@ faxtronic,
j’ai été mariée de 77 à 85, à un homme brillant, intelligent, cultivé, doté d’un humour solide, charmeur, raffiné, qui 3 semaines après le mariage m’a envoyé sa première baffe... j’avais 23 ans à l’époque... que devais-je faire ? divorcer au premier obstacle ou tenir bon et croire que c’était un geste malheureux qui lui avait échappé ? le bouquet de fleurs que j’ai reçu le lendemain m’a fait pencher pour la seconde solution. j’ai pensé que si je faisais des efforts, cela ne se reproduirait plus...
à chaque fois, je croyais en ses remords, à ses larmes, ses regrets, ses escuses. « plus jamais je ne le ferai... » et les semaines qui suivaient étaient douces, je retrouvais le jeune homme attentif qui m’avait séduite. je voulais que mon mariage perdure, que les obstacles pouvaient être vaincus, alors je redoublais mes efforts : je me faisais plus discrète, « moins visible », plus terne, presque éteinte...
un jour la famille l’a su : la mienne et la sienne, il a encore juré de ne plus me toucher...j’ai encore tenu 2 ans...
l’ami médecin qui « couvrait » mes cocards avec un arrêt maladie, m’a obligée d’accepter les certificats médicaux décrivant mes blessures, et moi, je croyais être déloyale envers mon époux.
voilà l’engrenage qui fait que l’on ne part pas dès la première gifle...
j’ai décidé de fuir, qd j’ai vu la terreur dans les yeux de mon petit garçon de 5 ans. ce jour là, son père avait explosé car il croyait que j’avais une « aventure » avec son meilleur ami !
grâce à 3 amies,je me suis enfuie pendant une de ses abcences pour affaires, et les certificats médicaux m’ont permis de porter plainte et de changer légalement de domicile.