Ce que cache le soi-disant racisme antiblanc...
Faisons le point sur ce racisme « antiblanc » que ressentent certains de mes concitoyens et ressassent les plus démagogues de nos politiques. Est-il une réalité ? Et si oui qu’est-ce que cela cache ? D’abord la méfiance est de mise car trop souvent retourner le racisme est un réflexe des gens racistes.. C’est évidemment suspect car ces gens-là pratiquent l’amalgame antiblanc/antifrançais. Ils ne veulent pas voir que nous ne sommes plus une nation de « Blancs » et ce depuis la décolonisation et les politiques migratoires qui ont suivi. Pour autant, regardons les choses en face.
Il y a une certaine ironie à accuser certains Nord-Africains de racisme antiblanc car eux-mêmes se sont toujours considérés comme des Blancs par opposition aux Noirs africains. Leur société, tout comme la nôtre, a été hiérarchisée en fonction de la couleur de peau. Le racisme n’est pas toujours dirigé vers celui que l’on croit. En général il l’est vers les plus faibles. De plus quand on observe la société (je travaille dans une école en banlieue, je ne pense pas être le plus mal placé pour le faire) le terme est impropre car ce qui est palpable ce n’est pas un racisme antiblanc en tant que tel mais le rejet d’une citoyenneté qu’ils convoitent et qu’ils rejettent à la fois car ils sentent bien qu’on la leur refuse ( Il s’agit plus rarement du rejet d’une identité occidentale car comme tout le monde ils n’aspirent qu’à pleinement « consommer » et les plus radicaux d’entre eux en éprouvent de la honte.) On en vient donc à détester ce que l’on convoite car c’est jugé inaccessible. C’est le sens des sifflets au stade de France pendant la Marseillaise. Ce sont des « ici -ciens », comme dirait Debouzze, de deuxième et troisième génération qui ont sifflé, pas les immigrés de fraîche date encore porteurs de l’espoir d’une France accueillante. Je pose d’ailleurs une simple question à tous ceux qui somment ces derniers de « s’intégrer » : s’ils ne désiraient pas s’intégrer dans notre pays pourquoi sacrifieraient-ils tout pour y venir, souvent au péril de leur vie ? L’Occident nourrit encore les espoirs d’une vie meilleure mais la république ne consent point à les satisfaire. Le drame est là, nos beaux discours se retournent contre nous car devant notre magnifique triptyque Liberté, Egalité, Fraternité, nos immigrés et tous les candidats à l’immigration répondent chiche ! Mais nous nous défilons.
Le deuxième point sera de pointer que les émeutes 2005 n’ont pas été de nature raciale. Les casseurs ne se sont pas attaqués, sauf cas très particuliers et isolés, aux personnes, aux « Blancs » considérés comme tels mais aux symboles de la République et aux signes qui les renvoient à leur situation de relégation sociale.
Je conviens que le racisme anti-blanc puisse exister dans la communauté noire mais de façon très minoritaire. Certains estiment que leurs oppresseurs n’ont toujours eu qu’une couleur. Ce n’est pas tout à fait vrai bien sûr, mais ça se comprend aisément. C’est l’un des aspects d’un repli identitaire qu’on appelle la négritude (voir Négrologie de Stephen Smith, livre très critiquable par ailleurs). Il suffit de se balader dans les quartiers populaires des grandes villes africaines pour se sentir extra-terrestre. Les blancs là-bas sont bunkerisés et ne se déplacent qu’en 4x4 rutilants. Ces derniers prétendront le contraire mais en fait ils ne vont que dans certains quartiers (qu’ils croient populaires !). A Mokolo, au quartier de la Brique à Yaoundé, on ne voit quasiment jamais de Blancs. D’ailleurs là-bas, on m’appelait « le faux Blanc » car je marchais à pied... c’est amusant. Là où je veux en venir c’est que le « Blanc » sur le continent noir est presque invisible, il est fantasmé, essentiellement à travers les médias (occidentaux faut-il le rappeler) ; il représente la richesse, le pouvoir et, plus grave, le savoir et la culture comme si eux-mêmes n’étaient pas riches d’une culture et de traditions séculaires. Dans ce sens-là il y a un vrai racisme, inversé dirons-nous, qui consiste à penser que l’autre est supérieur. C’est de cela que meurt l’Afrique et qui fait qu’ils sont si dociles au pillage et à la mise sous tutelle de leur continent. Certains pensent encore qu’ils ne peuvent pas vivre sans l’Occident ; c’est du pain béni pour les profiteurs occidentaux et leurs complices africains. Ici on peut mesurer combien , et je pèse mes mots, la traite des Noirs, la colonisation et le néocolonialisme libéral constituent dans sa durée (plusieurs siècles) et en tant que phénomène historique ininterrompu, le plus grand crime commis à l’échelle de l’homme. Ce qui tue l’Africain ce n’est pas tant des conditions politiques et économiques déplorables que le sentiment d’infériorité qui s’est immiscé en lui après des siècles de servitude et de racisme. Je conclurai en disant toute mon admiration aux nombreux Africains qui restent malgré tout debout et dignes et ne tombent ni dans le repli identitaire (la négritude) et son corollaire le racisme antiblanc ou pire la dépréciation de soi. Je suis par exemple épaté que chez les Bamilékés (chez qui j’ai vécu) personne ne m’ait renvoyé à la figure les massacres perpétrés par les Français et les troupes d’Ahidjo pendant la guerre d’Indépendance. Le sujet est, il est vrai, refoulé et un peu tabou. Cela montre qu’il n’y a pas de fatalité à la haine . Malgré tous les maux évoqués les Africains sont toujours debout alors que des peuples entiers n’ont pas survécu aux conquêtes (les Indiens d’Amérique, les Aztèques, les Aborigènes...).
Tahar Ben Jelloun nous rappelle que le racisme est la chose la mieux partagée au monde. Soit. Comparons le racisme antiblanc et anti-ce-que-vous-voulez en nous plaçant du coté de ses effets . Imaginons qu’on me traite de « sale Blanc ». Quelles conséquences réelles cela peut avoir sur ma vie en dehors du légitime sentiment de colère ou de haine ? Maintenant mettons-nous maintenant à la place d’un Français de couleur... Au passage c’est le seul remède sérieux contre le racisme. Pour eux le racisme ce n’est pas seulement des mots, des humiliations ou des attitudes condescendantes mais des discriminations réelles en termes de logements et d’emploi qui auront des conséquences déterminantes sur leur vie. Quel Français de souche pourrait le supporter ? Le racisme est universellement condamnable mais il n’a pas le même poids quand on est dans la position des dominants ou des dominés. Historiquement d’ailleurs les théories racistes ne se sont développés que pour justifier des situations de domination. Les effets du racisme s’expriment sur le champ social de façon très différenciée et cela explique pourquoi dénoncer le racisme antiblanc n’est pas politiquement correct car il renvoie à une réalité postcoloniale. La « race » est encore et toujours un marqueur social et ce , malgré nos beaux discours. Le chemin sera long pour décoloniser les esprits.
223 réactions à cet article
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Juste pour témoigner : J’étais en train de faire la sieste au soleil dans un jardin public parisien (Buttes Chaumont), entouré d’autres « lézards », lorsque nous voyons passer un jeune homme (noir) courant, poursuivi par des hommes en civil, et en uniforme de police. Ceux ci le rattrapent, petite échaffourée et un des policiers met « une gauffre » au fuyard. Instantanément, la personne à coté de moi (Jeune femme noire, 35 ans environ) s’écrie : « Sale blanc », en faisant référence au policier frappeur.
Je trouve symptômatique de l’état d’esprit d’une (j’espère petite) partie de la population, de faire référence à la couleur de peau du policier et non à son statut de fonctionnaire de l’état, ou au respect du à chaque citoyen....etc. Lapsus révélateur.
Je confirme, il n’y a pas les « gentils » d’un coté et les « méchants » de l’autre.
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Un des éléments qui empêche nos concitoyens d’origine Africaine de s’intégrer au mieux, est cette victimisation, qui perdure, comme cette chanson : « je suis issu d’un peuple qui a beaucoup souffert... », ces groupuscules extrémistes ( Tribu K) qui propagent la haine de l’ancien colonisateur (tout en continuant à profiter de son système social et économique, bien entendu).
Je voudrais espérer que leur audience est très faible et en même temps, les réactions des jeunes des cités, leur reflexe Pavlovien « anti France » m’inquiète beaucoup et ne fait que les marginaliser. C’est un constat effrayant pour le futur de notre société.
Je pense aussi que l’Afrique ne fait pas exception et est parcourue de terribles mouvements de haine racistes, tribaux, ethniques. Cela a toujours été le cas et ne fait que s’amplifier.
Non, il n’y a pas de méchants blancs esclavagistes et racistes et de gentils ... autres et si le racisme d’une partie de nos concitoyens noirs s’exprime moins au grand jour, c’est tout simplement parce qu’ils ont moins les leviers politiques et économiques.
Même si nous devons assumer notre passé esclavagiste(200 ans qu’il est aboli tout de même), tous les peuples sont sujets à des mouvements racistes.
Pour ma part, j’ai 50 ans, et je ne peux pas envisager d’assumer la responsabilité de ce qu’on fait d’autres personnes, il y a 2 siècles et plus. La responsabilité collective, qu’on voudrait (d’autres le font aussi très bien) nous faire assumer commence à être très lourde et contre productive pour ceux qui tentent de l’utiliser encore.
Ras le bol !
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encore un vote inversé, il faut lire « -52 » et non pas 52
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Bonjour Gecko,
...et bien entendu, vous vous êtes bien gardé d’intervenir devant l’aspect évidemment illégal d’une « gaufre » administrée par un « gardien de la paix », d’autorité et sans jugement ; dommage, ce courage élémentaire, dont sont désormais dépourvus tous les citoyens prétendument « libres » de ce pays, vous aurait peut-être permis de réhabiliter l’image du blanc auprès de votre voisine.
A Tiptop, bonjour :
merci de votre bon article, très précieux car il romp avec les tabous de la pensée unique, et c’est un débat qui devrait être longuement développé, car il est vraiment de salut public.
Vaste sujet, d’autant plus que le racisme a toujours existé en arrière-plan diffus de la pensée occidentale :
D’abord chez les Chrétiens à la vision totalitaire, qui refusaient de considérer les autres cultures comme matures.
Et ensuite, dans la vision coloniale des choses, toujours présente aujourd’hui quoiqu’on en dise, qui est associée à la superstition moderne de l’évolution des sociétés : le préjugé occidental de sa propre « supériorité » est raciste par excellence.
Celà aggravé par le sentiment très répandu chez des occidentaux en position de reflux, d’être des « assiégés », des victimes de l’hostilité et du racisme des autres :
La réaction de Gecko en est un cas d’école, mais on peut aussi remarquer l’étonnement des Américains devant le fait qu’ils ne soient pas aimés des autres peuples, « après tout ce qu’ils ont fait pour eux... »
Pour en sortir, il faut avoir voyagé comme vous l’avez fait, être réellement sorti de la bulle et autre 4x4 derrière lesquels nous avons l’habitude de nous retrancher, et avoir été en contact direct avec les autres point de vues.
Celà se faisait encore assez souvent dans les années 70 et 80, mais c’est de nos jours devenu beaucoup moins courant ; et l’on constate que se développe de plus en plus chez nous un véritable autisme culturel, aggravé par l’importance de plus en plus grande prise par l’espace virtuel...
Cordialement -Thierry
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Mon cher Tierry, puisque vous signez, je ne vous autorise pas à me donner des leçons de courage. Et surtout pas avec la suffisance que vous affichez.
Donc, en la circonstance, je suppose que vous auriez souhaité que je sois l’initiateur d’une émeute, du genre de celle qu’a connu ces derniers jours, la Gare du Nord, en m’opposant à la police ? Le XIXe est, aussi, un quartier très chaud, excellente idée que la votre.
Lorsque j’ai vu un jeune courir, avec un petit groupe d’hommes, dont certains en uniforme derrière lui, j’ai présumé qu’il venait de se rendre coupable d’un délit sur la voie publique et, si ma mémoire est bonne, j’ai imaginé qu’il venait de détrousser une vieille dame.(j’ai bien dit imaginé). Alors, prendre un coup de poing (une gauffre, comme on dit chez nous au pays du rugby) n’a jamais tué personne, j’en ai moi même encaissé et donné quelques unes sur un terrain de rugby et je dois dire que si je l’avais vu agresser quequ’un, comme je l’imaginais, je lui en aurais sans aucun doute envoyée une, bien plus forte, que celle du policier.
Quand aux délinquants qui vendent de la drogue dans nos rues, agressent commerçants et passants ... etc.. ils ont certes des droits fondamentaux, comme tout individu, mais assez de misérabilisme et de commisération. Il serait temps que les citoyens honnètes, SANS CONSIDERATION D’ORIGINE, reprennent leur vie et destin en main, descendent pourquoi pas dans la rue, au besoin pour y remettre de l’ordre, en tout cas dire : ASSEZ !
Est ce que ce n’est pas aussi cela être citoyens ? Ou bien faut il pratiquer « l’omerta » et protéger le délinquant ?
Sans doute, feriez vous partie des gens étonnés de constater qu’il y a de nombreux citoyens d’origine étrangère qui sont demandeurs d’ordre et de justice (sans pour autant déraper vers une société policière, type SARKO).
Pour ma part, dans ma jeunesse dans le monde rural, il m’est souvent arrivé que l’ordinaire se compose de pommes de terre, accompagnées de quelques bouts de viande. Mais ma famille n’a jamais quémandé aucune aide aux différents services sociaux, a travaillé très dur, TOUS LES JOURS DE L’ANNEE et de leur vie. Et j’ai choisi d’étudier, grace aux bourses de l’état et de m’en sortir honnêtement, et non une vie en marge.
Chacun de nous se trouve, régulièrement, face à des choix qui déterminent son destin.
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Là où Gecko voit une femme crier « Sale blanc », aquad69 voit un policier mettre une baffe.
Juste une question de valeurs individuelles.
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Pourquoi m Gecko inclure les délinquants s’adonnant au traffic de drogue dans la rue avec les propos de l’auteur ?
Ne faites vous pas preuve de racisme ? Car aprés tout des dealers blancs, j’en connais pas mal.
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Pour Gilles, je fais un parallèle avec l’homme qui était coursé par les policiers et que je suppose délinquant et je ne vous autorise pas à vous ériger en donneur de leçon pour m’insulter ainsi.
L’opinion que je peux me faire à propos de quelqu’un est fonction de ses valeurs, comportements et de ce que je peux apprendre de cette personne et non de ses origines.
Avant de porter des jugements de valeur, comme vous le faites, je vous suggère de découvrir le monde .
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Bonjour Gecko,
la Directrice d’école qui s’est opposée l’autre jour avec des parents d’élèves au rapt d’un Grand-père chinois devant ses petits-enfants, aurait pu, elle, vous donner une leçon de courage.
Les femmes aujourd’hui font moins de grands discours prétendument « citoyens » que nous, mais elles peuvent se montrer plus responsables...
Sans rancune Thierry
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C’est l’absence de perspectives pour les jeunes des banlieues qui les fait réagir de manière outrancière : « racisme » à rebours, (violence semblant de rejet de valeurs françaises...) dans votre pays.Ce n’est nullement un racisme vis-à-vis des blancs mais un dépit parce qu’ils pensaient qu’un jour les choses changeraient pour leurs pères, à travers eux.Et ce n’est le plus souvent pas le cas. Dans mon pays (Algérie) on observe ce genre de phénomène surtout depuis la récession économique et la disparition de l’état interventionniste qui vous donne le boulot, le logement ,assure la carrière etc.les jeunes sont plus exigeants chez vous parce que l’expression des opinions est garantie et ils savent qu’il ne leur arrivera que ce que le droit exige sinon moins. La solution est de redonner espoir par l’éducation et l’intégration peu ou prou. Sinon il sera un jour trop tard. Chez nous cette désaffection vis-à-vis des valeurs véhiculées par le régime s’exprime par cette envie suicidaire de quitter le pays quelle qu’en soit le prix.
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Cher Monsieur de 50 ans,
êtes-vous fiers de ce que la France a fait de bien à l’humanité depuis 2000 ans, révendiquez-vous comme beaucoup d’Occidentaux, l’héritage gréco-romain : l’art, le droit, la philosophie, les sciences... ? Si vous étiez honnête vous répondriez comme moi à l’affirmative. Alors, sans s’octroyer forcément la responsabilité effective des méfaits de notre histoire, comment peut-on sérieusement se sentir héritier des hauts faits de notre patrie et balayer d’un revers de la main tout ce qui y est allé de travers ? J’emploie le mot patrie exprès, comme la terre de nos pères ; car en paraphrasant Auguste Comte on peut dire que « la France se compose de plus de morts que de vivants ». Oui, cher Monsieur de 50 ans, il y a une solidarité horizontale qui nous lie aux vivants de notre époque et une solidarité verticale qui nous lie aux morts de l’humanité en général et à nos pères morts en particulier. L’expression « nos ancêtres les gaullois » n’a de sens que dans cette optique. Peut-être qu’à l’instar d’un de nos candidats, en vue aux présidentielles, l’histoire de France ne vous parle point. Marc Bloch, l’historien, disait, dans l’Etrange défaite, « qu’il y a 2 catégories de gens, qui ne comprennent rien à la France, ceux qui ne sont pas émus par le sacre de Reims, et ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération ». J’ai tronqué la citation mais son esprit y est. Peut-être faites-vous partie de ceux qui ne comprennent rien à la France, qui lui vouent un culte pour les bonnes pages de son histoire et qui lui réfusent toute filiation dès que les choses deviennent un peu plus problématiques, complexes, historiques quoi ! Facile, n’est-ce pas ?
De la part d’un français qui assume la dualité historique de la République et qui pense que la France se grandirait encore plus en regardant en face tous les faits de son histoire, y compris la colonisation et ses conséquences actuelles sur la question de l’immigration et de l’intégration de ses citoyens qui en sont issus.
Tao
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Qui est raciste ?
Aucune enquête sérieuse n’a jamais été diligentée pour savoir comment se comportait dans les cités, les populations respectives les unes par rapport aux autres. La seule investigation journalistique que l’on connaisse est celle qui consiste à se faire passer pour un immigré au milieu de la population « de souche », mais jamais l’inverse : aller vivre un an comme « de souche », incognito, avec femme et enfant(s), au milieu des immigrés. Qu’un journaliste fasse une telle enquête et il pourra nous dire qui est raciste -
Article un peu n’importe quoi ... Pour information le racisme « anti blanc » existe, vous ne l’avez pas vécu ... c’est tout. Le racisme est bien la chose la mieux partagé dans le monde.
allez sur les iles, vous comprendrez mieux. Ou d’ailleurs dans pas mal de pays et cela n’entraine pas que cela , cela vous ferme à certain emploi aussi, augmente le prix de vos produits, ferme des marché.
Donc voyager avant dire de tel chose.
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Justement j’ai voyagé et ... même fait mieux : j’ai vécu en immersion totale dans des familles d’accueil sur les 4 continents (Etats-unis 4 familles d’accueil, Inde 2 familles d’accueil, divers séjours en Europe et séjour au Cameroun chez ma belle et très large famille d’adoption (noire...). Je connais très bien la culture Bamiléké) Cette expérience et le décentrage que ça apporte par rapport à sa propre culture vaut tous les livres d’une bibliothèque et des années d’études. Je le souhaite à tout le monde car je m’estime chanceux d’avoir vécu tout ça...
Le racisme anti-blanc je l’ai rencontré dans les quartiers chauds de l’est lyonnais où j’enseigne. je précise que cela ne m’a jamais affecté. Les gens (rares) qui s’y adonnent sont plus à plaindre qu’autre chose. Chez moi ça glisse. En Afrique je ne l’ai jamais rencontré et pour cause je n’ai jamais joué les touristes arrogants et voyeurs. Tout est une question de regard je suppose...
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J’adore votre façon ultrasimpliste de ranger les gens dans des tiroirs... Gentils esclaves colorés d’un coté méchants blancs colonisateurs de l’autre.... Et idem pour les arrières-arrières-arrières petits enfants de ceux qui ont initié cela il y a quelques siècles... Si à cette époque les noirs, les jaunes, les Incas, les aztèques, les mitigés avaient disposé de la puissance militaire et des moyens de déplacement à notre place ils nous auraient colonisés sans la moindre pitié ni arrière pensée.
Il y a toujours eu des « gentils » et des méchants" de toutes les couleurs à toutes les époques et dans tous les milieux sociaux culturels, mais c’est sans doute défendu de le dire .. Désolé, je le trouve nul votre article !
Et puis acceptez un peu que nous ne soyons pas tous les descendants des négriers. Et les immigrés d’Afrique sont-ils tous masochistes à vouloir à toute force se rapprocher de leurs bourreaux ? Difficile de supporter ceux qui entretiennent le racisme, la rancœur et la haine au lieu de se tourner vers un avenir meilleur.
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Cela s’adresse t-il à moi ? Car avec toutes vos histoires de gentils et de méchants j’ai du mal à suivre... C’est pas trop mon truc. Avez vous lu mon article ?
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Le racisme est universellement condamnable mais il n’a pas le même poids quand on est dans la position des dominants ou des dominés
ben justement , il y a de plus en plus de quartiers où les blancs ( appelés gaulois ) sont de plus en plus minoritaires et de nombreuses citées deviennent de fait des ghettos et zones de non droits que les « caucasiens » ne songent qu’à fuir pour échapper au communautarisme oppressant et raciste de la majorité ....
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Y a même du racisme entre les bêtes et mêmes entre chats !
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SALUT LE CHAT
Ils ne nous appellent pas gaulois mais : « fromages » ou face de craie .
Gaulois est le terme qui est utilisé à la Légion pour désigner les Francophones . Ce terme a été repris de manière presqu’officielle pour éviter de nous entendre appeler « fromages » .
Salut et fraternité ;
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Un des plus betes articles que j’ai lu sur agoravox !
Non seulement d’une mauvaise fois totale, mais aussi completement illogique !
Morceaux choisis :
« D’abord la méfiance est de mise car trop souvent retourner le racisme est un réflexe des gens racistes » : Donc je peux retourner le fait que vous retourner l’argument, non ? Donc les racistes peuvent reprocher aux blancs de vouloir retourner le racisme ...
« nous ne sommes plus une nation de « Blancs » » : Dans ce cas, personne n’est blanc, personne n’est noir, il n’y a pas de probleme ?
« (le racisme) il l’est vers les plus faibles » :
Oui, surtout quand 10 mecs de couleurs font les forts parce qu’ils sont 10 et que toi t’es seul !
« mais le rejet d’une citoyenneté qu’ils convoitent et qu’ils rejettent à la fois car ils sentent bien qu’on la leur refuse » : Si je suis votre raisonnement, c’est normal qu’on la leur refuse, vu qu’ils la rejettent !!
« On en vient donc à détester ce que l’on convoite car c’est jugé inaccessible. C’est le sens des sifflets au stade de France pendant la Marseillaise. » C’est le sens que vous avez imaginé. Oui, c’etait un match france/algerie, ca serait pas une facon de dire « nique la france » ?
« Quelles conséquences réelles cela peut avoir sur ma vie en dehors du légitime sentiment de colère ou de haine ? »
Et bien, un sentiment de colere et de haine, d’insecurité, d’appel à la violence, le sentiment de ne plus etre dans son pays. C’est deja beaucoup.
Je ne vois pas pourquoi le « blanc » ne devrait pas se sentir choqué et la personne de couleur pourrait l’etre !!
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@ l’auteur
J’oubliais, Vous travaillez dans une ecole de banlieue, moi je passe souvent à tourcoing, roubaix, lille sud.
Le melange des cultures, on sait ce que c’est, on le vit au quotidien ! Et ca n’est pas toujours un paradis.
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Je ne vois pas trop où va votre article... Alors, le racisme anti-blanc existe-t-il oui ou non ?
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Est-ce que la question est là ? Quand je titre « Ce que cache le soi-disant racisme anti-blanc » la réponse s’y trouve non ? Au fait « soit-disant » c’est évidemment pour la provoc... mais pour aussi signifier que le racisme anti-blanc cache bien des choses...
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On peut tourner autour du sujet comme on le veut.
Qu’est ce que le « droit des peuples a disposer d’eux memes » , glorifié entre autres par les gauches, si ce n’est l’affirmation du droit du sol par les populations autochtones ?
Comment dire « nous ne sommes pas chez nous chez eux » et , en meme temps dire « ils sont chez nous chez eux » ? Ou on valide « le chacun chez soi », ou on le condamne en pretendant a l’universalime. Mais on ne peut se jouer toujours gagant ou dans notre cas, toujours perdant...
En France la population autochtone est blanche , gauloise, trouver le terme politiquement correct que vous voulez.
La France possede aussi des territoires d’outre mer ou les noirs sont nombreux, majoritaires memes.
Tant que ces Dom-Tom sont français, tant que nous partageons la meme solidarité et le meme drapeau, il est juste que ces noirs soient chez nous chez eux , (et RECIPROQUEMENT...)
Cela ne veut pas dire que TOUS les Noirs du monde soient les bienvenus en France.
Nous avons des ressortissants arabes Harkis. Ils ont clairement choisi le camps de la France et nous les avons bien mal remercier et reconnus. Ils sont nos frères, non par le sang reçu, mais par le sang versé en nous choisissant.
Cela ne veut pas dire que TOUS les arabes du monde soient bienvenus en France, en particulier les descendants de ceux qui nous ont combattus et qui refusaient de partager LEUR sol avec nous...
La Gaule est blanche, ultra majoritairement chretienne. Cela ne veut pas dire que TOUS les blancs et Tous les chretiens du monde soient les bienvenus.
Sud-americains, europeens hors CEE n’appartiennent pas a des espaces que nous avons choisis de considerer comme commun.
La notion de barriere existe. La notion de groupe d’appartenance aussi. Certaines minorités ethniques non europeennes ont merité leur place chez nous, d’autres pas. Ils nous appartient de dire qui nous voulont laisser entrer et sur NOS critères et ceux qui doivent rester dehors.
Mais le laisser aller inimterompu depuis 40 ans a clairement montré ces limites. Nous sommes aujourd’hui clairement en danger avec des blocs qui expriment d’autres solidarités que les notres.
Il faut trancher democratiquement tant que nous sommes majoritaires, sinon, la fracture se fera quand meme , dans le sang, dans quelques années. Les emeutes ethniques ne sont que des avertissements.
Mais la bien pensance etant ce qu’elle est, il convient de laisser les collabos subir eux memes les bienfaits de la presence des envahisseurs pour que tout le monde soit motivé.
De meme que nos ecologistes sont toujours des rats des villes expliquants aux rats des champs comment ils doivent vivre, nos bien pensants de la cohabitation sont rarement des gens qui vivent dans les territoires occupés...
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Jean-Marie, c’est toi ???
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« Cela ne veut pas dire que TOUS les arabes du monde soient bienvenus en France, en particulier les descendants de ceux qui nous ont combattus et qui refusaient de partager LEUR sol avec nous... »
Vous avez une notion du partage assez particulière !
Dans les colonies, le sol était non pas « partagé » mais réquisitionné par les colons : j’ai visité, en 1954, une propriété d’environ 20 000 ha en Algérie !
En conclusion : quand on n’a aucune culture historique, il vaut mieux s’abstenir d’intervenir sur un sujet quel qu’il soit.
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Il est vrai que si l’on n’a pas vécu à l’étranger et notamment dans les anciennes colonies, on ne peut pas mesurer le potentiel de sympathie et d’amitié que peut y trouver un Français s’il se donne la peine de sortir de la bulle où sa condition est censée le maintenir.
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ah ah ah je me gausse ! aucune culture historique.... mais appliquez donc votre recommandation cher ami : les algériens ont « réquisitionné » les terres de qui pour s’installer ? les berbères et eux même ? aux natoufiens ? et eux même ? aux ibero-maurusiens ? bref l’histoire est une suite de colonisations, de la même manière les bantous ont colonisés presque toute l’afrique à une époque... les français comme tous les autres peuples du monde ... (au passage l’esclavage réalisée par les arabes concerne beaucoup plus de monde que celle des français ! seulement c’est moins médiatique...)
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Oui Kader. Déjà dans les années 60, durant ladécolonisation : « nous vous aurons grâce au ventre de nos femmes ». Vous annonciez déjà le programme. C’est ce qui est en train de se produire aujourd’hui. Je considère les gens comme vous autant responsable de la montée de Le Pen que les véritables xénophobes franchouillards. Votre réponse fascisante, méprisante pour les femmes (qui plus est) me donne envie de vous retirer la nationalité et de vous renvoyer votre « souverain » africain, quel qu’il soit, de s’occuper de votre cas. Histoire de vous faire regretter « l’accueil français ».
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Tu parles d’un acceuil...
Bon, autrement j’ai pas les chiffres exacts mais il y a autant d’étranger en france aujourd’hui qu’il y a 80 ans..
Alors qu’est-ce qui peut donner l’impression d’être submergé ?
La peur ?
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Et les blairs ! C’est une question que je pose ! Pas besoin de mettre une note à une question si vous avez pas de réponse
ouaïe aïe aïe
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Les étrangers qu’il y avait en France il y a 80 ans , mon ami, étaient majoritairement des Italiens, des Polonais, des Espagnols, des Juifs allemands, des Russes blancs, des Arméniens...des Européens de fond de culture judéo-chrétienne comme nous. Rien à voir avec l’immigration actuelle...
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Merci pour cette brillante réponse...
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@Dam
Moi je te demande ça : c’est quoi un étranger ?
Parce que le problème est que le non-blanc français est vu comme un étranger pourtant, et c’est normal puisqu’il est français, il n’entre pas dans les statistiques. Idem pour ses enfants.
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Bon, je suis allé faire une recherche quand même pour voir plus détail sur la réponse brillante du dessus...
Alors.. hum, concernant les polonais, voilà un extrait :
« Isolés, regroupés à la périphérie des villes, les Polonais ont beaucoup de mal à s’intégrer. Et si la société française ne fait rien pour les intégrer, les autorités se plaignent pourtant de l’isolement de cette population... jusqu’à leur expulsion collective au milieu des années 30. »
C’est bizarre ça, pourtant ils sont judéo-mescouilles-machinchose non ? Bon, passons...
Ah ben si merde, un autre passage...
« ils sont généralement isolés, regroupés à la périphérie des villes, relégués dans des quartiers misérables, voire des bidonvilles, que l’on appelle alors “gadouevilles” ou “villages nègres”, tels ceux de Lyon, Modane, Saint-Jean de Maurienne (Savoie) ou Rive-de-Gier (Loire), qui dans les années 1930 abritent des milliers de travailleurs étrangers misérables, italiens, espagnols, polonais, russes... »
Mais mais ! Je comprends pas, v’là t’y pas qu’il nous parle des espagnols, des italiens, des russes... Mais comment qu’ça se fait-il ?
Ah oui attends !
« Une partie de l’opinion française pense que ces travailleurs sont “inassimilables” parce que d’une culture par trop différente de la sienne. Ce préjugé, qui aujourd’hui touche, par exemple, les travailleurs et les familles maghrébines ou africaines, vaut alors pour les Polonais des années 1920 et 1930, dont le catholicisme fervent, “calotin” disent les travailleurs autochtones, semble heurter la France ouvrière, largement déchristianisée. »
Eh bien là, je suis mort de rire !!!
Bon, quelqu’un peut-il me répondre sur ma question de départ siouplait
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Le commentaire du dessus est pour TOVARA
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on pourrait aussi demander c’est koi un francé ?
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Franchement, Kader, (si tel est bien votre nom, car j’ai tout de même un doute...)
votre commentaire est totalement stupide et non-constructif.
Mais ce débat est à l’image même du Monde d’aujourd’hui : la misère se battant contre la misère, pour le bénéfice d’une minorité qui s’en met plein les fouilles...
Thierry
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Petite nuance... dans les années 30, les immigrés des pays pauvres Européens, venaient evidement pour des raisons économiques mais avaient aussi un idéal, celui d’être Français. Les Parents mettaient un point d’honneur a ce que les enfants apprennent le Français etc... s’intègrent en fait, même si cela n’etait pas vraiment perçu par les autochtones...
L’immigration actuelle est differente : outre qu’elle est issue d’une culture plus éloignée elle porte en elle un mecanisme d’appartenance different. Les arabes/ magrebins dont il est question sont d’abord musulmans, puis arabes avant d’être algeriens ou Français. Leur immigration est également economique, mais pas seulement : elle est une immigration de type « invasive » qui suppose (par leur modèle culturel) de ne pas s’integrer et d’etendre en Europe leur modèle oriental. En clair, ils sont là pour « reconquerir l’Europe » même si cela est inconscient dans leur esprit même.
Maintenant, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit, il n’y a pas de généralisation a faire, car de nombreux magrébins souhaitent s’integrer, sans doute à leur manière, qui nous heurte car ce n’est pas la notre. Notre problème est d’accepter une mixité culturelle de bon aloi quand nous restons majoritaire, mais pesante jusqu’a l’intolerable lorsque la proportion augmente.
Quand au racisme, peu importe, c’est un avatar contextuel. Dans la vie de tous les jours, les entreprises choisissent en fonction des competences, pas de la couleur de peau, et les relations sociales, toujours dans un contexte donné, se font sur les affinités eminament indépendante de la couleur... quoique pour notre futur ex président il reste encore les odeurs...
L’anti-blanc existe hélas, depuis longtemps...sauf qu’il etait hypocrite avant alors que maintenant il s’expose plus violement : question de nombre évidemment.
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« mais avaient aussi un idéal, celui d’être Français »
Rigoureusement faux, une grande partie des Italiens sont venus fuyant Mussolini et dans l’espoir de repartir, chose encore plus vraie avec les Espagnols qui n’ont même pas tenté d’apprendre le français.
Les vieux poncifs des immigrés venant chercher l’eden ici ne tient pas. Ils sont justes une alternative à dissimuler son désir d’ostracisme.
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Le problème est l’usage du mot « soit-disant », qui sous-entend que je rêve les agressions de jeune manifestant anti-CPE blancs par des bandes de noirs. Le même sous-entendu que doivent apprécier les victimes des « jeunes » en bande ou les propriétaires de voitures brûlées. Celà sous-entend que la voiture brûlée n’est qu’un fantasme sécuritaire, et qu’il faut plus de social (cad distribuer plus d’argent) pour que ça s’arrange.
Les sifflets du Stade de France sont survenus quelques jours après les attentats du 11 septembre.Belle preuve d’intelligence politique. S’ils avaient un message à passer, dans ce contexte, ça ne pouvait être que « ce qui s’est passé à NY, on peut le faire en France ». D’ailleurs, quelques témoignages de stadiers font état du publique qui scandaient le nom de Ben Laden. Comment dois je le prendre ?
« Soit-disant » suggère le fantasme injustifié. Mais même si il ne concerne que quelques personnes, pourquoi parler de fantasme ? Dire qu’il y a du racisme anti-blanc, est ce dire que tous les noirs sont racistes ? C’est ce que vous semblez penser. Et votre crainte et l’usage de l’expression « soit-disant » laisse à penser que vous cherchez à dissimuler une réalité, quelles que soient vos raisons. Ce faisant, vous suggérez qu’il y a bien une réalité, et certains iront jusqu’à penser qu’elle est pire que tous ce qu’on peut imaginer. Sans le vouloir, vous favorisez le vote Le Pen.
IL s’est produit trop de choses depuis que Chevènement a parlé de « sauvageons », et qu’il a essuyé les protestations de la gauche bien-pensante. On ne peut cependant pas dire que la France a, sur le plan monétaire au moins, négligé le social. J’ose espérer que ça n’a pas seulement servi à acheter la paix sociale. En partant de ce simple constat, le bilan que je tire aujourd’hui est que l’on a dépensé énormément d’argent pour se trouver dans la même situation sociale que les USA, les émeutes en moins (exception Française sans doute), le pays ruiné en plus. J’ai tendance à la prendre très mal et ma conclusion est : je ne suis plus d’accord pour qu’on me crache à la figure ou qu’on insulte mon pays avec l’avis de paiement des allocations en poche.
Je sais que ce que je dis est très dur, et il y a seulement 10 ans je ne pensais vraiment pas parler comme ça un jour. Mais il y a des moments ou il faut savoir regarder les choses en face et prendre ses responsabilités. La réaction est de l’ordre de la personnalité de chacun, et certaines réactions peuvent être encore plus dur.
Alors, votre article, dans ce contexte, m’apparaît comme une « tête dans le sable » de plus. L’Afrique est indépendante depuis près de 50 ans et est toujours misérable. Se prendre en main n’est pas qu’une incapacité à se sortir d’une vénération du blanc, 50 ans après. Qu’y puis-je s’ils ne croient pas en eux ? Si les manants de 1789 avaient continué d’accepter d’avoir faim, on ne serait pas en train d’acceuillir l’afrique aujoud’hui.
Comme je vous l’ai dit, je n’accepte plus de me sentir coupable ou responsable du malheur de l’afrique. Comme l’indique mon pseudo, je suis très en colère. Et avec des événements tels que ceux qui se sont produits à la garde du nord, ça n’est malheureusement pas près de retomber.
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« L’Afrique est indépendante depuis près de 50 ans et est toujours misérable. »
Misérable ? Par endroit oui... C’est comme chez nous.
Indépendante ? Ca c’est un scoop !! Visiblement vous n’avez jamais entendu parler de la politique africaine de De Gaulle ni de Jacques Foccart. Pour lecture je vous conseille le récent « histoire secrète de la 5eme république » et tous les livres de Veschave sur la françafrique.
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Indépendante parce que . . . indépendante.
Ce ne sont plus des colonies. Il y a des administrations, des présidents, des polices et même des armées. Qu’est ce qui empêche de créer sa propre monnaie et de développer sa propre structure politique, économique, financière. Il ne sont pas obligé d’accepter la domination de l’occident. La dette des pays africains envers la France a été effacée me semble-t-il.
Encore une fois, je ne veux plus porter la faute, les échecs et les défaillances des autres. Et encore une fois, ils ont suffisament de ressources naturelles pour être indépendant, comme ce qui se passe en Amérique du Sud. (désolé mais je n’ai pas envie de rire).
Alors, qu’est ce qui gêne ?
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A furax .
Bonne lecture. Les choses sont un poil plus complexes que votre rhétorique de la volonté.
D ‘après François Xavier Verschave lors d’une conférence donnée par Survie-France
"Je commencerais par une précaution oratoire : mon exposé en prendra forcément l’allure puisqu’il me faut résumer en peu de temps environ mille pages de faits et d’analyses, assorties de plus de deux mille notes - le contenu des deux ouvrages que j’ai publiés récemment : La Françafrique et Noir Silence . J’y renvoie ceux qui veulent du détail, de la précision, davantage de nuances. Ici, j’essaierai de dégager des lignes de force, en relation avec la question qui nous préoccupe ce jour. Il me faut d’abord rappeler brièvement les schémas de fonctionnement de la politique franco-africaine, ses logiques. Il n’est pas possible, sinon, de situer les responsabilités dans la succession de crimes contre l’humanité et de génocides qu’elle a couverts, ou parfois agencés. On peut représenter cette politique par deux schémas : celui de l’iceberg, et celui d’un réseau pyramidal, dont la tête saute à la mort de Pompidou pour laisser place à la juxtaposition d’une douzaine de réseaux et lobbies parallèles. Dès son retour au pouvoir en 1958, De Gaulle comprend qu’il est acculé à accorder les indépendances africaines. Les discours décolonisateurs américain et soviétique renforcent en effet le mouvement des peuples. Il accorde donc ces indépendances : c’est la face émergée de l’iceberg, toute blanche, « la France amie de l’Afrique », etc. En même temps, De Gaulle demande à son bras droit Jacques Foccart de mettre en place un système de dépendance intégrale : il s’agit de conserver un cortège d’États clients, l’accès à des matières premières stratégiques, et la dîme pour son parti politique. Sous la légalité proclamée s’installe donc une illégalité de fait. Organiser cette illégalité sur quarante années n’a pu se faire que par des moyens illégaux, inavoués. Foccart commence par sélectionner des chefs d’État « amis de la France » - par la propagande, des fraudes électorales massives, et deux punitions exemplaires : l’épouvantable répression des indépendantistes camerounais, l’élimination du président togolais élu malgré la fraude, Sylvanus Olympio. Le seul rescapé de ses complots, Sékou Touré, en deviendra paranoïaque. Foccart tient son « pré-carré » par un contrôle économique, monétaire, militaire et barbouzard. La convertibilité du franc CFA permet tous les circuits parallèles d’évasion de capitaux, de la rente des matières premières et de l’aide publique au développement. Paris impose une série d’accords militaires léonins, largement secrets. Chaque chef d’État est chaperonné par un officier de la DGSE, qui en principe le protège, mais peut aussi favoriser son élimination, comme dans le cas d’Olympio. Les Services français recourent au besoin à des groupes de mercenaires ou des officines de vente d’armes. Ils disposent de ressources supplémentaires et de faux nez commodes grâce à une série d’entreprises, grandes ou petites. Loïk Le Floch-Prigent l’avoue carrément dans sa confession : Elf a été constituée, entre autres, à cet effet. De même, quantité de PME de fournitures ou de « sécurité » ont permis, par leurs surfacturations, de financer les aventures tricolores des Denard et compagnie, au Congo-Kinshasa, au Nigeria, aux Comores, etc. - jusqu’à l’envoi de mercenaires serbes au Zaïre. Cette constellation de moyens de dépendance illégale est tout à fait attestée. Ceux qui ont vécu durant ces quarante dernières années dans les pays francophones au sud du Sahara ne discutent pas cette influence prépondérante de la France - qui est, j’insiste, une illégalité, puisque la légalité, c’est l’indépendance. Prenez le cas du Gabon et de sa rente pétrolière - la différence entre le coût d’extraction et le prix du marché. Cet argent, plus d’une centaine de milliards de francs depuis 1960, s’est comme évaporé. Il n’y a pas grand-chose de légal dans cette affaire. Pendant ce temps, les Gabonais sont parmi les peuples de la terre les plus mal soignés. Autrement dit, ils n’ont guère vu la couleur de leur or noir, ils en ont été spoliés. Depuis l’Élysée, donc, Foccart tenait les fils militaires et civils de son réseau occulte, très arrosé. Lorsque Giscard l’a limogé, la tête de ce réseau pyramidal a sauté, d’autres réseaux et lobbies ont conquis leur autonomie. En caricaturant, on est passé du réseau Foccart, avec une stratégie de raison d’État contrôlée depuis la présidence de la République, aux frères et neveux de Giscard, aux fils de Mitterrand et Pasqua... À la tête d’Elf, on est passé de Guillaumat, ancien ministre des Armées, aux frasques mégalomanes du couple Le Floch, manipulé par l’inquiétant Sirven. Une douzaine de réseaux ou lobbies se juxtaposent, plus ou moins autonomes, avec chacun leur micro-stratégie - un peu comme un manège d’autos tamponneuses. C’est devenu cela, la politique africaine de la France. Ce qui complique la question de la responsabilité. Il n’y a plus un décideur, Foccart, rendant compte quotidiennement à De Gaulle. Il y a de multiples (ir)responsables, des chefs de réseaux jusqu’aux échelons subalternes, s’accoutumant à la délinquance, au crime économique et politique. Et puis il y a une responsabilité supérieure : tous les présidents de la République et les Premiers ministres depuis vingt-cinq ans ont parfaitement toléré ce système devenu chaotique, incontrôlable, tout en sachant que ce système est criminel, que ses acteurs pratiquent des méthodes de voyous, qu’ils disposent de caisses noires phénoménales, qu’ils interviennent dans un contexte dégradé par la manipulation de l’ethnicité, et qu’ils sont parfois aussi peu lucides qu’une bande d’ingénieurs ivres dans une centrale de Tchernobyl. La responsabilité la plus grande appartient à ceux qui autorisent ce n’importe quoi. Énumérons ces réseaux et lobbies. Le réseau initial, le réseau Foccart, a été légué à Jacques Chirac. Dès 1970, Charles Pasqua s’est disputé avec Foccart. Il a édifié, à son compte, un puissant réseau. Celui de Giscard n’a pas eu la même ampleur, ni celui des Mitterrand père et fils (souvent allié au réseau Pasqua). Il faudrait encore citer le réseau d’Alain Madelin et celui de Michel Rocard, ascendant. À côté, quelques grandes entreprises mènent leur propre stratégie de monopole. Elf gouverne trois ou quatre pays, comme le Gabon, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, elle fait la politique de la France en Angola ou au Nigeria, etc. Le groupe Bouygues contrôle les services publics en Côte d’Ivoire et a bénéficié de gros marchés privilégiés, tout comme Suez-Lyonnaise-Dumez et son méga-corrupteur André Kamel. Le groupe Bolloré a bâti un empire africain dans le transport, la logistique, le tabac, et d’autres matières premières agricoles ou sylvicoles. Il est en passe de remplacer Elf pour la qualité de ses liens avec les services secrets : son « Monsieur Afrique », Michel Roussin, est l’ancien numéro deux de la DGSE. Il y a ensuite l’État-major, où la plupart des officiers ont connu des carrières africaines accélérées : il fait la politique de la France à Djibouti et au Tchad. Il y a les différents services secrets, généralement rivaux : la DGSE, pionnière et encore pivot, mais aussi la DRM (Direction du renseignement militaire), qui a joué un rôle important au Rwanda ; la DST (Direction de la surveillance du territoire), qui s’aventure hors de l’Hexagone dans des pays comme le Soudan, l’Algérie, la Mauritanie, le Gabon ou le Burkina , la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la Défense), ex-Sécurité militaire, qui est censée contrôler les trafics d’armes et les mercenaires, et dont je montre dans Noir silence qu’elle y est totalement mêlée. Il faut aussi tenir compte d’excroissances francs-maçonnes, notamment à la Grande Loge nationale française, héritière des loges coloniales, où l’on retrouve à la fois les généraux Déby, Sassou-Nguesso, Compaoré et Gueï, Omar Bongo et les deux cents principaux décideurs gabonais, les anciens ministres Roussin et Godfrain, une bonne partie de l’establishment de l’armée, des Services, des médias français, ainsi que les grands aiguilleurs de la corruption (Méry, Pacary, Crozemarie,...). Citons encore les Rose-Croix, très influents en Afrique centrale, des sectes diverses, etc. On peut se représenter le système de décision franco-africain comme une grille de mots croisés. En chacun de ces réseaux et lobbies, représentés comme des colonnes verticales, peuvent coexister, telles des strates horizontales, toute une série de motivations, depuis les zones les moins rationnelles du cerveau jusqu’aux plus intellectuelles. Partons des strates les plus basses : on rencontre les affaires de mœurs, qui ne peuvent être passées sous silence parce que, omniprésentes, elles procurent des moyens de chantage considérables sur un certain nombre de personnalités françaises ; on remonte à l’avidité criminelle (trafics d’armes, de mercenaires, de drogue, blanchiment d’argent), puis au lucre rentier, la captation des matières premières et de l’aide au développement (elle n’est pas présentée comme criminelle, mais l’exploitation du pétrole ou de la forêt s’accompagne souvent d’assassinats politiques, de guerres civiles, ou de massacres de populations). Continuant de remonter l’échelle des motivations, on trouve les corporatismes militaires, les copinages entre l’armée française et un certain nombre de chefs d’État militaires, avant ou après leurs coups d’État. On croise ensuite les obsessions ou schémas géopolitiques : le syndrome de Fachoda - la phobie des Anglo-Saxons -, la grande politique arabe de la France, la défense de la Francophonie, voire certaines idées plus généreuses. En fait, pour comprendre la politique de la France dans un pays africain, il faut chaque fois remplir cette grille de mots croisés : il faut se demander, au Rwanda, au Togo ou ailleurs, quels sont les réseaux présents et quelles sont leurs motivations ; les cases de la grille représentent leurs conjonctions ; lorsque, dans un pays, un réseau a une motivation précise, on remplit d’un gris plus ou moins foncé la case correspondante, selon l’influence locale du réseau et la force de cette motivation. Chaque réseau, rappelons-le, a souvent plusieurs motivations : certains vont à la fois défendre la grandeur de la France, avoir des intérêts privés considérables, être pris dans des mécanismes de chantage, etc. Cet ensemble de cases plus ou moins noircies, différent d’un pays à l’autre, fournit la représentation de systèmes complexes, dépendant aussi des liens avec les dirigeants africains. Car si je parle de « Françafrique », c’est que tout ce système fonctionne grâce à la mise en place, la protection et la pérennisation des chefs d’État « amis », de leurs régimes claniques et clientélistes, dont certains ont partiellement inversé la relation de dépendance, tant ils ont accumulé les moyens de pression sur les décideurs français. Ce cadre étant esquissé, ajoutons quelques indications sur l’iceberg avant de passer aux différents crimes contre l’humanité et génocide(s) commis depuis quarante ans au gré de ses dérives. La majeure partie de la relation se passe en dessous de la ligne de flottaison, dans une zone sombre. Il faut s’accoutumer à des règles de fonctionnement souterraines (ou sous-marines), qui n’ont pas grand-chose à voir avec celles que nous connaissons, avec la légalité internationale, la fiabilité de l’information ou le théâtre politique hexagonal. Ainsi, l’opposition droite/gauche y est largement dépassée. Charles Pasqua et François Mitterrand se rencontraient régulièrement dans une villa d’Elf. Ils avaient la même conception de l’Afrique, à base de pessimisme cynique. Les fréquentes alliances entre les réseaux Pasqua et Mitterrand avaient de quoi dérouter, dans les années quatre-vingt, les électeurs de leurs partis respectifs. Sur un autre registre, Loïk Le Floch-Prigent a confirmé récemment, dans un documentaire d’Arte, qu’Elf armait les deux côtés de la terrible guerre civile angolaise, qui a fait des centaines de milliers de morts, transformant l’un des pays les plus riches d’Afrique en l’un des pays les plus pauvres. Total a fait de même. Dans la guerre civile au Congo-Brazzaville, les réseaux français ont également armé et financé les deux camps. C’est arrivé aussi au Tchad, etc. La première fois que nous avons rencontré ce double jeu, nous avons été surpris. En fait, c’est assez courant. Cela permet de maintenir un pays dans un état exsangue, avec un État diminué, auquel il est plus facile d’arracher des concessions. Explorant la face immergée de l’iceberg, nous avons découvert que ceux qui avaient pris le pouvoir sur Elf à partir des années 80 étaient d’abord des vendeurs d’armes : ce n’étaient pas les pétroliers qui faisaient accessoirement des ventes d’armes, mais des gens dont la compétence principale était la vente d’armes qui étaient devenus les stratèges de la conquête pétrolière : les Alfred Sirven, Étienne Leandri, Pierre Léthier ou leurs disciples. Pourquoi l’affaire Elf est-elle partie d’une vente d’armes (à Taiwan, en apparence du moins) ? Parce que ce sont les mêmes réseaux et circuits de corruption. L’intersection est très large entre ventes d’armes et de pétrole. De même entre ces ventes et les Services. Sirven est un honorable correspondant de la DGSE, il était « traité » par le numéro deux de la DGSE, Pierre Léthier - que l’on retrouve dans une autre affaire Elf, Mitterrand-Kohl ou Leuna-Minol, révélatrice de l’état de nos démocraties européennes. Ainsi, une partie des fonds gigantesques de la rente pétrolière (comme de l’exploitation forestière) et des commissions sur les ventes d’armes sont récupérées par les gens des services secrets, qui multiplient par trois, cinq ou davantage les crédits votés par le Parlement. Cela leur permet de financer des guerres secrètes, ou les « coups tordus » dont ils se sont fait une réputation depuis la guerre d’Algérie. Accessoirement, avec au moins trois milliards de francs sur ses comptes en Suisse, Sirven peut se vanter d’avoir acheté la quasi-totalité de la classe politique française... En regardant d’encore plus près le fonctionnement de ces gens des Services, on s’aperçoit que leurs réseaux sont branchés de longue date sur le trafic de drogue, depuis la guerre d’Indochine, et sur les circuits africains du blanchiment d’argent, via les loteries, paris hippiques et casinos. À cet égard, certains pays comme les Comores, Djibouti ou la Guinée équatoriale font figure de plaques tournantes, objets de convoitises récurrentes. L’ampleur de ces intersections, comme on dit en mathématiques, révèle le délabrement des régulations financières et démocratiques. Quelle rationalité subsiste-t-il dans les décisions politiques de la France vis-à-vis de l’Afrique ? Quelle capacité d’informer pour les médias français, au milieu de telles pressions ? J’en arrive aux crimes contre l’humanité et aux génocides qui ont été commis durant cette période, dans les pays soumis à l’influence française. Il convient, je le rappelle, de distinguer deux périodes : avant 1974, la responsabilité élyséenne, sous la baguette de Foccart, est dominante ; après, on entre dans l’ère de l’« irresponsabilité » partagée, encouragée. Je rappelle aussi que l’hôte actuel de l’Élysée, Jacques Chirac, est l’héritier du réseau et des méthodes de Foccart. Sans la même exclusivité, certes, mais il est quand même le chef des Armées et le patron de la DGSE. De 1955 à 1970 (avec une pointe de 1957 à 1963), la France déclenche une guerre semblable à celle du Vietnam pour écraser le mouvement indépendantiste UPC de Ruben Um Nyobé. Une répression épouvantable fait de cent à quatre cent mille morts (le bilan n’a jamais pu être fait). Elle ne figure dans aucun manuel français d’histoire, bien entendu. Ce massacre a pris rapidement une tournure raciste, c’est-à-dire qu’on a stigmatisé les ennemis politiques comme appartenant à une seule ethnie, les Bamiléké - ce qui n’était pas vrai. On a attisé et cristallisé une haine ethnique. Un officier français, le colonel Lamberton, a écrit dans une revue militaire un passage que je suis obligé de vous citer tellement il évoque des tragédies plus actuelles : « Le Cameroun s’engage sur les chemins de l’indépendance avec dans sa chaussure un caillou bien gênant. Ce caillou, c’est la présence d’une minorité ethnique, les Bamiléké, en proie à des convulsions dont l’origine ni les causes ne sont claires pour personne. [...] Qu’un groupe de populations nègres réunisse tant de facteurs de puissance et de cohésion, n’est pas si banal en Afrique Centrale. [...] L’histoire obscure des Bamiléké n’aurait d’autre intérêt qu’anecdotique si elle ne montrait à quel point ce peuple est étranger au Cameroun ». La volonté de « puissance », la fable du peuple « étranger »... Moyennant quoi, on a massacré dans des proportions indicibles. Il y a deux, trois ans, quand j’ai enquêté sur cette guerre atroce, les gens qui l’avaient connu n’osaient toujours pas en parler, tellement ils restaient terrorisés. C’est inimaginable. La décolonisation de l’Afrique subsaharienne a été inaugurée par un vaste et long crime contre l’humanité, commis par des troupes françaises et leurs auxiliaires africains, les fameux « tirailleurs sénégalais » - plutôt tchadiens en l’occurrence."
FXV
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Tu ferais bien de faire des études et d’apprendre à écrire plutôt que de faire des gosses, mongolo.
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Vous commencez par nous dire que le racisme « anti-blanc » n’existe pas (puisqu’il n’existerait que « soit-disant »), vous continuez en admettant qu’il existe un peu (« très minoritaire »), voire beaucoup (« le racisme, la chose la mieux partagée au monde »), et poursuivez en affirmant que ça n’est pas le problème.
Le vrai problème, nous l’apprenons enfin, c’est le néocolonialisme libéral, le plus grand crime de l’histoire, plus grave selon vous que le massacre de centaines de milliers de Tutsis en quelques mois en 1994, ou de millions de juifs pendant la seconde guerre mondiale.
Si « historiquement » le racisme a pu servir à justifier des situations de domination, aujourd’hui le racisme trouve parfois à s’exprimer au nom des victimes. C’est une réalité nouvelle, et la nier ne la fera pas disparaître.
Ce que « cache » bien mal votre article, c’est un révisionnisme historique effarant.
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« Le vrai problème, nous l’apprenons enfin, c’est le néocolonialisme libéral, le plus grand crime de l’histoire, plus grave selon vous que le massacre de centaines de milliers de Tutsis en quelques mois en 1994 »
Justement sachez que la France soutenu le hutu power militairement, diplomatiquement, financièrement avant pendant et après le génocide rwandais. Cela ne fait m^me plus débat. Ce qui l’est en revanche c’est la participation effective de militaires Français au génocide. Ce n’est pas élucidé. Comme vous gobez ce que disent les grands médias vous réduisez une guerre aux enjeux POLITIQUES à une guerre ethnique (ce qu’elle fut aussi grace au séparatisme ethnique introduit par les colons belges.)
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Cela confirme donc ce que j’écrivais : votre révisonnisme est effarant, terrifiant même.
Oserez-vous écrire que ce sont les Français qui sont les premiers responsables du génocide au Rwanda ? Ces actes ont été commis par des Hutus quelque soit l’ampleur des complicités françaises, qui fait encore fortement débat. Des Hutus racistes, d’un racisme que vous ne voulez pas voir parce qu’il n’entre pas dans votre schéma binaire méchants-dominants/ gentils-dominés.
Les Hutus seraient-ils des pauvres êtres qui ne devraient pas répondre de leurs actes parce qu’ils sont victimes de l’oppression « néo-coloniale » ? Voilà une forme tellement virulente d’anti-racisme qu’elle ressemble à s’y méprendre à ce à quoi elle s’oppose.
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« Oserez-vous écrire que ce sont les Français qui sont les premiers responsables du génocide au Rwanda ? »
Non, il n’a pas dit ça... Il a juste dit que les français n’étaient pas... tout blanc... dans cette histoire
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Lisez-le attentivement et vous comprendrez que c’est le sens de son intervention : les Hutus ne sont pas les vrais responsables des actes qu’ils ont commis, les vrais responsables ce sont les Français et les Belges, les vilains dominants. CQFD. Les Hutus ne peuvent pas être responsables d’un génocide puisqu’ils sont dominés. Voilà comment on en arrive à nier la réalité brute et que l’on pouvait penser incontournable d’un génocide commis par des noirs contre des noirs.
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on devrait aussi demander à l’auteur ce qu’il pense du Darfour, où des arabes massacrent des noirs (tous musulmans d’ailleurs) donc par racisme primaire (ou purification ethnique) et là il n’y a pas de français à incriminer, non ? mais cela n’est pas possible puisque cela ne correspond pas à sa conception du racisme...
j’espère que vous enseignez autre chose que l’histoire/geo ou le français sinon il ne faut pas s’étonner du piètre résultat de ces gamins (PS le soi-disant s’applique à une personne et non à un concept ou une chose- dans ces cas là on utilise prétendu ! et oui le racisme ne dit rien lui !)
au passage pour le Rwanda accuser les soldats français d’avoir massacré des civils est une accusation très grave et surtout qui pourrait conduire devant les tribunaux ! quand on accuse il faut des preuves !!
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1 Ces accusations ont été porté par plusieurs ONG internationales et Survie France à travers sa commission d’enquête citoyenne. C’est un fait. Je ne juge pas.
2 Réduire le conflit au darfour a un combat entre noirs et arabes montrent bien comment nous sommes amenés à travers les médias à penser les conflits africains . L’ignorance crasse des enjeux politiques et stratégiques dans certaines régions du continent africain mènent à un racisme qui pourrait se résumer ainsi : « ce sont tous des sauvages ». Au rwanda une certaine presse (plus par fainéantise que par malveillance) a essayé de nous faire gober la thèse du double génocide. C’était commode car cela jette un voile sur les enjeux de pouvoir.
3 Je ne déresponsabilise pas les africains et ne jette pas l’oprobre exclusivement sur les français. Je dis seulement que nous remuons la merde ensemble. Et ça pue !
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Vous ne répondez à aucune des objections qui vous sont faites.
1. Vous disiez que la responsabilité française ne faisait même plus débat, vous dîtes maintenant que des accusations sont portées par des ONG, ce qui est loin d’être la même chose.
2. Sur le Darfour, je passe mon tour, je ne connais pas bien la question.
3. Qui parle de double génocide ? Pas moi en tout cas. Ce que je me contentais de souligner c’est l’existence d’un racisme interne à l’Afrique. Quelles explications « politiques » allez vous donner à ça ? A vous lire, il semble que pour vous le racisme n’est rien d’autre qu’une exportation coloniale de l’Europe vers l’Afrique. Voilà une vision bien angélique, et fausse, des choses. Il existe en Afrique comme ailleurs un racisme endogène, dont toutes les explications « politiques » alambiquées du monde ne rendront pas compte.
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Survie-France !!! Ce sont les complices du declencheur du genocide Paul Kagame !
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Bonjour Tiptop
Votre article témoigne à la fois d’une expérience et d’une réflexion personnelles, mais il ne saurait se poser en règle. Il se trouve que je connais très bien l’Afrique pour y avoir vécu (y compris le Cameroun : Douala et Buéa), que j’adore ce continent et les africains. Je me considère comme un européo-africain. J’y ai découvert l’humanisme, le vrai, pas celui que l’on trouve dans les livres. La danse, les rires, les chants, la main qui s’attarde sur l’épaule, la latérite, la nature splendide, les parties de foot avec un ballon d’hévéa, les fruits succulents, et encore les africains dont le savoir est immense mais qui ne se perce que lorsque l’on est accepté. Car l’Afrique est secrète ; elle ne montre que ce qu’elle veut. Et si l’Afrique a été colonisée politiquement, elle a su conserver sa culture, ses us et coutumes. Vous savez que même les religions chrétiennes et musulmanes sont globalement pratiquées « à l’africaine ». L’Afrique est un continent de valeurs, là où nous avons sacrifié les nôtres. Nous privilégions la matière quand les africains privilégient la chair. Je ne circulais pas en 4x4, et les autres blancs que je connaissais non plus. Je vivais avec les noirs, j’allais chez eux, ils venaient chez moi. On s’en foutait du statut social, de la couleur de peau, etc. C’est vrai que ma « richesse » faisait envie à beaucoup. Mais on a les mêmes problèmes dans tous les pays. Je ne me suis jamais senti supérieur, et je n’étais pas le seul blanc dans ce cas là. Il y en avait beaucoup de biens, vous savez. Tous les quartiers étaient accessibles. Aujourd’hui, avec l’insécurité, c’est plus difficile. Vous le savez aussi. Il faut le dire. Et les insultes « cochons grattés », « sales blancs », elles sont une réalité. Là encore, il ne faut pas l’occulter. Mais il y a des (bip) partout. Aucune couleur de peau n’en a le privilège.
Là où s’arrêtent nos expériences et nos réflexions personnelles commence l’étude à partir de données objectives. Le problème dans la colonisation, c’est le fait que le désir de domination est un désir humain. Il n’est pas lié à une couleur, une religion, une culture. Il est présent partout. Et si une personne ou un groupe a la possibilité de dominer les autres, il le fait. En Afrique, des noirs ont été colonisés par d’autres noirs. Des noirs ont fait la guerre à d’autres noirs. Des noirs ont réduit d’autres noirs en esclavage. Avant même qu’ils connaissent l’existence de blancs. Et les blancs ont fait de même entre eux et envers les autres peuples ; les jaunes aussi. Toutes ces horreurs sont universelles. Dire que ces horreurs sont pires quand elles sont extra-ethniques, c’est ça le racisme. J’ai écrit un petit article sur l’histoire de la colonisation. Je ne vais pas m’excuser d’être blanc, je ne l’ai pas décidé. Je ne vais pas m’excuser d’appartenir à un peuple qui a colonisé un autre peuple, je ne l’ai pas décidé. Et si on me traite aujourd’hui de sale blanc (et en France on se fait aussi traiter de sale blanc, c’est une réalité), ça me fait aussi mal que lorsque mes copains noirs ou arabes se font traiter de négros ou de bougnoules. Et je ne vais pas accepter cette insulte sous prétexte que j’aurais à expier les fautes de mes aïeux. Je n’ai rien à expier. Je suis xénophile. Avec votre raisonnement, on pourrait faire la guerre aux américains et aux asiatiques parce qu’ils nous colonisent avec leurs produits, leurs films, leurs dessins animés. On pourrait également faire la guerre aux noirs et aux arabes parce qu’ils nous colonisent avec leurs enfants. C’est nul. La France aussi est pillée et exploitée. Et tous les autres pays avec elle. Vous ne pensez pas que les français ont aussi été exploités par leurs rois, leurs empereurs, leurs entreprises, leur Assemblée Nationale ? Et vous, quand vous allez faire vos courses, combien de personnes exploitez-vous ? Ce n’est pas comme ça qu’on résoudra les problèmes. Et mes copains noirs et arabes pensent comme moi.
Le problème, c’est la quête irraisonnée du profit, le désir de pouvoir, de domination. C’est le toujours plus au lieu du toujours mieux. Et ce problème, il est universel. Et là dessus, effectivement, les noirs d’Afrique ont beaucoup à nous apprendre, mais malheureusement, personne ne les écoute.
Je vous invite donc courtoisement d’aller étudier l’Histoire,la psychologie et la sociologie, juste pour prendre un peu de recul par rapport à votre expérience personnelle.
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« Dire que ces horreurs sont pires quand elles sont extra-ethniques »
Et ensuite d’inviter à étudier l’histoire... As-tu simplement une idée des sévices que les blancs (français ou autres) faisaient subir à leurs esclaves ? Et maintenant trouve moi des exemples comparables fait, par exemple, par des français aux allemands lorsque Napoléon dominait l’Europe ? Mêmes les noirs qui avaient des esclaves les traitaient de manière humaine. Les horreurs sont bien pires lorsqu’elles sont « extra-ethniques », c’est un fait historique. Mais ne compte pas sur les livres « occidentaux » et pour élèves et étudiants pour te l’apprendre.
C’est dommage que malgré avec ton vécu et tes études, semble-t-il, tu sois si rapide en conclusion. Je t’invite à voir le film « Africa Paradis » pour voir que la perception qu’ont les noirs des blancs est hélas plus proche de celle de l’auteur que de la tienne.
Tristan, la vérité !, tu m’as déçu...
Nisco
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Très cher TipTop,
Je te tire mon chapeau, faut oser un tel article car il engendre une réaction en chaine de tous les frustrés de la réflexion qui sévissent sur le oueb. Pas sur AVox vu le peu de réactions en bleu ou même en gris, l’honneur est sauf !
En tout cas très belle analyse, le seul contre-argument est celui de tristan valmour et il est hélas bien maladroit.
Au lieu de citer le raciste de service Stephen Smith, tu devrais citer Senghor en ce qui concerne la « négritude », qui est bien plus une lutte contre ce « sentiment d’infériorité » qu’un replis communautaire. Sinon, lire « Negrophobie » (3 auteurs dont Verschave) qui est une réponse du berger à la bergère au torchon qu’est « Negrologie ».
Bien à toi et à te relire.
Nisco
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Nisco, ben voyons lis un peu plus :
Diodore de Sicile (que Mourey aime tant) : « Les celtes (lors du sac de rome) avaient employé en effet le premier jour suivant leurs coutumes ancestrales a couper les têtes de leurs ennemis » et pourtant les celtes et les romains étaient de même couleur, regardes les momies de suppliciés dans les tourbes nordiques, les gens étaient affreusement torturés avant d’être sacrifiés etc... quand tu regardes de plus près l’histoire tu te rends vite compte que personne n’a l’apanage de la torture, du racisme etc... au passage l’inquisition torturait très bien les blancs autant que les non blancs d’ailleurs...
ton raisonnement nisco n’est pas de très haut niveau, désolé mais c’est décevant de ta part...
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@ Nisco
Bonsoir. Je viens de lire votre intervention. Je vous réponds après manger.
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Enfin une réponse argumentée et constructive. Nous partageons une expérience commune de l’Afrique. A quelques nuances près je suis d’accord avec ce que vous dites. J’y reviendrai.
Alors je me pose la question : pourquoi m’avez vous si mal compris et surtout pourquoi la petite note condescendante à la fin ? Et surtout si injuste ... Je veux bien endosser toutes sortes de faiblesses intellectuelles mais pas celle de ne pas prendre de recul...
Oui l’Afrique est secrète et se dévoile peu aux visiteurs (encore moins aux coopérants...). Par exemple être accepté dans les réunions de village, être au cœur des « affaires » bamilékés (la tontine) m’ont vraiment permis de comprendre ce que le mot solidarité voulait vraiment dire ... et de comprendre aussi ses limites dans un pays où on ne peut échapper à la corruption et où l’intérêt général s’arrête à l’arrière grand cousin.
L’Afrique a toujours été en résistance. Quand vous parlez des religions « à l’africaine » je pense que vous faites allusion aux Bamouns un peuple remarquable qui ont intégré avec beaucoup de sagesse les influences extérieures (musulmanes et chrétiennes).
Vous avez raison de dire que la colonisation est d’abord une affaire de domination , le racisme n’est venu qu’après, pour justifier l’entreprise. Vous avez raison d’affirmer que l’on hérite pas d’une quelconque culpabilité. Je ne me sens pas coupable des crimes commis par mes ancêtres. Il faut d’ailleurs en finir avec ces histoires de fierté ou de honte national. En ce moment ça frise le ridicule. En revanche vous omettez de dire que l’on hérite de la douleur de nos ancêtres. Et quand les africains subissent des dictatures qu’ils n’ont pas choisi pour la plupart comment cette douleur pourrait s’estomper... Elle renvoie en permanence à une situation de dominés. Comment s’étonner alors que certains en éprouvent de la rancœur ?
Chercher à comprendre les racines d’un racisme anti-blanc en Afrique ce n’est pas le cautionner !! Si les deux sont condamnables on ne peut pas les mettre sur le même plan du coté de leurs causes et de leurs effets. Le racisme là-bas est né d’une souffrance, chez nous il est né d’une propagande.
Vous avez raison de rappeler que l’Afrique précoloniale a aussi une histoire et qu’elle est assez éloignée de celle de Kirikou. Mais je me permets quand même de vous dire que la faiblesse de votre raisonnement est de nier les spécificités de chaque histoire et au fond de renvoyer tout le monde dos à dos. Tous victimes, tous coupables ! Comparer le colonialisme avec l’impérialisme économique et culturel américain est un peu léger ! A trop gloser sur l’universalité des situations on perd l’essentiel : à savoir que l’Afrique aujourd’hui est sous tutelle (grands groupes, instances internationales, réseaux politico-mafieux) et n’est pas maître de son destin.
Bon heureusement qu’il y a quelques xenophiles sur ce forum pour discuter.
Salutations
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nisco, j’ai bien sûr lu les deux ouvrages. Tout un débat ! Stephen Smith a écrit un livre unanimement salué par la grande presse « Négrologie, pourquoi l’Afrique se meurt ». Sa thèse est que le continent noir « se suicide » et prépare à sa recolonisation . Son outrance, son racisme, son révisionnisme historique n’ont choqué que peu de monde. Un livre « Négrophobie » qui est son antithèse (« c’est un meurtre qu’on essaye de maquiller en suicide ») vient de sortir. Je ne sais s’il a eu le même succès populaire (j’en doute) mais il démonte d’une façon que je trouve convaincante le discours « Smithien » déjà épinglé par des ONG (Human Right watch, Survie .. ) et la presse étrangère (belge notamment) qui a consisté pendant dix ans à maquiller les responsabilités Françaises dans le génocide Rwandais.
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@ Nisco
Il faut qu’il n’y ait aucune ambiguïté quant à mon intervention. Je ne fais réellement aucune différence entre un blanc, un noir, un arabe, qu’il soit athée, agnostique, musulman, chrétien, etc. Ce qui m’importe c’est la personne humaine. Je condamne fermement le racisme, la xénophobie et toute forme de discrimination car c’est une négation de l’individu, une négation de l’humanité. Mieux encore, je suis pour la différence car c’est source de richesse. Sinon, je maintiens que les horreurs ne sont pas pires quand ils sont extra-ethniques. La religion interdisait aux chrétiens de prendre d’autres chrétiens pour esclaves. Donc, des Français ne pouvaient prendre des Allemands pour esclaves. En revanche, comme l’a souligné 30.50.71, l’esclavage pratiqué par les romains ne s’embarrassait pas de la couleur de peau de l’esclave. Même traitement pour tous. Mais si vous parlez du traitement fait par le peuple vainqueur au peuple vaincu, demandez aux espagnols ce qu’ils pensent des troupes impériales. Petite précision sur l’Inquisition, au passage. L’Inquisition fut si atroce parce que les Rois de France et d’Espagne ont demandé à l’Eglise d’aller au-delà de ce qu’elle voulait initialement faire. Avant d’être religieux, le problème était politique. On a beaucoup « chargé » l’Eglise, jusqu’à déformer la réalité. C’est le fruit de la Révolution.
L’esclavage pratiqué par les noirs contre d’autres noirs était terrible. S’il fallait retenir un seul exemple, ce serait celui de chaka Zulu. Mais il y en a d’autres. Beaucoup d’autres.
Le problème avec l’histoire de l’Afrique, c’est que les sources sont très rares. Outre les sources archéologiques, les documents écrits sont privilégiés par les historiens. Or, les documents écrits d’origine africaine sont assez récents. En réalité, on a découvert d’anciennes écritures sur les troncs d’arbres, et on est obligé de reculer la date de la découverte de l’écriture par les africains. Mais ça ne résout pas le problème parce qu’on ne va pas déraciner tous les arbres. En plus, l’histoire de l’Afrique est délaissée par les historiens. Maints africains eurent une civilisation brillante et très développée, mais éphémère parce qu’épris de liberté, ils ne pouvaient concevoir un pouvoir politique centralisé. C’est ce qui a favorisé la colonisation de l’Afrique par les Ottomans, puis par les Européens. Mais cette colonisation fut politique, et au fond, les africains ont toujours été indépendants. Parce qu’ils sont infiniment plus malins et subtils qu’on le croit par chez nous. Le pouvoir politique organisé ne dépassait donc guère la réunion de quelques tribus. C’est même le cas aujourd’hui au Cameroun, avec le Roi du Cameroun qui conserve un pouvoir dans le Nord (le Cameroun est pourtant une République). M’bokolo, un éminent historien, prof à Sce-Po Paris, ne met nullement en doute la validité de l’Histoire de l’Afrique vue par les occidentaux, sauf certains points, comme tout historien, parce que l’histoire se révise à la lecture de nouvelles sources. Mais ce serait une injure de le qualifier de noir. Il est historien avant tout. Sa couleur, il s’en fout. Et moi aussi.
Maintenant, je ne suis pas certain que jouer de la culpabilité et de l’accusation soit une bonne stratégie pour trouver la concorde ; au contraire, cela ne peut qu’éveiller les antagonismes et pousser les indécis dans les bras de l’extrémisme. Car à toute force correspond une force contraire. Je demeure persuadé qu’il vaut mieux chercher à comprendre la souffrance, puis à énoncer des solutions, en les pondérant par de la Realpolitik parce que l’angélisme peut aussi avoir des conséquences catastrophiques.
L’auteur a exprimé son vécu et ses réflexions avec sincérité et honnêteté. C’est son droit, mais je crois que son message aurait eu une portée plus grande en parlant de son amour pour l’Afrique et les africains. En outre, il ne parle que des grandes villes africaines. J’ai aussi vécu en brousse, et il y a un fossé entre les africains urbains et les africains ruraux. Fossé que l’on trouve dans tous les pays.
Si Agoravox m’en donne l’occasion, je parlerai de mon amour pour l’Afrique, sans parler de haine pour les blancs. Parce que l’un et l’autre ne sont pas incompatibles.
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@ Tiptop,
Je suis désolé, mais il y a une très grande différence entre votre article et cette réponse. Votre article me paraît plutôt « coup de gueule » réactif et idéologique, votre réponse plus en phase avec la réalité. Désolé pour la note condescendante - je ne voulais pas vous blesser -, mais bon, votre article était un peu fort de café.
Je ne parlais pas spécifiquement des Bamouns, mais du fait que les africains (j’ai vécu dans pas mal de pays africains) prennent beaucoup de liberté avec les religions. Mais peut-être que ça n’est plus vrai aujourd’hui.
Vous avez raison d’écrire qu’ « on n’hérite de la douleur de ses ancêtres ». Je crois que c’est ce que vous auriez dû développer, expliquer, mais cette problématique ô combien réelle paraissait secondaire dans votre article (peut-être un effet de la passion). Et ce sentiment explique et légitime effectivement la rancœur des africains. Mais encore une fois, la mise en place des dictateurs en Afrique est une affaire politique. Et puis, je dis toujours qu’il faut se garder de juger l’Histoire car il faut prendre en compte le contexte, les mentalités de l’époque.
Historiquement, le racisme est en effet né chez nous d’une propagande. Ce n’est plus le cas. La crise économique, la société de consommation dans un environnement essentiellement urbain et quelques jeunes (bip) sont passés par là. Mais la propagande existait aussi en Afrique. Savez-vous qu’au début de la colonisation, les africains qui vivaient sur les côtes effrayaient les blancs en leur disant que l’intérieur du continent était peuplé d’atroces bêtes sauvages et d’anthropophages. On retrouve cela dans les carnets de voyage des explorateurs. Voilà pourquoi cette vision de l’Afrique s’est transmise à travers les générations. En réalité, le nombre de tribus anthropophage était très réduit. Mais cette propagande a conduit les blancs à considérer les africains comme des sauvages. A qui la faute ? Je crois que le problème est plus compliqué qu’il n’y paraît.
L’Afrique est effectivement mise sous tutelle. Mais il y a une différence énorme entre dénoncer les « grands groupes, instances internationales, réseaux politico-mafieux » et les blancs !!! C’est ça que je vous reproche, et je crois aussi ce que vous reproche la majorité des lecteurs. Relisez-vous, et vous verrez que ce que vous avez écrit diffère de ce que vous énoncez présentement.
Vives salutations.
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Mon article n’a rien d’idéologique !! En revanche j’assume le coté provocateur. Entre les deux articles si le ton est différent le fond ne l’est pas. Mais peut-être n’ai je pas été tout à fait clair. En tous cas il y a toujours des imbéciles sur le forum pour penser que je nie le racisme anti-blanc. « Savez-vous qu’au début de la colonisation, les africains qui vivaient sur les côtes effrayaient les blancs en leur disant que l’intérieur du continent était peuplé d’atroces bêtes sauvages et d’anthropophages. A qui la faute ? »
Vous appelez ça de la propagande ? Moi j’appelle ça tourner « les blancs en bourrique » !! D’autres part, le mythe des noirs anthropophages a surtout été véhiculé par la littérature, les expositions coloniales, . Vous connaissez l’histoire véridique des canaques « cannibales » qui sont venus remplacés au pied levé des sauriens teutons ? Le grand père (ou arrière) de Karembeu en faisait parti. Ces zoos humains ont eu un énorme succés populaire à l’époque.
Je ne fais aucun amalgame avec les « grands groupes, instances internationales, réseaux politico-mafieux » et les « blancs » car les premiers responsables de ce gâchis sont les dirigeants africains !
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A tristan
Bravo pour ton texte sur l’histoire africaine ... Enfin un connaisseur. J’adhère à 200%. Il faut parler de notre amour de l’Afrique sans tomber dans le préchi péche moralisateur et naîf.
Mais attention je ne cherche pas à culpabiliser quiquonque en pointant du doigt le rôle qu’a joué la France là-bas. On est aujourd’hui collectivement pas responsable du passé colonial.
En revanche nous sommes responsables de ce qui se passe actuellement sous nos yeux (mais voulons nous voir ?) en Afrique Francophone. Car nous sommes en démocratie et nos dirigeants nous doivent des comptes sur leur politique africaine.
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@Tristan
Tout d’abord merci d’avoir pris autant de temps à me répondre. J’apprécie d’autant plus la leçon d’histoire mais quelques points me pose problème.
Concernant le degré d’horreur qui pourrait exister entre l’extra-ethnique et l’intra-ethnique, je continu à soutenir mon idée, peut être dois-je la préciser. La guerre impériale en Espagne a eu leur lots d’horreurs innommables, mais il s’agit là de fait historiques de courte durée, donc les crimes ne sont « que » des crimes de guerre et donc pas comparable à des pratiques plus « coutumières » telles que l’ont été les sévices infligés aux esclaves noirs. Pour l’inquisition, l’instrumentalisation a consisté à faire passer les « autres » pour des personnes représentant le diable ou étant « possédés. Ce qui revient à les considérer comme des sous-hommes, ce qui est la même approche que le racisme qui tend à »classifier" les êtres humains, et donc leur droit à la vie et la protection de leur intégrité.
C’est cette recherche de dénigrement du caractère humain, qui est bien plus fort que la simple volonté de domination, qui est spécifique au racisme et autres crimes « barbares ».
« Maints africains eurent une civilisation brillante et très développée, mais éphémère parce qu’épris de liberté, ils ne pouvaient concevoir un pouvoir politique centralisé. »
Là je suis presque consterné. Je n’ai pas les sources à disposition, mais une telle allégation est sans fondements. Que fais-tu du royaume Mandingue qui s’étendait du Fouta Djalon jusqu’à la porte du desert, Mopti ? Du royaume Mossi ? Et ce n’est que des exemples d’Afrique de l’Ouest, tu as toi même cité Chaka Zulu, il y a aussi Hailé Sélassié, etc. Je trouve que cette phrase est toute à fait en accord avec cet angélisme que tu dénonce par ailleurs, dommage. Un grand historien africain vient de nous quitter et avait fait de nombreux ouvrages sur le sujet : Joseph Ki-Zerbo du Burkina Faso.
Si la culpabilisation n’est pas souhaitable, il est toute fois nécessaire, et là je rejoins l’auteur, de regarder le passé en face ce qui permettra mieux de comprendre le présent de ce continent. Les africains doivent à nouveau réapprendre à être fière de eux-même, de leur histoire, etc. Le monde entier gagnerai d’une Afrique qui pourrait exprimer ses particularités au lieu de les voir comme des défaut. Pourquoi produire plus quand tout le monde esr rassasié ? Voici un questionnement que ne peuvent plus se poser les occidentaux mais qui pourrait être une porte de sorti à la démesure actuelle...
Meilleures salutations
Nisco
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Concernant la propagande, je ne suis pas tout à fait d’accord, ni même avec le terme « tourner les blancs en bourrique ». Il faut se remettre dans le contexte de l’époque ou il n’y avait que très peu de moyens de communication et donc les pires histoires étaient véhiculées sur l’intérieur du continent. Il s’agit à mon avis plus de désinformation plus ou moins volontaire que de propagande, orchestrée par qui et pourquoi d’ailleurs ?
Je profite de l’occasion pour souligner la capacité qu’a eu AVox pour modérer ce fil qui glissait dangereusement. Un média citoyen ne doit pas être un défouloir... Mais pourquoi s’obstiner à préserver les votes des interventions ?
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Oeil pour oeil, dent pour dent en somme...
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Les français ne sont pas racistes, sinon tu ne t’exprimerais pas !! Mais ils en ont un peu marre d’entendre certaines minorités grandes gueules sans arrêt interrogées sur leur pauvre sort en France, terre ou ils sont quand même venus pour ses nombreux avantages !!
Ces mêmes individus prennent systématiquement la défense de voyous, du moment que ceux ci font partie de la même ethnie ; et çà c’est du racisme primaire et anti-républicain, genre nous allons redéfinir les lois à notre convenance...ce ne sont qu’une minorité de gens, d’ antidémocrates, mais on ne voit qu’eux dans les shows téléorganisés par nos grands candidats et nos chaines complices.... un jour nous sommes des racistes, un jour on nous ressort Napoléon, un jour nous sommes des collabos, jamais nous n’aurons entendu autant d’aneries et d’amalgames de la part de gens qui n’aiment pas la France mais qui y vivent et viennent publier leur petit bouquin à des fins personnelles démagos et pas tres claires... Ils abondent dans les débats télévisés. Pas un intellectuel français blanc pour répondre à toute cette exploitation malsaine du racisme !!
Enfin nous sommes le seul pays à avoir une ou des organisations anti-racistes qui ne font qu’accentuer les problemes au lieu de les calmer ; et à mettre toujours les cas difficiles sous les projecteurs pour ne jamais parler des gens intégrés, ni des travailleurs anonymes...
A force de jeter de l’huile sur le feu, ca brule !! et d’interroger des dindons pas tres fute fute on donne beaucoup d’arguments au front national... décidemment 2002 n’aura pas servi ; je vais finir par croire que les francais sont manipulables à l’envi
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ce soi disant racisme anti blanc ... certains beaux esprits n ’arrivent pas à imaginer que le racisme existe aussi chez les noirs et chez les arabes . Il doit etre l ’apanage des blancs , et si d’autres disent des betises , c’est uniquement du à des problemes economiques et sociaux . tout le reste n’est que fantasme ... ce genre de theorie , ou politiquement correct , est tous les jours contredit par la realité . De plus en plus de français s’en aperçoivent . je connais tres bien l’afrique et la banlieue . je connais aussi tres bien les expressions « sale toubab » , sale gaulois , et bien d’autres ... et je ne fantasme pas .
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article cousue de fil blanc, mais dites moi que criaient les voyous de la gare du nord ? Sales Français, nique la France ect.... et je doute que dans leurs esprits la france soit un pays a dominante colorée
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à votre place j’éviterai de citer ce qui est manifestement un coup d’intox médiatique comme exemple. D’autant que toutes les infos qu’ont a reçu à chaud ont été modifiées, voire infirmées, en tout cas maquillées pendant plusieurs heures car la presse, une fois n’est pas coutume, s’est contentée de relayer des rumeurs...
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et à votre place j’éviterais de dire que ces évènements sont de l’intox médiatique car les faits sont là : les policiers blessés, les vitrines saccagées, la gare dans un état lamentable et le tout fait le plus gratuitement du monde, allez faire un tour à la Gare du Nord vous verrez les traces de cette « intox » médiatique.... ah oui j’oubliais ce sont des skin head bien sûr
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D’abord il serait temps de mettre un terme au soit-disant lien historique entre colonisation et immmigration. Regardez donc la situation des pays europeens n’ayant jamais eu de colonie. Sont-ils epargnes par l’immigration d’aujourdhui ?. NON (pays nordiques, allemagne).
Deuxiemement, en quoi est inscrit dans notre constitution ou notre republique, le fait que nous devrions accueillir la misere du monde chez nous ? Est-ce que le terme SOLIDARITE signifie que notre pays doit soigner, recueillir le monde entier ? Le seul devoir que l’on peut reconnaitre en tant que patrie des droits de lhomme est celui du droit d’asile POLITIQUE, qui concerne 0,001 % des demandes.
Enfin, comment expliquez vous quil n’y ait pas de racisme anti-asiatique ? Tres simple. Les asiatiques travaillent, commercent, n’essayent pas de culpabiliser eternellement les blancs pour leur colonisation, n’essayent pas d’imposer leur religions aux autres, ne cassent pas les magasins, ne foutent pas le feu aux bus, n’insultent pas les gens dans le metro, ne posent pas de bombes, et leur pays d’origines ne souhaitent pas raser Israel ou les US, ou declencher la troisieme guerre mondiale (a part la coree du Nord). Prenez le cas du Vietnam. Existe-til un seul ressentiment vis a vis des vietnamiens ? Pourtant la decolonisation chez eux s’est faite dans des conditions difficiles a bien des egards.
Dailleurs quelle explication donnez vous a l’ecart immense de developpement entre la chine, l’inde , la coree du sud, et les pays du magreb et d’afrique, alors que les pays asiatiques etaient au sortir de la guerre dans une situation analogue aux pays africains , et ne disposaient pas de petrole , eux....
Pour terminer, affirmer l’egalite des hommes, ne signifie en aucun cas l’egalite des cultures. A t-on le droit de dire que le progres technologique qui est le fruit de notre culture occidentale a eu des consequences benefiques enormes sur la population mondiale. Les fameuses cultures ’ancestrales’ comme vous dites, sont si extraordinaires que tous les gens qui y vivent ne souhaitent que de beneficier des avantages de la notre. Combien d’africains preferent garder leur pirogue a rame, plutot que de s’equiper de moteur sils le peuvent ?
Les hommes sont egaux, oui, pas les cultures ni les civilizations, ou alors cest refuser le terme meme de progres historique, qui est indubitable.
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bonjour habon je suis entierement d’accord avec toi . et pour completer , je pense que le jour ou on pourra enfin parler de l’histoire librement , on se rendra compte de beaucoup de choses , de l’esclavage des noirs et des europeens par les arabes et les turcs , par exemple...
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Habon a écrit :
« D’abord il serait temps de mettre un terme au soit-disant lien historique entre colonisation et immmigration. Regardez donc la situation des pays europeens n’ayant jamais eu de colonie. Sont-ils epargnes par l’immigration d’aujourdhui ?. NON (pays nordiques, allemagne). »
Ben si
La hollande et ses comptoirs (en afrique, amérique du sud) et le Surinam...
L’allemagne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_colonial_allemand
Et les peuples scandinaves :
SUEDE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_colonial_su%C3%A9dois
Danemark : http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_colonial_danois
etc ...
Bref
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Habon a écrit :
« Dailleurs quelle explication donnez vous a l’ecart immense de developpement entre la chine, l’inde , la coree du sud, et les pays du magreb et d’afrique, alors que les pays asiatiques etaient au sortir de la guerre dans une situation analogue aux pays africains , et ne disposaient pas de petrole , eux.... »
Oui d’ailleurs, ils devraient remercier nos firmes occidentales (Total, Esso, ...) pour leur avoir laissé toute amplitude pour pouvoir en tirer bénéfice
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Habon en a encore écrit une :
« Enfin, comment expliquez vous quil n’y ait pas de racisme anti-asiatique ? Tres simple. Les asiatiques travaillent, commercent, n’essayent pas de culpabiliser eternellement les blancs pour leur colonisation, n’essayent pas d’imposer leur religions aux autres, ne cassent pas les magasins, ne foutent pas le feu aux bus, n’insultent pas les gens dans le metro, ne posent pas de bombes, et leur pays d’origines ne souhaitent pas raser Israel ou les US, ou declencher la troisieme guerre mondiale (a part la coree du Nord »
Ne font pas délocaliser nos entreprises chez eux (les employés d’Arena vous saluent)
Je comprends mieux le pseudo maintenant ...
habon ?
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Si il avait un quelconque lien entre l’immigration d’aujourdhui et la colonisation, les immigres se retrouveraient par pays. Regardez vos liens : Par exemple le plus grand nombre d’emigres en allemagne vient de Turquie....
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Quel est le rapport entre racisme et delocalisation ? AUCUN
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Evidemment qu’il n’y a aucun rapport en racisme et déloc..
C’est juste que quand vous dites :
« Enfin, comment expliquez vous quil n’y ait pas de racisme anti-asiatique ? »
Eh bien ça dépend des expériences de chacun, c’est tout.. D’ou l’exemple des chomeurs suite à déloc.. Et on pourrait entendre très prochainement un nouvel effet de mode « anti-jaune » dû à une frustration vécu...
C’est aussi con que le témoignage du gars qui parlait des « blacks » en 1985 sur cette page... Maintenant, et suite à une frustration vécue, il peut plus en saqué un... A part peut-être le facteur, mais lui c’est pas pareil, il le connait bien...
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« Combien d’africains preferent garder leur pirogue a rame, plutot que de s’equiper de moteur sils le peuvent ? »
Devant tant de bêtise, de racisme bas de plafond, je ne débattrai pas.
Malheureusement 70% des réponses à mon post sont de ce niveau.
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Vous faites semblant de ne pas comprendre : pourquoi TOUS les pays du monde qui ont du pétrole en profitent-ils, et pourquoi les pays d’Afrique (leurs habitants) n’en profitent-ils pas, alors que TOUS les pays Africains possèdent les mêmes moyens de pression que les autres, notamment une armée qui peut faire réfléchir n’importe quel exploitant ?
Pourquoi Hugo CHAVEZ parvient-il à profiter du pétrole, et pas l’Afrique ? (ou alors on me ment, mais ça ne serait pas la première fois)
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Article interressant. Merci de faire le contre poid sur AV ou malheureuement les thèses à la limite du racisme s’eppanouissent sans problèmes dans les articles et les commentaires. Il faudrai faire un article sur tout ces TROLL qui atisent la haine sur tout le sujet. Ils ne doivent pas être nombreux mais très efficace.
Le racisme anti blanc existe oui sur comme tout les racisme ... même entre noir il existe un racisme selon le degré de pigmentation ... J’ai les arabe il en existe un selon qu’on soit bouclé ou pas... c’est dire jusqu’ou va la connerie humaine ... United Color of Bande de con.
Mais efectivement le phenomène n’as pas la même importance qu’on soit d’un coté ou l’autre. Personnellement je connais très très bien le problème car j’ai été victime de toutes les sortes de racisme. Je m’explique.
Je suis née en France il y a près de 30 ans, mes parents sont originaire du moyen-orient, j’ai un prénom et un nom arabe, j’ai vécu en banlieue parisienne, frequenté un lycée hupé, et trainé en bas des tours. Je ne suis pas typé magrébin mais pas européen non plus, je suis assez difficile à ciblé. On m’a donc traité dans ma vie d’un peu près tout : Sale arabe, sale juif, sale français, sale portugais, sale turc, sale grec et meme sale faux arabe quelques femmes m’ont aussi traité de salaud mais on s’eloigne du sujet. La constante etant le « sale » j’ai très vite fait très attention à mon hygiène .... forcement.
Bréf tout ca pour dire que j’ai ressenti un peu toute les formes de racisme, je fais pas faire de comparatif façon 60 millions de consomateurs mais il est vrai que si le « sale blanc » m’a couté quelques egratignures et un oeil au beurre noir et une barette de shit le sale arabe lui m’a couté plus probablement un appart, un taff, et meme une nuit avec une charmante créature (ouais je peux temoigner y’a de la meuf au FN fait chier elle aurai pas pu me demander mon nom apres celle là ... tssssss).
Bon je m’eloigne encore la ...
Non plus serieusement je rejoint l’auteur sur les points qu’il soulève, ma propre experience m’a fait arriver au même conclusions. N’en deplaise à nos amis moralisateur d’extreme droite qui sevissent sur ce forum ... Allez un conseil : Vous n’y arriverez pas, laissez tomber ... la France 2.0 est metissé et le resterra que vous le vouliez ou non. Votre combat est vain la guerre des mondes n’aura pas lieu.
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au contraire nous espérons tous qu’elle n’aura pas lieu cette guerre des mondes, seulement en niant les réalités, certains s’extrémisent et du « les fouteurs de bordel dehors » on passe vite au « les fouteurs de bordels et leurs copains dehors » légère différence mais capitale.....
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pourtant il érige sa vérité en LA vérité ! et cela est inacceptable (au passage pour avoir une idée réelle du racisme contre les blancs il faut l’avoir vécu de très près sinon c’est très difficile de se l’imaginer - et donc vivre dans un lieu où celui-ci est fréquent, ce n’est pas en allant en banlieu pour travailler que l’on se rend compte du calvaire vécu par certains en raison de la non pigmentation de leur peau)
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L’antiracisme en culpabilisant et en disqualifiant l’adversaire permet d’empêcher ce dernier d’exposer son point de vue. L’antiracisme tel qu’il s’utilise actuellement est une arme stalinienne du même genre que « fasciste », terme utilisé à tout bout de champ contre les adversaires politiques. Je rappelle que De Gaulle a été taxé de fasciste par les communistes et les gens de gauche lorsqu’il prit le pouvoir, Chirac eut aussi droit à son CHIRAC-FACHO...Traitons par l’indifférence ces pleureuses écervelées de la pensée unique.
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mais De Gaulle et Chirac étaient 2 fascistes
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un petit rappel : en 81 juste avant les élections, la plupart des gens bien pensant voyaient arriver des hordes de Bolchevics, couteaux entre les dents qui allaient les dépouiller, de leurs petits biens (maison, vaisselle et autre..)
Vous les avez vu vous les bolchevics ?
Alors arrêtez s’il vous plait d’essayer de foutre la trouille à tout le monde avec vos stupidités.
Il y a des problèmes, c’est vrai, mais cessez vos discours de rascistes dégénérés
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Fred oser dire que de Gaulle était faschiste est non seulement une honte mais prouve votre totale méconnaissance du personnage, vous devriez apprendre à lire et vous informer un peu plus avant de dire des inepties pareilles... il y a vraiment des coups de pompe au cul qui se perdent...
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Sinon lol sur le fait que le racisme anti asiatique n’existe pas ... ahahahahaha ... quand on arrete pas de crier sur tout les toit qu’ils vont nous bouffer, nous envahir, le peril jaune tout ca c’est quoi ??? une declaration d’amour ??
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tu as vu des temples bouddhistes profanés toi ? tu as vu des asiatiques se plaindre que les français sont des salauds de racistes qui veulent même pas bouffer leurs nems ? et bien non l’immigration asiatique n’est pas la cible des racistes et les asiatiques ne semblent pas vraiment souffrir du racisme
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Cela n’a absolument rien a voir. ce n’est pas parce que nous achetons des pantalons chinois, que nous en voulont aux chinois... Dailleurs il n’y a aucun ressenti vis a vis de l’ouvrier chinois meme lorsquil nous pique notre boulot, pour la bonne raison quil s’agit d’un simple pb economique, et quil fait cela pour survivre et se developper a son tour....
Ce n’est pas parce quil y a une guerre economique que cela implique un racisme quelconque.
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tiens j’ai vu sur le site le clip de kamini sur sa blanchitude, et bien que de clichés et de positions que moi je qualifie de racistes (imaginez l’inverse on trouverait l’auteur dans les premiers rangs des manifs contre ces salauds de racistes)
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C’est voulu, ça s’appelle le second degré
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le même second degré que pour le « Durafour crématoire » peut-être ?
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Bravo, en un article vous avez réussi à réunir la plupart des lecteurs lepenistes d’agoravox !
(Vous aussi amusez vous chez vous à les débusquer en portant la kipa ou en vous tournant vers la mecque en récitant une prière.)
Un breton (qui boit, qui bouffe ses mots, qui n’aime pas les parisiens et qui a le teint rouge)
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Je ne comptais pas voter Lepen, mais si vous dites qu’etre contre les propos de cet article signifie etre du FN, je vais devoir m’interroger ?....
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Oulà non ! C’était de l’humour ! Du deuxième degré ! De la déconnade ! De la poilade ! De la marrade !
Je sais bien que vous êtes tous Bayrouistes ! (bande de petits sacripants !)
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Je suis totalement consterné par le niveau des commentaires sur ce billet : préjugés, racisme de fait mais pas assumé...
Rapidement je souhaite préciser un point qui me parait pourtant clair dans l’article (l’auteur dira si je me trompes...) : qu’il y ait un racisme blanc (des insultes à l’égard des blancs en France ou ailleurs) est un fait, toutefois ceci reste anecdotique !
A côté de cela, il y a, malheureusement, en France un racisme de fond : celui qui fait qu’on obtient pas un boulot, un appartement, etc parce qu’on a telle ou telle tête, tel ou tel nom.
Ce racisme là, ne vous en déplaise amis lecteurs et commentateurs, les blancs n’en sont pas victime...
Que vous le vouliez ou non, les blancs occidentaux sont « du côté du manche » (même s’il y a des blancs pauvres).
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« racisme de fond » illustre bien cet ancrage dans les esprit et surtout cette banalisation du racisme et du communautarisme qui fait qu’aujourd’hui on se permet de dire tout et n’importe quoi sous pretexte de liberté d’expression .
C’est pour ça que des themes comme l’identité nationale sont aujourdhui perçus comme essentiels et suraigus alors qu’il n’y a pas si longtemps, on aurait remarqué immédiatemment une tentative de diversion faite par un candidat qui stagnait dans les sondages. Cette année, l’écho est retentissant.
Pendant ce temps là, pas de politique étrangère, pas politique budgetaire, les chiffres du chomages sortent et tout le monde s’en fout car ils sont decrédiblisé...
Ici, on parle de racisme anti blancs comme si c’était la caractéristique de base des immigrés non blancs et ça ne choque personne. beuark.
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Mouais, tout est relatif : essayez d’obtenir un boulot de vigile dans une grande surface ou de videur de boîte de nuit avec un physique de « gaulois »...
Plus sérieusement : c’est vrai, les français blancs ne sont pas -encore trop- discriminés en France. Bien sûr, il y a des esprits simplistes qui vont dire que c’est normal, vu qu’ils sont chez eux. Y’en a, je vous jure...
Mais ça vient, ça vient : comment ne se rend-on pas compte que d’antiracisme en discrimination positive,pour n’avoir pas voulu choisir entre les siens et les autres, ce n’est pas vers une société sans discrimination, mais vers une société multiraciste et multidiscriminatoire que l’on s’achemine.
Chacun dans sa communauté excluant les autres, sommé de choisir son camp. Pour moi, c’est déjà fait.
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...oui, on connaît l’antienne, dans ce pays épouvantable qu’est la fRANCE, il ne fait pas bon être une femme noire handicapée lesbienne vivant en banlieue...
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« Mouais, tout est relatif : essayez d’obtenir un boulot de vigile dans une grande surface ou de videur de boîte de nuit avec un physique de »gaulois« ... »
Justement ! C’est une discrimination de plus à l’encontre des gens de couleur. Aujourd’hui discriminer n’est pas rejeter, c’est mettre les gens dans des boites, des cases. On aime à penser que les noirs sont bons pour être vigiles, sportifs ou artistes, pas patron de PME ou dentistes. Yannick Noah une des personnalités les plus populaires en France cumule deux de ces attributs et ce n’est pas un hasard. Il correspond à l’image que l’on se fait du noir sympa. En chantant « saga Africa attention les secousses » il ne bouscule pas trop nos esprits. En revanche ceux qui ne rentrent pas dans nos schémas sont rejetés. Essayez l’hotellerie grimé en noir et vous comprendrez !
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Pourquoi les noirs sont-ils vigiles ou videurs ? Cela implique donc du racisme ? Oui et non. Mais pas pour les raisons que l’on croit.
Les entreprises de sécurité vont se fournir directement en Afrique (surtout en Côte d’Ivoire)parmi les miliciens, déjà formés à la dissuasion. Ces sociétés de sécurité françaises sont organisées en réseaux et s’appuient sur les sociétés de sécurité africaines. Les vigiles ne sont donc pas nos jeunes des banlieues. Je crois même - c’est à confirmer - qu’un reportage d’envoyé spécial en a parlé.
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Ouais puis vraiment l’appart le boulot moi j’le les ai plus en travers de la gorge, mais cette belle blonde au jambe interminable qui c’est revelé etre militante au FN la la vraiment j’suis degouté ... hahaha
Sinon pour les chinois ca fait la 3eme fois que j’en parle sur AV mais allez faire un tour a Torcy/Noisiel/Logne ou a Villepinte vous allez en trouver des cailleras aux yeux bridé qui nique la france, sisi.
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Le racisme semble une donnée factuelle propre à toutes les communautés, issu sans doute d’un instinct primaire. Nous pouvons le réprimer et même le transformer en attirance : en considérant nos barrières comme les amorces d’une passion.
Cependant dans le contexte actuel de cultures très différenciées ayant cultivé des rancoeurs historiques, il est rare que toutes les parties soient dans cette dynamique positive.
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La réalité c’est que l’idéologie malsaine instauré par la (fausse) gauche du PS pendant des années avec l’aide de leurs relais (« sos racisme ») ont interdits aux gens de se plaindre de l’insécurité en les accusants de systématiquement de racistes, en jouant sur la culpabilite de l’ancien colonisateur, et en excusant systématiquement les comportement délinquants. D’ailleurs c’est un peu ambigue comme raisonnement « ils sont immigres arabes donc s’ils sont délinquants quelque part c’est normal, il faut etre indulgeant », moi je trouve ça pour le coup vraiment raciste.
Cela a légitimé ce sentiment d’impunité des délinquants issue de l’immigration nord africaine qui aujoud’hui explose, et ils en arrivent à dire « nique la france ».
Aujourd’hui cette endoctrination il s’exprime dans votre article (d’ailleur trés incoherant) où vous niez le racisme « anti-francais de souche » ou « anti-blancs ». Allez habiter dans un hlm de banlieu pendant seulement 3 mois et vous verrez fleurir les tags sur les murs de l’immeuble « sale blans dehors » (je n’invente rien !).
Vous enseignez en banlieu c’est bien, habitez y un peu puis on en reparlera.
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Cela fait maintenant plus de 20 ans que sévissent partout en région parisienne des bandes Blacks ouvertement racistes, bien plus visibles que skin heads, qui cassent du blanc partout où ils passent.
En 85 j’avais 18 ans et j’étais scolarisé dans un CFA à Vitry sur Seine, nous avons dû demander la protection de la police à la fin des cours afin de quitter l’établissement sans être agressés par des bandes de 20 à 30 blacks.
L’auteur de l’article fait une bonne analyse, mais je crois que face au racisme et à ces bandes il n’y a pas à chercher à comprendre, on oublie trop souvent que les victimes elles aussi on des droits, ces dèrnières sont systèmatiquement occulté lorsqu’il sagit d’actes racistes prèrpétrés par des bandes ethniques que l’on préfère dédouaner par des prétextes sociologiques.
Je laisse libre tout un chaque un de me traiter de sale raciste lepeniste !
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Non non, tu as raison !
Tu donnes bien la preuve avec ces 30 méchants blacks qui sévissaient en 1985, que tous les blacks sont... euh...
sont blacks ?
Ah ben ouais
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C’est vrai que c’est plus simple que de créer une nouvelle case dans le cerveau pour différencier « blacks sympas » et « blacks pas sympas ».
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C’est pas faux cher compatriote ouessant
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55% des français sont racistes
Ce n’est pas moi qui le dit mais :
http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2007/04/20070402-094105.html
Il reste 45% de français qui s’aiment
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Les japonais sont très racistes.. ; Envers les coréens par exemple mais aussi et surtout envers les blancs qui selon eux puent... On trouve en plein Tokyo des établissements ouvertement interdits aux étrangers. J’entends souvent, en France ou en Belgique, des propos anti-américains du même accabit que ceux jetés à la figure des juifs ou des maghrébins. Ils sont étrangement acceptés avec bienveillance par ceux-là même qui prétendent lutter pour la fraternité des peuples. Le racisme existe et est parfaitement bien distribué çà c’est clair... Et le racisme anti-blanc ou anti-occidental est selon moi le plus répandu avec l’anti-sémitisme. Pourquoi montrer du doigt les américains obèses en hurlant à la mal-bouffe néo-libérale tout en oubliant la population égyptienne (par exemple) à 80% diabétique suite à la sur-consommation du karkadé, boisson ô combien locale et séculaire ? En fait je pense que c’est aux USA et dans certains pays européens qu’on trouve le plus bas taux de racisme encore pourtant évalué, à raison, comme intolérable.
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Jusque la je croyais que le terme raciste s’appliquait au concept de race, pas a la taille du burger.
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Commel’auteur,j’ai eu l’occasion de faire qelques incursions en afrique,Tchad,Cameroun,Gabon,Zaire,République Centre Afrique etc. Au Tchad ,j’ai vu un gamin de 10 ans environ assommer son pauvre bouriquot.A chaque coup de cravache il le traitait de sale blanc et de roumi.Le gamin est il raciste ou n’aime t’il pas les anes ? J’ai hélas rencontré ce mème sentiment dans tout les pays traversés.
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C’est dur d’être un ane, ça c’est vrai
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Je vais me faire traiter de raciste, mais la façon dont on traite les animaux en Afrique est horrible. Mais c’est vrai que le thème du spécisme (racisme de l’homme, « roi de la Création », à l’égard des animaux) n’intéresse pas du tout, mais alors vraiment pas du tout , les militants antiracistes...
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Lafleche> Jamais vu de tag comme ca a clichy sous bois moi personellement (j’avais des voisin blanc je precise au cas ou)
Jai> Les bandes de noir plus visible que les skinheads ca depend quand meme ... le jour je veux bien mais la nuit ca m’etonnerai bien !!!
Mike57> si le seul acte rasiste que tu as vu en Afrique et qui merite d’etre raconté sur AV c’est un gosse qui frappe sur un ane ...
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Bravo, Agora Pox ! Toujours championne de nullitude.
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oh si le raciste anti-blanc existe bien il n’y a qu’à aller voir dans les banlieues ou l’on ented souvent des termes comme sale babtou qui signifie sale blanc. Il n’y a malheureusement pas qu’un racisme envers les personnes maghrebines ou d’Afrique Noire. Un monde sans racisme ou chacun se respecterai ca serait si beau , mais aussi si utopiste...
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A l’auteur : ce que vous dites est une généralisation prétentieuse de théories que vous n’avez jamais vérifiées.
Exemple que je pourrais utiliser pour soutenir une thèse contraire : ma petite amie est d’origine turque, musulmane. Hé bien je peux vous garantir que de l’eau va couler sous les ponts avant que ses parents acceptent notre relation. Pourtant j’ai une meilleure situation que leur fils qui est un parasite et un despote violent, je suis poli et respectueux, etc, etc ... Mais je ne suis pas musulman, et encore moins turc. Et ils me détestent simplement pour ça. Pourtant ils sont eux immigrés de la première génération, et devraient avoir des idéaux je ne sais trop quoi, comme vous dites. Pourtant, ajoute-je pour la troisième fois, leurs filles sont beaucoup plus ouvertes et ne manifestent elles aucun symptôme de racisme anti-blanc ou anti-athée ou je ne sais quoi, alors qu’au contraire de leurs parents d’après vous elles devraient être désenchantées et rejeter la société française. Mais ce sont bien les parents les racistes (anti blancs, anti kurdes, anti grecs, arméniens et que sais-je...).
Donc votre article m’a ennuyé, n’est basé sur rien, n’a ni développement ni conclusion. Je suis d’accord avec un commentaire précédent qui dit que le racisme, comme la bêtise humaine, sont des traits que se partagent des cultures pourtant tellement opposées sur d’autres critères. En fait que se partagent des individus. Aucune culture n’est raciste, mais parmi ces cultures, quelles qu’elles soient, on retrouve des brebis galeuses, racistes et communautaristes. C’est dommage mais c’est comme ça.
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@ Nanaconda « aucune culture n’est raciste »
Mouais... Que dire alors de la culture de vos « beaux parents » que vous décrivez vous-même ?
Moi je dirais l’inverse : toutes les cultures sont racistes... sauf la nôtre, et c’est bien de là que viennent tous nos problèmes.
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Ben je ne pense sincèrement pas que la culture turque soit raciste. Après, dans chaque culture, on retrouve des individus qui ont peur de l’autre, qui le considèrent comme indigne ou inférieur.
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Gris est ma couleur de peau
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Moi ch’uis tout rose quand ch’uis tout nu
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mon avocat préfré
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Qui m’aime me suive voila tout
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Mon premier commentaire sur agoravox est destiné à encourager ce genre d’articles redigé par quelqu’un (au moins un) ouvert d’esprit. ce qui n’est pas du gout de ceux qui le taxent de communautariste, ou d’autres fachos fachés. D’autres post plus loin, nous decouvrirons quelques commentaires islamophobes (ca c’est dès qu’on parle d’arabes et de noirs). Pour moi le racisme n’est pas le monopole des blancs. Heureusement pour la France, le racisme anti-blancs n’est pas aussi repandu que certains essaient de nous faire croire. en effet, après les croisades, l’esclavage, les tirailleurs envoyés à la chair à canon, la colonisation, l’exploitation des richesses en afrique, nos jeunes des quartiers populaires (oui ils font partis du peuple), ne chercherais surement pas à rever d’être sportif de haut niveau.
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Couscous-nadja ?
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Voilà bien une idée à la mode les vilains Chrétiens blancs armés jusqu’aux dents déferlent au milieu d’une brillante civilisation mahométane et après quelques années se mettent à trafiquer de l’esclave sans vergogne.
Juste 2 ou 3 points. En matière de destructions, pillages, viols et réductions en esclavage, les Cavaliers du Prophète n’étaient pas forcément des enfants de choeur... De plus, si nous avons récemment su nous modérer en matière d’intolérance et de trafic d’êtres humains (même si c’est perfectible...), je pense que d’autres civilisations connaissent encore des enthousiasmes juvénils à brûler des lieux de culte, écorcher vifs quelques apostats, voire traficoter le renégat ou le plus noir que soi sur un marché de Khartoum... Mais ils ont une excuse ce ne sont pas de méchants colonialistes européens sans doute.
Je pense que le jour de commémoration de l’esclavage, il faudrait autant rendre hommage au Noir exploité dans une plantation antillaise qu’à la jouvencelle provençale vendue sur un marché d’Alger par les Barbaresques
Votre aveuglement vous honore.
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bonjour,
pour avoir fait partie de la minorité blanche qui a grandi en banlieue, ne pas croire que le racisme anti blanc existe, au quotidien, c’est un peu comme ne pas croire que la terre est ronde.
En faite, au vue du nombre de fois ou je l’ai constaté, du nombre de fois ou j’ai vu les dégats, inscrit dans la chair et la psychologie d’une partie de mon entourage humain,
j’ai juste envie de vous répondre ceci, lorsque vous vous faites tabassé, aujourhd’ui, par une personne ou un groupe de personne qui vous choisissent victime parce que vous êtes blanc, au dela de tout autre critère de choix pour se donner une raison de vous faire mal,
Non seulement vous n’en avez rien a foutre que les autres le croit ou pas, rien a foutre que les autres réagissent ou pas, rien a foutre qu’au temps des rois, qu’en afrique, qu’en algérie, et j’en passe,
rien de rien, c’est ici et maintenant, et ça fait mal. C’est ici et maintenant que vous cherchez une manière et de vous protéger et de vous venger par le sang, et pas autrement, parce que c’est pas en banlieu qu’on apprend a appelé les keufs.
Et parce ET la gauche, les profs entre autres, et même les flic qui vous refusent de porter plainte pour acte raciste, tout ceux qui ont peur et préfère vous voir aggressé sans réagir comme des moutons dociles,
tout ceux qui nient sans cesse que ta douleur existe, que les coups tu les a pris par des laches, et finalement, la vengeance et la rancoeur que l’on choppe sous les coups des racistes anti blanc, c’est aussi contre vous tous qu’on la nourri.
Déja qu’en banlieu c’est la loi du plus nombreux, du mieux armé et du plus fou pour s’en servir. Vos règles ne s’y appliquent pas, et le respect du blanc il s’obtient pas autrement qu’avec leur critère, c’est a dire frapper aussi. C’est a ce genre d’extrémité que vous acculez les gens avec vos conneries naïves.
C’est comme ça et croyez bien que je le regrette, j’ai bien plus que de simple copains qui sont né ici, qui galère alors qu’ils sont français et qu’on les traite comme des étrangers, mais vis a vis de la violence et du racisme anti blanc, même eux qui sont contre leur trouve des excuses alors qu’a priori les coups ne leur font pas moins mal.
Aprés les douleur physiques s’apaisent, mais sur le mental elles restent, et aprés on se choisi des tactiques pour s’éviter des emmerdes supplémentaires, et pour certain on sort de ces adolscences en trouvant le moyen de sortir de ses tours de béton,
mais il y a pas, chaque coup qu’on vous a porter, un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre, vous les rendez. Et autant j’ai de l’estime et du respect pour des hommes et des femmes qui sont bien plus que ce qu’un abruti ne vois pas quand il s’arrète a la couleur de leur peau,
autant les racistes anti blanc sont pour moi ceux qui on foutu en l’air les derniers espoir d’un avenir positif en france pour tous, et pour moi, ce qui les a poussé à la haine, c’est la gauche en maintenant les gens dans des prisons de précarité sans issue.
Et au plus vous la niée cette douleur, comme le PS, sos racisme, et autre LCR, au plus vous radicalisez ceux qui la vive au quotidien,
parce que dites vous bien qu’on s’en fout de vos idéologies lorsque c’est votre mère célibataire et votre soeur qui se font traiter comme des putes par ceux que vous traitez en victimes excusables,
mais dés qu’on a pu les sortir les siens de ça, vos propos on s’en souviens et pas forcément avec de la tendresse au fond du coeur.
barbouse
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Barbouse a écrit : « pour avoir fait partie de la minorité blanche qui a grandi en banlieue, »
Je relève justement toujours le même départ dans les différents témoignages... En Banlieue !
Il ne serait pas là le problème ? Non parceque moi qui vit en campagne (ça veut pas dire que je suis un gros bouzeux hein.. Je connais la ville aussi quand même ), ben il n’y a pas que des blancs !!
Et ça se passe plutôt pas mal.. je dirais même qu’on ne parle pas de ça
Donc on parle de racisme anti-blanc par les banlieusards qui sont souvent majoritaires dans les cités ?
C’est ça ?
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« »Moi je dirais l’inverse : toutes les cultures sont racistes... sauf la nôtre, et c’est bien de là que viennent tous nos problèmes. « »
Clair... On ferait la moitié des conneries, qu’ils font en France, dans d’autres pays, on serait mis à mort par la population locale avec l’appui de la police...
La France a été trop laxiste pendant longtemps, on voit le résultat maintenant....
Perso je m’en fous j’ai déjà les sacs de sable sur ma terrasse, et une bonne vieille MG42 armée (les connaisseurs feront le lien ).. Mais une bonne guerre civile verrait le problème réglé, les blancs se feraient nettoyer, à force de croire que tout le monde est gentil...
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presque tous les votes sont inversés (d’ou le score bizarre des « racistes »
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Ben si c’est ça, à la bonne heure !
Mais le panel de témoignage me fait douter
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Cet article a pour faiblesse essentielle que l’auteur ne nous fournit pas la définition du racisme à laquelle il se réfère. Or, le terme a été tellement galvaudé qu’il recouvre de nombreuses acceptions, plus ou moins éloignées d’une définition « officielle » à fortes connotations idéologiques et péjoratives.
Je l’observe en tant que raciste moi-même. J’ai vécu un certain nombre d’années à Vénissieux. Submergés par les incivilités, les habitudes de vie et les comportements usuels de gens « venus d‘ailleurs », je suis devenu tout naturellement devenu raciste et, à la première occasion, j’ai déménagé comme on s’enfuit d’une prison bruyante, sale et infecte.
Quand Chirac a parlé de bruits et d’odeurs, je savais déjà depuis longtemps de quoi il était question. Il y avait huit ans que je m’étais arraché, et rien donc n’avait changé. Aujourd’hui, il y a tous les jours des Français qui s’ « évadent » comme je l’ai fait, et au milieu de personne d’autre.
Si, maintenant, ces gens devaient déborder dans le quartier où je me suis installé, et bien je partirais aux premiers signes d’invasion. C’est facile à reconnaître : à chaque fois qu’un de souche s’en va, il est automatiquement remplacé par un « ethnique ».
Il se trouve que je ne veux plus de ça dans mon environnement immédiat, et je m’apprête à voter pour le seul parti qui se propose de bloquer le raz-de-marée à la source, c’est-à-dire en Afrique.
Il est possible que, comme vous le dites, nous ne soyons plus un pays de Blancs, mais moi, expérience faite, c’est parmi les Blancs que je veux vivre. Et nulle part ailleurs.
S’il le faut, j’irai m’installer en Suisse, qui n’est pas si loin de mon lieu de travail, parce que chez les Helvètes, on ne se laisse pas encore berlurer par des théories à la mode. Et à la con !
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Ouais ben c’est ça ! Si tu n’aimes pas la france, quittes là !!
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oh putain mais qu’est-ce que j’dis moué
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Te dice clandestino ?
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lu sur l’entrée d’un parking en s/sol d’un centre commercial de ma region... : « encu... de blancs on vous nique tous »...
recouvert maintenant maladroitement à la peinture ....
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Etonnant pays, il y aura toujours de Francais pour tendre le cul si on les frappe sur le joue...et ils voudraient qu’on en fasse tous autant.
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Eh oui nous sommes de méchants blancs , pourtant nous mettons à diposition l’égalité des chances à travers l’ecole qui accueille tout le monde sans distinction , ou tout le monde est traité de la même maniere dés le plus jeune age et reçoit le même enseignement .Alors peut’être que certains ont plus envie de bosser que d’autre car on s’aperçoit que les « jeunes » sont moins nombreux comme par enchantement dés la seconde c’est à dire la premiere classe de lycée..... Autre chose , peut être que le probleme d’assimilation serais résolu si les parents donnaient des prénoms Français ou tout au moins Européens à leur rejetons car quand on veut vivre dans un autre pays que le sien on n’y impose pas sa culture ou alors on ne s’étonne pas des réactions négatives , cela pourrait être une solution .
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J’adore ici comme certaines personnes se sentent plus à propos de parler de territoire parce qu’ils sont nés en France...
Ils se mettent dans le « Nous », « Notre terre »...Je ne vois pas en quoi cette terre est plus à vous qu’à quelqu’un d’autre. Peut-être parce que vous êtes nés dans un espace politiquement défini comme la France, vous pensez qu’elle vous revient de droit ?
Vous semblez vous approprier un peu vite quelque chose qui n’est pas à vous.
Peut-être est-ce ce désir de vouloir appartenir à quelque chose ? Vouloir absolument se sentir différent ?
La vérité, c’est que votre identité est le fruit d’une évolution constante, et que vous n’êtes pas francais, vous êtes vous-mêmes. Assumez vos défauts, au lieu de les mettre sur le compte du sentiment national.
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« Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. »
Code de l’urbanisme, article L. 110, loi 83-8 du 7 janvier 1983.
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décidément 1984 tu ne peux pas comprendre les gens qui sont en face de toi.... tu es toi mais tu parles français et pas bantou, ce qui définit beaucoup de choses dans la manière dont tu apperçois le monde, tu es toi mais tu es le fils de tes parents eux-même des leurs etc... et tous ces gens ont vécu dans un espace restreint qui leur faisait aussi voir les choses différemment d’un inuit, la culture par exemple est très liée à ta nation (un amazonien ne comprends pas que l’on puisse passer du temps devant un écran à écrire à quelqu’un qu’on ne connais pas...)
renier ton histoire est vraiment préjudiciable pour la personne que tu es, pour te connaitre, pourquoi les gens nés sous X vivent avec beaucoup de difficultés cette absence d’histoire familliale, finalement tu n’es toi qu’à travers les autres (leur regard, leur perception...)
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Je suis d’accord avec vous sur un seul point. Le titre de propriété n’a de valeur que si on est prêt à le défendre. Dire que la France nous appartient par héritage, c’est bien mais ce n’est pas suffisant pour la garder. Si nous somme incapables de la garder, nous la perdrons. La meilleure façon, pacifique, de la perdre est de mettre dans la tête des gens qu’ils ne possèdent rien, que tout appartient à tout le monde et que nous sommes tous égaux avec les mêmes droits. Bien entendu, à sens unique. C’est à dire que les nouveaux arrivants ont un droit à priori sur notre pays mais nous n’en avons aucun sur le leur ni sur les richesses de leur sous-sol.
J’ai malheureusement l’impression que votre logique est à sens unique. Je suppose que vous être convaincus que l’Afrique appartient aux africains ou alors justifiez-vous la colonisation ? Si la terre n’appartient pas aux habitants historiques, en quoi pourrions-nous critiquer la colonisation ?
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Ils se mettent dans le « Nous », « Notre terre »...Je ne vois pas en quoi cette terre est plus à vous qu’à quelqu’un d’autre. Peut-être parce que vous êtes nés dans un espace politiquement défini comme la France, vous pensez qu’elle vous revient de droit ?
T’es trop jeune, gamin, pour savoir comment ça s’est passé quand tes copains exotiques se sont mis dans le « Nous », le « Notre terre », pour en virer les Blancs, dans le meilleur des cas, les exterminer dans le pire...
On n’a pas eu le temps de leur demander s’ils faisaient cela parce qu’ils étaient « nés dans un espace politiquement défini comme la Côte d’Ivoire, le Congo, le Kénya, le Mozambique » et qu’ils pensaient qu’ils leur revenaient de droit...
En fait, comme je peux voir les choses, vous n’êtes qu’un petit con ignorant, répétant les âneries qu’il a entendues au cours d’assemblées de SOS Racisme. C’est ça ?
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Il faudrait que certains lâchent le clavier quelques minutes le temps de réfléchir sur les commentaires qu’ils font. L’anonymat ne doit pas tout permettre.
Sur le sujet proprement dit maintenant.
Tout d’abord, il faut rejeter tant l’angélisme des partis d’extrême-gauche que le simplisme de ceux d’extrême droite. D’un côté, l’on prône la régularisation massive et perpétuelle. De l’autre, la fermeture des frontières. Tâchons de relever quelques problèmes inhérents à ces deux conceptions :
- L’immigration sans frontière ne permet pas l’intégration. L’intégration ne peut se faire que si la majorité des gens le sont déjà lors de l’arrivée du nouveau migrant. Le voisinage dans sa majorité doit être intégré et « citoyen » pour que l’intégration réussisse. (D’ou le problème des banlieux, véritable ghetto de l’ère moderne.)
- L’immigration sans frontière déresponsabilise totalement les dirigeants africains, décourage ceux qui décident de rester sur place... Au final, c’est un couteau dans le dos non seulement à la société occidentale mais à l’humanité en général : Impossibilité pour une société d’intégrer toute la misère du monde ;Appel d’air inévitable ;Aucun appui pour ceux restant sur place. Il faut donc partir du principe qu’il existe une « borne » supérieure de migrants qu’un pays peut accepter. Point.Le cas inverse.
- La fermeture des frontières est techniquement impossible. Elle engendre des couts extrêmement important et des cas tragiques : Cloture barbelée dans les enclaves espagnoles au Maroc = mort à la clé.
- L’effet économique est lui aussi présent. Le protectionnisme, ca ne marche qu’un temps (historiquement). Un contrôle systématique au frontière freinerait considérablement les échanges commerciaux.
- Et enfin...On a « besoin » de migrants. Même si dès aujourd’hui on remettait à plus de 2 enfants par femme, il faudrait des dizaines d’années pour rétablir la pyramide des âges. Le système de retraite n’y résisterait pas, une pénurie de main d’oeuvre importante aurait lieu...Il faudrait (« C’est dans l’air ») travailler jusqu’à 75 ans ! pour espérer tenir le coup le temps que la nouvelle génération arrive. Depuis plusieurs dizaines d’années, la pyramide des âges s’inverse...La fermeture des frontières signifierait donc un clash économique sans précédent.Alors que faire ? Agir en conscience et limite dès maintenant l’immigration à un seuil tel que la demande vis-àvis de la pyramide des âges est remplie mais en réduisant tout de même l’immigration au maximum. Car la situation actuelle est insoutenable.
En voulant jouer les bons samaritains, on ne satisfait personne. Les immigrés sont discriminés, vivent souvent dans la pauvreté, ont des réflexes communautaires inacceptables... Les personnes intégrées ne supportent plus ces « autres ».
Le courage politique n’est donc pas de proposer des solutions soit irréalisables, soit ne tenant pas compte des réalités économiques et humaines. Mais de trouver le juste milieu. Et actuellemnent, ce juste milieu est plus vers la fermeture du robinet que de l’ouverture. Fermeture partielle.
Ca, c’était sur le plan internationnal et européen en particulier. (N’espérez même pas avoir un quelconque impact en agissant uniquement en France...Navré pour les « Gaulois » anti-Bruxelles mais le monde a changé.)
Intérieurement. Il faut oser dire certaines vérités.
L’islam est un problème. Ou plutot, l’interprétation que beaucoup en font. D’inspiration divine, il ne faut pas espérer une évolution comme avec le christianisme qui lui pouvait s’interpréter bien plus facilement. A-t-on déjà vu un concile islamique ? Ne nous voilons pas la face et réaffirmons haut et fort les principes de laicité. Les violences envers les femmes au nom de la religion doivent sévèrement sanctionnées. Le voile n’a pas sa place à l’école et dans les lieux publics. Le choix d’un gynécologue féminin ou le tabassage du masculin si non-satisfait est inacceptable.
La vie en société passe par l’acceptation des droits et des devoirs inhérents à la citoyenneté. Il n’y a pas de compromis possible entre la charia et le droit français ( et européen), entre le traitement de la femme musulmane et les droits de l’Homme.
Une fois ceci dit, les convictions personnelles doivent être respectées. Dans le strict cadre privé : Liberté de culte, fêtes,ect...
DANS le strict cadre privé.
Enfin, il est utile de rapeller que l’idendité européenne s’est forgée en partie sur un socle judéo-chrétien. C’est un fait historique. Et si cette identité évolue au fil de la population habitant l’Europe, cette évolution est lente et passe, de toute facon, par l’intégration des principes humanistes et universels qui fondent la société occidentale.
Finalement, pour terminer sur l’Islam...Il est indéniable qu’un jour ou l’autre une remise en question de la part de ses sages devra être fait tout comme le christianisme l’a fait au fil du temps. Le Coran a été écrit dans une période de conflits et dans un contexte social totalement différent. Si ses principes de bases et l’existence d’un Dieu sont affaires de foi et donc de la sphère privée, la partie tendant à créer une société « musulmane » guidée par la charia et le djihad n’a pas sa place dans la société des droits de l’Homme.
Inutile donc de verser dans le Le Pen ou le Besancenot pour proposer des solutions. La simple réaffirmation ( et son application) des principes de la République et, plus généralement, du droit Européen doivent suffire.
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Muadib,
Non seulement je garde une copie de votre intervention, mais je vous adresse une amicale accolade.
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Quelques éléments de réflexion :
1/ Ceux, les millions, qui embarquent pour le « grand voyage » sont à 99% dans leurs pays, les plus pauvres économiquement et culturellement. D’une pauvreté inimaginable pour ceux qui ne connaissent pas. Les nantis de la corruption eux n’ont aucun intérêt à s’exposer ailleurs.
2/ Des passeurs organisés, dont des français, les conseillent et les acheminent contre de fortes sommes, par divers moyens correspondant aux trous de nos lois socialo-communistes.
Une fois sur place, ils sont dispatchés dans les communes les plus politiquement acceuillantes (celles où l’on troque prestations sociales et logement gratuit contre soutien électoral) Voir ce lien amusant mais véridique :
http://www.senegalaisement.com...
3/ Les 95% d’entre eux qui restent inemployés vivent d’expédients : pression pour le regroupement familial de leurs multiples femmes et enfants pour augmenter le montant des prestations d’aide sociale, fraude à l’assurance maladie, mendicité, rapines, passage de stupéfiants, travail à la sauvette etc.
Naturellement, le « jackpot » est de trouver une petite dinde française à marier...Comme ils ont des « arguments » naturels il y a des candidates...qui se retrouvent brisées après peu d’années, mais peu importe, elles leur ont donné les « papiers » qu’ils convoitent.
4/ L’eldorado financier que nous leur offrons avec la permissivité sociale inouïe dont ils abusent à l’envie sont si attractifs qu’ils feraient n’importe quoi pour continuer d’en profiter.
Les associations et groupes de pressions dont l’objectif (quasi militaire)est de consolider les flux migratoires et favoriser l’implantation des illégaux se multiplient, se renforcent et se font d’autant plus aggressifs que nos gouvernants et notre société s’affaiblit.
Les plus fragiles et les plus crédules de nos citoyens sont atteints du syndrome du « sanglot de l’homme blanc ». (définition sur wikipedia)
L’objectif ultime est de nous coloniser comme nous l’avons fait chez eux autrefois. Ils ont « la haine » et la transmettent à leur descendance de la manière la plus virulente.
Pour résumer celà, il suffit de citer la phrase prononcée par le président d’Algérie Houari Boumedienne à l’ONU en 1974 :
« Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire »
5/ Notre propre lacheté et notre crédulité aveugle engendrée par nos gouvernants depuis plus d’un quart de siècle au moyen des techniques modernes d’endoctrinement de masse nous a rendu complice de cette invasion colonisatrice.
Mais pire encore, nous l’avons rendu meurtrière en l’acceptant tout en la relèguant dans des ghettos et l’en l’excluant de la société française.
Seuls les asiatiques et les européens importés s’en sortent car ils sont « génétiquement » et culturellement industrieux. D’autrepart, ils ne provenaient pas des bas fonds de leurs sociétés d’origine, loin de là.
Tout ceci ne nous sera pas pardonné par les damnés du Sud dont « ataviquement » le respect de la vie humaine de leurs ennemis n’existe pas.
Les toutes prochaines années seront dures pour nous tous.
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