Chère Natacha
Certes, il s’agit d’une tribune libre, mais ouverte médiatiquement à la critique.
Ce que je reproche à ton texte tient :
1/ à la simplicification du rapport entre dispositif médiatique et réception du spectateur
2/ à la critique de l’affect qu’a la multitude par rapport aux médias
Certes, il y a des dispositifs d’instrumentalisation de la multitude, au sens où certains pouvoirs tentent de réduire celle-ci à une unité (culturelle, commerciale, politique), toutefois, la multitude, justement quant à sa différence a une réaction différenciée.
Je ne crois pas que la norme que tu mets en évidence soit pertinente (à partir des beaux et de l’idéal asymptotique, matérialiste).
De même je ne pense pas, que la spiritualisation de la société soit un idéal social (mes analyses tentent de montrer en quel sens elles sont davantage des idéaux philosophqiues et religieux utilisés politiquement en vue de discrimination).
Voilà pourquoi j’ai réagi.
Pour la philosophie, c’est évident que tu t’affrontes en postant à des analyses qui ont cette culture et qui s’en serviront.
Car elles font partie des armes, dont je dispose par exemple, pour mettre en critique certains points qui me paraissent important dans cette société (cf. mes articles dans Libération, qui commencent toujours par des références philosophiques).
Si nous souhaitons que certaines idées avancent, c’est bien d’abord à partir de telles angularités (celle de la critique et d’une histoire des idées) que nous pourrons le faire. Et non pas à partir seulement de vagues opinions (loin de moi de penser que tu n’as que de vagues opinions).
C’est ce que j’ai fait dans mon poste sur ton deuxième article.
bien à toi
philippe b.