@Cedric : J’ai voté Chevênement en 2005 parce que le discours de ce candidat m’avait à l’époque convaincu.
A ce moment là, j’avais encore la naïveté de croire en nos hommes politiques et d’espérer que leurs promesses soient plus que des mots en l’air.
Le quinquénat de Chirac m’a heureusement remis les pieds sur terre et depuis je pense avoir ouvert les yeux sur le niveau de corruption de nos institutions et le niveau de démagogie de nos hommes politiques.
4 années, c’est long et c’est largement suffisant pour transformer le jeune utopiste plein d’espoirs que j’étais en l’adulte cynique et désabusé que je suis devenu.
Après, on peut peut-être me reprocher d’avoir un discours qui ne carresse pas mes interlocuteurs dans le sens du poil, mais j’ai suffisement entendu de faux-culs dans ma vie pour ne pas avoir envie d’en devenir un.
Vous excuserez donc ma franchise quand j’avoue avoir voté pour Chevênement en 2002 et avoir envie de voter Le Pen en 2007.
L’attitude irresponsable aurait été de me casser à l’étranger et de ne plus rien en avoir à cirer de la politique en France.
Là, non seulement j’annonce que je vais remplir mon devoir citoyen, mais en plus je joue cartes sur tables et j’explique le pourquoi de mon vote.
Ca me semble pour ma part être une attitude plus constructive qu’un confortable « je m’en fouttisme ».