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Commentaire de Etienne Parizot

sur Société de vide et de consumation


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Etienne Parizot 26 décembre 2005 21:15

Mais ma parole, cher Sylvain, vous êtes enragé ! Je n’ose pas dire fou furieux, car pour un philosophe ce serait vraiment du plus mauvais effet... Mais tout de même, tentez de souffler un peu. Qui, dans ces pages, a dit ou seulement insinué que le passé était « un bon vieux temps » ?

C’est bon, vous l’avez dit et répété : le passé n’était pas formidable. Oui, fort bien, et alors ? C’est d’ailleurs une évidence dont vous auriez pu nous faire grâce. Mais quoi qu’il en soit, ce qu’a été ou n’a pas été le passé n’a que peu d’influence sur ce que nous voulons que soit le futur. Nous n’allons tout de même pas nous contenter du présent tel qu’il est sous pretexte que le passé était pire ?

Et cela dit, il faudrait être aveugle pour estimer que le passé était pire que le présent EN TOUS POINTS. Pour ce qui est de la solitude des êtres — qui est assurément une cause majeure de la détresse, voire de la misère morale — nous battons les records.

J’ose même dire, pour reprendre votre exemple, qu’il pouvait y avoir moins de misère humaine et personnelle dans le droit de cuissage, intégré socialement d’une façon ou d’une autre, que dans certains mariages choisis mais finalement désastreux, qui finissent dans la haine, le désespoir absolu, et le suicide...

Vous dites : « Lisez plus et révez moins »... Mais vous êtes parfaitement désobligeant !

Alors souffrez qu’on vous le suggère en retour : Lisez mieux et révassez moins !

Car rien dans ce qui a été écrit n’appuie ce que vous vous faites un si grand devoir de rejeter...


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