bonsoir,
l’idée que vous suggerez est déjà mise en oeuvre au danemark :
les rmistes sont affectés à des travaux d’intérêts généraux, une petite dizaine d’heure par semaine : ils entretiennent la voie publique, donnent un coup de main dans les forêts, font la circulation aux abord des écoles, entretiennent les espaces verts dans les villes...
http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/ebook/ebook125.pdf ; page 9 :
« »L’Europe ne s’engage pas dans une voie aussi radicale, mais la tendance est clairement à « l’activation » des dépenses sociales : de nombreux pays associent désormais le droit au minimum social au devoir de se présenter sur le marché du travail. Les bénéficiaires doivent faire la preuve de leur bonne volonté à travailler : par exemple au Danemark depuis 2003, les allocataires ont l’obligation de suivre une formation ou de participer à un travail d’intérêt collectif. En cas de refus, certains pays imposent des sanctions comme c’est le cas en Finlande ou en Allemagne depuis les réformes Hartz IV (Horusitzky, et ali, 2006). En France, le RMI contient déjà un volet contrat d’insertion, mais dans les faits ce dernier est peu appliqué. Les rapports se multiplient pour dénoncer le caractère désincitatif à la reprise d’un emploi du RMI. L’opinion publique ne remet pas en cause l’existence des minima sociaux, mais l’exigence d’une contrepartie se renforce (DREES, 2004) ; la nature de cette contrepartie est majoritairement vue comme la recherche active d’un emploi ou d’une formation, plutôt que comme l’obligation d’accepter un emploi.« »