Le condamnation moraliste de notre société refuse, au fond, la liberté de se faire plaisir comme bon nous semble
Démonstration :
Rien n’empêche personne chez nous de faire l’amour ou de cultiver l’amitié à sa mesure ; ni d’écrire des poèmes ou faire de la musique, voire de publier ses oeuvres sur le net ; aucune société n’a été si libérale sur les questions de l’art, der la vie privée, même s’il reste quelques poches de resistance traditionaliste (homoparentalité par exemple). Les gens ne sont pas dans leur grande majorité victimes passives (quel mépris du consommateur !) de la publicité mais en jouent dans le cadre d’une stratégie personnelle de représentation de soi, d’autant plus que la publicité est diverse et concurrentielle. Elle mélange les styles et les références symboliques (la plupart des objets de consommation sont surdéterminés symboliquement et esthétiquement). Ceux qui refuse de jouer ce jeu peuvent le faire ; aucun tribunal ne les sanctionnera ; mais je ne vois pas au nom de quelle morale répressive et abstinente ils condamnerait la société de rendre ce jeu possible pour ceux qui l’aiment (la grande majorité) et/ou au nom de quoi ils déclareraient malheureux la grande majorité de ceux qui ont passés ces jours derniers à se faire plaisir ainsi que leurs proches à participer au grand jeu de la consommation pour renforcer leur rapports et témoigner de leuyr affection.
Les romains affirmaient que le peuple voulait du pain et du cirque et ils avaient raison car le cirque ou le théatre n’ont rien de méprisables si ce n’est pour les moralistes étroits. ce qui est inhumain c’est le pain sans le cirque ou le théatre de la représentation de soi.
Le vrai problème est ailleurs : il est dans le fait qu’une toujours trop grande majorité est exclue du jeu social de la reconnaissance plus ou moins personnalisée de soi..
Qui a peur de la consommation a peur liberté de se faire du bien sans faire du mal aux autres. « Cachez ce sein que je ne saurais voir ! »
Plaisir et bonheur