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Commentaire de Eric De Ruest

sur Climat : Les apprentis sorciers de la Banque mondiale et du FMI


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Eric De Ruest (---.---.199.50) 31 mars 2007 11:06

Je préfère tenter une sortie vers la décroissance que de laisser le système détruire ce qui reste d’air frais, d’eau potable, de terres arables et de plantes comestibles et laisser les derniers humains se retrouvés dans un scénario de type « soleil vert » !

Nous pouvons être des être courageux quand le destin l’impose. Et aujourd’hui, c’est le cas. Nous devons tenter une décroissance organisée, boycotter les produits néfastes que nous imposent les multinationales. Redistribuer la terre et réformer vigoureusement le Berlaimont. Imposons des taxes d’importations aux frontières de l’Europe mais laissons les ouvertes aux peuples. Nous avons une planète immense pouvant nourrir 12 Milliards d’individus d’après Jean Ziegler. Je ne pense pas que la décroissance soit une utopie, car la majorité de l’humanité a vécu sous la barre fatidique d’une planète de consommation.

Courage et volonté populaire sont les seules ressources sur lesquelles nous pouvons compter pour nous sortir du très mauvais pas ou nos mauvais côtés tel l’envie et la cupidité nous ont projetés.

Nous n’attendons rien du monde économico/politique, nous sommes la politique citoyenne qui réclame un autre monde.

Nous sommes prêts à nous passer de la télévision, du GSM et des fast-food, car nous leurs préférons le théâtre, le cinéma, les conversations autour d’une table et d’un bon repas. Nous sommes prêts à nous passer de la voiture car nous sommes prêts à augmenter l’offre et par conséquent améliorer la ponctualité des transports en commun. Nous aimons la simplicité et regarder l’herbe pousser quand les taches nécessaires nous en laissent le temps, et comme nous voulons produire moins, nous aurons bien plus de ce temps.

Nous savons que les peuples du monde, une fois sevrer de l’attachement au chef politique, peuvent vivre en paix dans la recherche du bien-être commun. De nombreuses civilisations ont vécu comme cela. Les chefs étaient sages et veillaient au bien-être des membres de la société. Comment trouvons nous les notre ? De nombreuses utopies ont vu le jour et connurent différents destins, mais il est une chose assurée, c’est que c’est en essayant que nous trouverons les solutions et non en regardant les peuples s’éteindre les uns à la suite des autres par peur du chômage et du changement.

Sortons de nos placards les vieux livres traitant des alternatives et re-commençons à penser.


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