@ pinpin et @ coupet
S’il n’est pas faux de dire que les écart augmentent, il faut aussi préciser qu’au niveau mondial, le pouvoir d’achat des 10% les plus pauvres augmente plus vite que les 80% des intermédiaires. Les 10% les plus riches sont ceux qui ont les revenus qui progressent le plus. Donc, si l’écart augmente, la pauvreté diminue. Et cela est une extraordinaire réussite, puisque la population globale augmente aussi.
Cela ne veut pas dire que tout va pour le mieux. Mais il vaut mieux être pauvre (disons que c’est moins pire) maintenant qu’il y a 50 ans. En valeur absolu, les pauvres sont moins pauvres. Et cela est encore plus vrai dans nos sociétés occidentale. Donc déplorer l’augmentation des écarts ne participe que de la jalousie ou de l’envie et non d’une préoccupation humaniste. Tant mieux si certains s’enrichissent si cela permet aux plus pauvres de l’être moins. Faut-il le préciser : un riche l’est, parce qu’il dépense plus. Donc il répartie de la richesse autour de lui. Par exemple, il est facile de déplorer la disparition de métiers artisanaux, et de fustiger les seuls capables de les faire vivre.
Concernant les ressources de la terre, si elles ne sont pas inépuisable, l’Homme en est meilleur gestionnaire puisqu’on arrive à produire beaucoup plus. La production d’un hectare de blé a été augmenté d’un facteur 100 en quelques siècles. La France, par exemple, est auto suffisante en matière agricole et exporte en plus, alors que la surface exploitée diminue. Idem en matière d’énergie, où avec la même quantité d’énergie nous produisons plus de choses.
D’autre part, la population augmentant, comment faire sinon produire plus et mieux. Le Malthusianisme n’est pas une solution très enthousiasmante.
La Terre est finie, (je veux dire par là qu’elle n’est pas infinie) à la fois dans l’espace et dans le temps. C’est triste à dire, mais c’est notre destinée. Alors pourquoi vouloir en accélérer le processus en limitant l’innovation et le développement. Vouloir baisser les rendements revient à vouloir sacrifier des populations entières qui pour le moment ne vivent que grâce aux miettes de nos productions.
Il est plutôt indispensable de favoriser la croissance de ces pays en développant les échanges commerciaux. C’est cela la mondialisation tant décriée. Comment déplorer la misère dans le monde, et, dans la même phrase, refuser les délocalisations quand elles s’avèrent nécessaires. On veux bien partager, mais à condition que cela ne nous coute rien !
Et, contrairement à ce que disent de nombreux démagogues, ce n’est pas la mondialisation qui est la cause du chômage.