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Commentaire de Michel

sur « Remettre les Français au travail » : paresse de l'esprit, ivresse de la matraque (1/2)


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Michel (---.---.206.151) 30 mars 2007 11:22

Article bienvenu qui aide à réfléchir, contrairement à d’autres pseudo articles qui répandent un discours de propagande en présentant les faits de la manière qui les arrangent comme la triste « tribune libre » de Pierre MF d’hier sur les événements de la gare du nord. J’attends la suite de l’article d’Amazir avec impatience. Sur ce thème du travail, il faudrait sans doute aussi mieux faire savoir l’importance de l’activité hors travail rémunérée, depuis l’éducation des enfants, en passant par les travaux ménagers, l’entraide (familiale, entre amis, voisins...), jusqu’à la multitude d’activités qui génèrent du travail rémunéré en contrepartie (loisirs marchands, restauration, santé...). Le discours qui réduit le travail à l’activité rémunérée est aussi trompeur que celui qui critique le poids des prélèvements obligatoires, en omettant que, par ex, 75% de l’activité des travaux publics en dépendent, et qu’une très grande part des entreprises privées, professions libérales incluses sont financées en grande partie par des ressources mutualisées (chèques restaurant, indemnités d’assurances, cotisations de la sécurité sociale ou de la formation professionnelle, etc.). Enfin, la richesse ne se mesure pas qu’en dollards ou euros. Les déclinistes oublient que la France, malgré ses émeutes, reste l’un des pays les plus attractifs pour les touristes, les amateurs de résidences secondaires, les investisseurs industriels et financiers, sans parler de tous nos voisins qui viennent se soigner chez nous. Cela dit, ces mêmes voisins sont parfois mieux lotis pour leur système éducatif ou pour la place des personnes âgées et handicapées, la lutte contre la pauvreté et les discriminations, tous domaines où nous sommes très en retard... Ce n’est pas tant notre drapeau tricolore qu’il faut resortir des placards, et encore moins les propos guerriers de la Marseillaise (si au moins c’était la version de Gainsbourg !)... C’est notre devise républicaine qu’il faut mettre en acte, en particulier la troisième valeur, toujours à la traîne, fraternité (sauf quand notre équipe de foot ou de hand joue avec bonheur et fair play) et qui seule permet de concilier les 2 premières, liberté et égalité.


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