@ algunet : effectivement, l’article est trop long, seb59 ne l’a pas lu jusqu’au bout
@ seb59 & autres : si vous aviez lu ce texte trop long, vous y auriez vu qu’il était hors de question de « accepter tout le monde, et leur trouver du travail, un logement, le chomage ou le RMI, leur donner les aides sociales, la securité sociale etc... »
Je dis bien : délai de carence long pendant lequel l’immigrant n’a droit à aucune contribution financée par le contribuable (hormis l’aide de la police s’il est porté atteinte à sa personne ou ses biens, et la médecine d’urgence s’il est en danger, on n’est pas des chiens...)
Il est totalement fantasmatique de croire que, sous un tel régime, les pauvres vont nous submerger : ils ne viendront et ne resteront que si la conjoncture est porteuse.
En effet : 1- ils ne seront pas incités à venir « n’importe quand », quand une occasion se présente de passer les frontières, car ils pourront le faire quand ils auront une chance que ce soit productif.
2- Si un trop grand nombre d’immigrants arrive par rapport à la capacité du capital en place de fournir du travail, rien ne les retiendra de repartir (car ils pourront retenter leur chance plus tard) et rien ne les incitera à rester (pas de travail, pas d’aide sociale, pas de quoi vivre...)
On peut imaginer d’améliorer le système en obligeant les immigrants à provisionner le coût d’un voyage retour pour le cas où ils ne pourraient trouver à travailler. Cette provision ne serait rendue qu’à épuisement du délai de carence.
3 - Malgré la longueur de cet article, j’ai omis de préciser que les propositions que je fais marcheront d’autant mieux qu’un grand nombre de pays riches feront de même. M’apprendra à écrire la nuit...
4 - « A quoi va ressembler notre pays après » : je dirais que quand tous les français dynamiques seront partis de notre pays, le monde ressemblera à la France ! Sinon, la plomberie des salles de bains sera polonaise, et notre maçonnerie Balte.
5 - Plus sérieusement, en régime de migration libre, les migrants hésitent moins à retourner au pays une fois un peu de pécule amassé, puisque le mouvement inverse reste facile. Ils peuvent ainsi mettre à profit leur expérience d’un pays riche pour monter une petite affaire sur place, qui permettra à leur pays d’origine de progresser, et ainsi de réduire l’incitation à l’émigration... Processus vertueux, mais lent.
6 - Pensez vous que tous les pays qui aujourd’hui accueillent des jeunes français qui fuient la médiocrité présente devraient instaurer des barrières plus sévères pour
préserver leur identité culturelle ?