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Commentaire de dauphin

sur « Remettre les Français au travail » : paresse de l'esprit, ivresse de la matraque (1/2)


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dauphin (---.---.243.240) 1er avril 2007 12:05

Faire de la France un paradis fiscal (libres.org) Extraits.

Le constat : « Jamais, les prélèvements n’ont été aussi élevés en France. La situation économique du second semestre 2007 et des années suivantes dépendra beaucoup des mesures fiscales proposées par celui ou celle qui sera élu ». « Pourquoi l’impôt est-il un sujet majeur ? Parce qu’il a un impact fondamental sur l’activité économique. Non pas tant, comme le pensent les keynésiens, sur la demande (moins de revenu disponible, donc moins de dépenses), que sur l’offre. Une fiscalité excessive réduit l’activité économique, en modifiant les incitations à travailler, entreprendre, investir, faire des heures supplémentaires, épargner, bref créer des richesses nouvelles. Qui va produire, si l’Etat reprend plus de la moitié de nos revenus ? Or, on en est là en France : 45% du PIB, cela représente nettement plus de 50% du revenu des Français ». « On a créé, à juste titre, un bouclier fiscal : le total de l’IRPP, de l’ISF et des impôts locaux ne doit pas dépasser 60% du revenu. Mais comme on y ajoute la CSG et la CRDS, soit 11%, le bouclier est en fait à 71%. Voilà pourquoi Johnny est parti en Suisse et deux assujettis à l’ISF quittent chaque jour le pays : autant de richesses créées en moins. Dans de nombreux pays, comme l’Allemagne, il est anticonstitutionnel de payer plus de 50% d’impôts, car cela remet en cause le droit de propriété ». « C’est bien le poids global des prélèvements obligatoires qui est en cause. Il est donc essentiel que les Français le sachent. L’impôt doit être visible. C’est pour cela que nous sommes pour la feuille de paie vérité (qui permet de connaître le montant de ses cotisations sociales) et contre la retenue à la source de l’impôt sur le revenu (qui rend celui-ci invisible) ».

Les solutions : « Un des objectifs prioritaires doit être de supprimer les impôts antiéconomiques, à commencer par l’ISF, mais il y en a d’autres, comme la taxe professionnelle ou les droits de succession ». « Ensuite, il faut en finir avec la progressivité de l’impôt. L’objectif doit être de passer à terme à la flat tax, comme dans de nombreux pays d’Europe de l’Est, par exemple à 20%. Dans un premier temps, il faut en tous cas supprimer les tranches supérieures. Et ne pas dépasser 30% ». « C’est le fameux effet LAFFER (les hauts taux tuent les totaux). Il suffit alors de baisser le taux d’imposition pour que l’économie reparte, l’offre étant encouragée, et la progression de la matière imposable finit par rapporter plus de rentrées fiscales, alors que la charge est plus légère pour chacun ». « Le reste de la réforme des prélèvements dépend de la réforme de l’Etat. On réduira les cotisations sociales le jour où la concurrence existera dans la protection sociale, et où on abandonnera la répartition pour passer à la capitalisation. Il faut parallèlement entreprendre les grandes réformes de fond de l’Etat (privatiser, ne pas remplacer les fonctionnaires partant en retraite) ». « Mais il ne faut pas commettre l’erreur de tous les hommes politiques : attendre que la croissance soit là pour baisser les impôts. C’est l’inverse qu’il faut faire : il faut baisser les impôts tout de suite pour que la croissance reparte ».

Conclusion : « Tout cela est simple. L’ensemble des réformes dont la France a besoin prend une soixantaine de pages. C’est sans doute trop simple pour la classe politique. Cela ne s’enseigne pas à l’ENA. Mais les Français, eux, peuvent le comprendre car ils vivent au contact du réel. L’économie se porte mieux, quand on laisse à ceux qui travaillent le fruit de leurs efforts. Un paradis fiscal devient toujours un paradis économique ».

Il reste encore du chemin à faire.......


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