M. Bulgroz, accepter qu’un mandat électoral soit un blanc seing donné aux élus revient à dire que les élus, et non le peuple, ont tous les pouvoirs puisque seule la période du mandat régit la différence entre « démocratie » et dictature.
J’entends par « démocratie » le concept qui régit la plupart des pays occidentaux.
N’oublions surtout pas que Napo, Hitler et Mussolini sont arrivés au pouvoir par la volonté citoyenne, ils ont profité du manque de limite temporelle et oppositionnelle pour modeler l’état à leur volonté.
C’est pour celà que la « démocratie » est d’abord définie par la séparation des pouvoirs et ensuite par le droit de contre-pouvoir.
Dans le cas du CPE il est évident que la règle n°1 n’étant pas respectée, le contre-pouvoir a parfaitement joué son rôle.
Une fois de plus, on s’apperçoit que la « démocratie » a de nombreuses tares institutionnelles, le manque de contrôle des élus, la liberté des gouvernants à naviguer d’un pouvoir à l’autre sans état d’ame, le manque d’organisme indépendant de régulation, l’impossibilité de résilier les mandats, la main mise du gouvernement sur la constitution.
La « démocratie » n’a encore jamais prouvé son adaptabilité à la nation mais au contraire a partout et de tout temps montré son asservissement au pouvoir exécutif.
Si aujourd’hui les élus veulent nous persuader que la « démocratie » est la meilleure des solutions croyons que dans l’état des choses elle ne soit que la moins pire et que d’autres solutions viables existent encore faut il que le peuple se réaproprie la souveraineté qu’il a abandonné aux politiciens.
La mascarade qui voudrait nous faire croire que « démocratie » et panacée sont synonymes est déjà un denie de Démocratie ...