Bonjour, la décision d’attribuer la gratuité des transports au RMIstes en Ile de France ,suscite des commentaires les plus divers !
Faut-il ou ne faut-il pas transporter gratuitement les RMIstes ?
Faut-ils ou ne faut-il pas ;leur demander en échange de la gratuité du transport, une activité « compensatoire » ?
Ma première réflexion, je l’avoue, avait été de trouver cette décision judicieuse
Puis ,à la lecture de vos commentaires ,de reprendre les termes mêmes de mon jugement ,sans doute initialement ,un peu hâtif
Il s’agit de faciliter l’insertion professionnelle des personnes en recherche d’emploi.
Le revenu minimum d’insertion(on pourrait dire d’existence)ne suffit pas à couvrir les frais de transport indispensables pour se rendre à un entretien d’embauche(dont le résultat est ,d’ailleurs, toujours incertain)
En tenant compte toutefois, parce que nous sommes dans un monde fini(c’est à dire que toute mesure prise ,même en toute générosité)donc que toute décision a un effet obligatoire sur l’environnement immédiat ou lointain ;à court ou moyen terme
Certains d’ailleurs parlent « d’un effet de seuil »
Un responsable caritatif en compare les résultats « arithmétiques »,les effets attendus ; Gratuité/RMIste- Coût personnel/salarié
Il n’a sans doute pas tort
Compenser l’attribution de la gratuité des transports par une activité au bénéfice de tous ;engendre probablement , le risque d’une concurrence excessive envers les entreprises
Alors fausse bonne idée ?
Pas sûr. Tant il est vrai, que face à l’individu privé d’emploi ;même s’il y aura (on peut hélas l’envisager) quelques débordements ou quelques excès, (souhaitons qu’ils restent mineurs )
Tout doit être fait pour trouver une solution humaine
Permettez-moi de citer un texte qui vient de sortir(même s’il s’agit en l’occurrence de la Loi « protection juridique des majeurs »
« les personnes majeures reçoivent la protection de leur personne et de leurs biens que leur état où leur situation rend nécessaire.....elle a pour finalité de l’intérêt de la personne protégée elle favorise dans la mesure du possible l’autonomie de celle-ci
Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique »
Ne peut ne peut-on pas admettre que les personnes exclues du monde du travail relèvent d’une façon ou d’une autre de la collectivité publique
Sans oublier quand même la sagesse populaire qui affirmait : « aide-toi le ciel t’aidera »
D’accord plus facile à dire qu’à faire
Je vous ai fait perdre un temps précieux Désolé ,mais c’est en toute amitié