaines,politique,économique,morale et des moeurs.Ils ont voulu réformé l’Eglise Catholique,mais ils ont échoué comme ont échoué les musulmans de réformer cette même Eglise corrompue du moyen-age.L’islam comme le protestantisme sont devenus pire que l’Eglise catholique aujourd’hui alors qu’à l’origine c’etait une promesse de régénération.Mais pourquoi donc cette malédiction des sauveurs qui se transforment en bourreaux tout au long de l’histoire.Une seule réponse:l’ivresse du pouvoir et de la richesse.----suite après---


                                                                                • TM (---.---.114.151) 5 avril 2007 04:51

                                                                                  Au delà du blabla humaniste politiquement correct, votre plaidoyer a le grand mérite de nous rappelez que la libre circulation des biens et des personnes est la base du libéralisme.

                                                                                  Il y a croissance aux USA parce que c’est une économie libérale où les individus sont responsables, où ils travaillent au lieu de passer leur temps à fabriquer des théories comme en France, et ou l’enrichissement n’est pas considéré comme une tare. La croissance bénéficie de cette immigration et surtout permet de l’absorber. Relativement, car on ne rate pas une occasion de pointer du doigt la pauvreté aux USA, due en partie à cette immigration , pour justifier notre modèle économique anti-libéral Étatiste et social d’assistanat.

                                                                                  Alors, quand l’assistanat aura disparu et que l’économie aura retrouvé sa liberté et sa croissance, on pourra en reparler. Quand par exemple le professeur Reboul enseignera dans une Université privée travaillant en collaboration avec le secteur privé.

                                                                                  A mon avis ce n’est pas pour demain ni pour après-demain.

                                                                                  J’ajouterai que l’immigration là-bas est latinos catholique, rien à voir avec l’immigration musulmane , population qui ne parait pas vouloir s’intégrer, mais imposer ses valeurs, ce qui peut se comprendre. Car s ’intégrer à quoi ? Aux USA, les valeurs fondamentales sont reconnues et préservées . En France nos valeurs sont en pleine décomposition., ce qui porte à la défensive. Les notions élémentaires d’autorité, de travail, de respect, d’effort, de culture, sont systématiquement dénoncées. par une catégorie d’individus endoctrinés, laquelle n’existe pas aux USA ou au Canada. Là aussi , vous n’ évoquez pas cette situation., qui je suppose vous convient . En conclusion, vous révélez très bien la position absurde des marxistes et des extrémistes de gauche anti-capitalistes, qui veulent en même temps la liberté de circuler , une économie anti-libérale, et un État Nourricier. Mais je doute qu’ils vous entendent.


                                                                                  • Christoff_M (---.---.246.52) 5 avril 2007 05:41

                                                                                    Parler de courage ici, c’est facile je propose à ce Mr d’aller vivre à la sortie de MEAUX ou de MONTREUIL coté ROSNY ! je suis sur qu’avec toutes ses bonnes intentions, toute sa bonne volonté qui s’apparente presque à de la naiveté, ils serait obligé de revenir sur ses idées...

                                                                                    On appelle courage, la plume de certains , la parole de certains journalistes « engagés »... derriere une feuille de papier, sur un plateau de télé, c’est vrai que l’on peut être courageux mais on est bien loin du terrain, du réel !


                                                                                    • milsabords 16 octobre 2008 19:05

                                                                                      bonjour,

                                                                                      je n’ai pas entièrement lu cet article, je l’emporte à la maison où je ne dispose pas d’uinternet.

                                                                                       je pense qu’il faudrait adopter un système d’immigration " à la canadienne" où l’on rappelle à tout candidat les principes de base du bon fonctionnnement en phase avec la loi et le scènario culturel.

                                                                                       une immigration au canada est temporairement provisoire. il est necessaire de jauger le terrain avant d’être sur d’y élire domicile c’est vrai pour tout le mond et partout.



                                                                                        • orphée 24 octobre 2013 23:30

                                                                                          C’est fou ce que vous pouvez être naïfs....

                                                                                          Vous êtes complètement déconnectés de la réalité ne vivant pas dans les « quartiers » ou « cités »...
                                                                                          Quand on est « nantis », c’est très facile d’avoir une telle perception, une telle générosité.
                                                                                          Si on continue comme cela, ça explosera socialement...
                                                                                          Mais seulement près il sera trop tard pour pleurer.
                                                                                          Beaucoup sont là pour exploiter le système. Et vous l’ignorez !
                                                                                          Beaucoup refusent notre culture, vous paraissez ne pas vouloir le voir.
                                                                                          Des immigrés de la jet set ! Pourquoi pas ? Mais ce n’est pas la réalité hélas. Ils ne voudraient même pas de ce pays d’ailleurs...




                                                                                          • orphée 24 octobre 2013 23:34

                                                                                            mais c’est exact hélas !

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