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Commentaire de claude

sur 3919


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claude (---.---.218.199) 29 mars 2007 16:13

mon « mari-bourreau » était blanc, vosgien, diplomé d’université, à la tête d’une PME qu’il avait lui-même créée et qui tournait du feu de dieu...

après chaque raclée (les prétextes étaient aussi nombreux que variés, mais souvent parce que j’avais trop parlé, dansé, ri ... avec d’autres « hommes » que « je trouvais »mieux« que lui »...) je recevais avec ses larmes, ses regrets et ses serments « de ne plus jamais recommencer force cadeaux » : gros bouquets de fleurs, bijoux, voyages « en amoureux » dans des endroits magnifiques...

je me suis enfuie un jour qu’il était en voyage d’affaires, avec mon fils sous le bras. aidée par 3 amies, nous avons emballé mes vêtements et ceux de mon fils, ce qui m’appartenait en propre dans le ménage et tout fourré en 4° vitesse dans 3 voitures et une camionette pour que je puisse reconstruire ma vie et celle de mon fils, sous des cieux plus cléments.

j’avais la chance d’avoir une profession qui me permettait de vivre confortablement et j’avais donc pu préparer ma fuite et m’assumer. ce n’est malheureusement pas le cas de toutes les personnes victimes de violences conjugales.

les maris ou compagnons violents n’ont pas de « race », de religion, de catégorie socio-professionnelle, d’âge déterminé... ce sont tout simplement des hommes lâches et manipulateurs, qui se servent de leurs muscles pour asseoir leur domination sur leurs compagnes, tout simplement parce qu’ils n’ont aucun respect pour la personne avec qui ils vivent : il n’y a qu’eux qui comptent, ce sont de parfaits égoïstes égocentriques. il y a « eux » et... le monde. leur femme est un signe exterieur de richesse et de pouvoir.


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