Mon cher Tierry, puisque vous signez, je ne vous autorise pas à me donner des leçons de courage. Et surtout pas avec la suffisance que vous affichez.
Donc, en la circonstance, je suppose que vous auriez souhaité que je sois l’initiateur d’une émeute, du genre de celle qu’a connu ces derniers jours, la Gare du Nord, en m’opposant à la police ?
Le XIXe est, aussi, un quartier très chaud, excellente idée que la votre.
Lorsque j’ai vu un jeune courir, avec un petit groupe d’hommes, dont certains en uniforme derrière lui, j’ai présumé qu’il venait de se rendre coupable d’un délit sur la voie publique et, si ma mémoire est bonne, j’ai imaginé qu’il venait de détrousser une vieille dame.(j’ai bien dit imaginé).
Alors, prendre un coup de poing (une gauffre, comme on dit chez nous au pays du rugby) n’a jamais tué personne, j’en ai moi même encaissé et donné quelques unes sur un terrain de rugby et je dois dire que si je l’avais vu agresser quequ’un, comme je l’imaginais, je lui en aurais sans aucun doute envoyée une, bien plus forte, que celle du policier.
Quand aux délinquants qui vendent de la drogue dans nos rues, agressent commerçants et passants ... etc.. ils ont certes des droits fondamentaux, comme tout individu, mais assez de misérabilisme et de commisération. Il serait temps que les citoyens honnètes, SANS CONSIDERATION D’ORIGINE, reprennent leur vie et destin en main, descendent pourquoi pas dans la rue, au besoin pour y remettre de l’ordre, en tout cas dire : ASSEZ !
Est ce que ce n’est pas aussi cela être citoyens ? Ou bien faut il pratiquer « l’omerta » et protéger le délinquant ?
Sans doute, feriez vous partie des gens étonnés de constater qu’il y a de nombreux citoyens d’origine étrangère qui sont demandeurs d’ordre et de justice (sans pour autant déraper vers une société policière, type SARKO).
Pour ma part, dans ma jeunesse dans le monde rural, il m’est souvent arrivé que l’ordinaire se compose de pommes de terre, accompagnées de quelques bouts de viande. Mais ma famille n’a jamais quémandé aucune aide aux différents services sociaux, a travaillé très dur, TOUS LES JOURS DE L’ANNEE et de leur vie. Et j’ai choisi d’étudier, grace aux bourses de l’état et de m’en sortir honnêtement, et non une vie en marge.
Chacun de nous se trouve, régulièrement, face à des choix qui déterminent son destin.