C’est vrai que d’un certain côté l’article lui même fait la confusion entre science d’un côté et théorie spirituelle de l’autre, en attaquant tour à tour, scientifiques, religieux, politiques...
A vous lire on aurait l’impression que le darwinisme serait loi d’airain intouchable, peut-être au même titre que la théorie de la relativité ?
Non ?
Il y a certainement au milieu de tout ce phénomène incongru, une contingence, une convergence, entre d’un côté la fin d’un règne dans son hémégonie scientifique ,du darwinsime, et la récupération par quelques groupuscules de ce trou béant, de cette sorte de trou dogmatique, où la vérité serait à prendre, où le doute ne doit pas être permis. Et n’est ce pas là que l’hydre fini par se mordre la queue ?
N’est-ce pas là en quelque sorte la loi du marché de la pensée ? De la bonne pensée ? Du commerce des moeurs ? Ne joue t-il pas en un sens, là où, ce que le darwinisme et l’économie ont créé en coalition ?
La science doit se tromper, l’homme se grandi, se nourri de ses propres doutes. En attaquant comme vous le faite ce livre j’ai l’impression que vous commettez ,somme toute, ce que vous essayeriez de dénoncer, de fait l’érection d’un théorème en dogme intouchable.
Maintenant il est certain que le doute est difficilement enseignable à l’école, donc que le darwinisme ne peut que, doit, se tailler la part du lion et c’est sans doute tant mieux...
Le darwinisme a une limite dans l’économie de l’homme, et celle-ci est visible sans instrument pour un oeil un peu aiguisé.