• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de prgrokrouk

sur 3919


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

prgrokrouk 29 mars 2007 20:08

Merci de cet article sincère, bien écrit, un peu elliptique sur le pourquoi du comment. Car je ne doute pas que vous ayez beaucoup raisonné et cherché les explications. Alors je prends : « Invitée par des copains à une soirée, je rencontre C., étudiant étranger, en génie civil. » et puis... « Il bafouille que ses copains étudiants, étrangers comme lui, lui ont soufflé, jour après jour, de ne pas me faire confiance « les Françaises sont légères, celle-ci est particulièrement délurée, d’ailleurs elle nous fait des avances chaque fois que nous venons vous voir et dès que tu quittes la pièce.... ». Je connais autour de moi un garçon (charmant) qui a eu la même réaction. Il n’a pas eu nettement besoin de ses »amis", pour lesquels il éprouve une appartenance (en l’occurence) aliénante. Dans le cas que je connais, le garçon est moins adulte que les pairs qu’il côtoie. Il use de son charme avec talent pour tourner au rire chaque situation, et joue bien les rôles. Mais il ne sait pas à quoi sert une femme car le monde s’arrête avant. Elle a dû partir (s’enfuir. Enfin !). Maintenant, il cause, niveau femme, comme pourrait un gamin : du succès en boîte chaque fois qu’il y va. Il a passé vingt cinq ans. Ce qui ne va pas « là-dedans », c’est le statut de la femme. On ne sait d’ailleurs comment aborder le sujet, tant il puise ou cherche dans la réalité, tout ce qui le renforce dans sa solitude et le développement de son « faux-self », si éblouissant à lui-même.

Cela ne peut que s’aggraver, dans le sens où il ne peut s’unir à une femme (ni aboutir clairement à lui-même) qu’en poussant la dissimulation un certain temps. Cette attitude lui réussit dans la vie sociale. Le reste disparaît à ses propres yeux. Chaque jour qui se lève griffe un peu le temps qui reste.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès