« Votre article prônant l’immigration »libre« vient curieusement d’un »libéral« quand je remarque pour ma part qu’elle est un des fondements du marxisme : L’internationale ! Les marxistes sont contre les frontières et veulent le rassemblement des prolétaires. »
Cela n’a rien de curieux, la libre circulation des personnes est une revendication libérale (par définition). Communisme et libéralisme ont d’ailleurs beaucoup de point communs puisqu’ils partagent la même vision de la vie en société : la coopération volontaire entre individus.
Les libéraux les plus radicaux sont anarchistes.
La différence fondamentale vient de la notion de propriété. La propriété privée est la base de la philosophie libérale alors que le communisme la nie.
Nier la propriété privée, c’est nier, refuser la liberté. Pour en revenir à l’immigration, chez moi, dans ma propriété, je suis libre d’accueillir qui je veux. Quand la propriété est bridée ou niée, ce n’est pas moi qui décide qui je peux accueillir, ce sont les représentants de la collectivité. Exit donc la liberté.
Par conséquent quand quelqu’un tente de juguler l’immigration il s’attaque à la liberté. Celle du candidat à l’immigration et celle de ceux qui l’accueillent.