Pour gagner plus il faut produire plus !
Depuis la nuit des temps, le facteur « travail » est au cœur de l’activité humaine. Ne serait-ce que pour se nourrir. Or le facteur travail est souvent méconnu par les économistes philosophes, comme en ont témoigné beaucoup des intervenants de l’émission « Ripostes » dimanche dernier.
Débat dans lequel l’équation fondamentale suivante semblait souvent être ignorée :
Production de biens et services = Capital mis en œuvre + quantité de travail fournie
Cette équation, dite de causalité, met en évidence que, pour accroître la quantité de travail, il faut indispensablement que la production de biens et services progresse. Cela paraît une évidence, mais pas pour tous. Que l’on soit économiste n’ayant jamais mis les pieds dans le monde du travail ou syndicaliste ayant pour objectif de ne fustiger qu’uniquement, et de manière dogmatique, le facteur capital.
Alors, éclairons quelques lanternes. Le schéma suivant donne une bonne idée de la place occupée par le facteur travail dans le cycle économique :
La production nécessite du travail (et du capital) qui procure du revenu qui permet de consommer (mais aussi d’épargner et d’investir) et de déclencher à nouveau la production.
Comme dirait Monsieur de Lapalisse, si la consommation augmente la production doit aussi augmenter pour la satisfaire. Si la production augmente, la quantité de travail doit l’accompagner dans sa progression. Si le travail augmente cela procure plus de revenus pour... consommer. Cet accroissement de consommation déclenche à son tour une augmentation de la production qui, à son tour influe sur le travail, qui procure des revenus, etc.
On le voit, le cycle économique est vertueux. Où qu’on le prenne. Mais il n’est vertueux que si l’on consomme des biens et services fabriqués par la production du pays. En effet, si le surcroît de revenus est consacré à la consommation de biens et services fabriqués à l’étranger, on aura alors augmenté la production d’autres pays et les revenus de leurs travailleurs. Pas les nôtres !
Cette contrainte étant admise, la production nationale de la France, souvent représentée par la somme des valeurs ajoutées, a quand même sensiblement augmenté ces dernières années. On a donc produit plus. Mais est-ce que cela s’est retrouvé dans le facteur travail et dans celui des revenus ? Que nous dit la comptabilité nationale française ?
en milliards d’euros |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
Valeur ajoutée brute |
1218.5 |
1290.7 |
1344.7 |
1392.6 |
1434.8 |
1489.3 |
1531.3 |
Variation base 100 en 1999 |
100,0 |
5,93% |
10,36% |
14,29% |
17,75% |
22,22% |
25,67% |
Salaires et Traitements bruts |
515.8 |
547.6 |
574.2 |
598.7 |
614.3 |
635.7 |
654.7 |
Variation base 100 en 1999 |
100,0 |
6,17% |
11,32% |
16,07% |
19,10% |
23,25% |
26,93% |
Source INSEE 19/05/2006 : Tableau 1.202 : partage de la valeur ajoutée à prix courants.
Ce tableau montre que sur la période 1999-2005 la production française (présentée ici à travers la valeur ajoutée) a augmenté de 25,67 % alors que celle de la rémunération du travail, via le salaire, a augmenté de 26.93 %.
Les évolutions sont donc quasiment identiques. Cela prouve que toute augmentation de la production se traduit bien, en France, par une augmentation des revenus salariaux, de la consommation et, in fine, de la production. Le courant de fuite à travers la consommation de biens et services en provenance de l’étranger peut donc être négligé, dans l’état actuel des choses.
De fait, notre slogan "Pour gagner plus il faut produire plus" est donc tout à fait pertinent. Les chiffres de l’Insee montrent qu’il se vérifie parfaitement.
Ainsi, à l’aune de ce constat, il convient maintenant que la prochaine équipe présidentielle prenne les bonnes mesures économiques pour relancer la consommation, ou le travail, ou la production ou les revenus. Il n’y a que l’embarras du choix. On sait, aujourd’hui, que les répercussions seront quasi mécaniques sur la production, sur la quantité de travail et sur les revenus distribués, c’est-à-dire, les salaires.
Mesdames et Messieurs les présidentiables, il n’y a plus qu’à faire ! L’échéance est toute proche. La France du travail vous attend.
75 réactions à cet article
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Avant de relancer quoi que ce soit,il convient de réformer le fonctionnement de notre Etat qui absorbe 40% du budget de l’Etat dans une énorme masse salariale.
L’Etat emprunte et donc,endette les français ,créé des nouvelles taxes,supprime ici et là des avantages sociaux (remboursement des soins et moins de prise en charge...)
Bref,dabord,la réforme vite et ensuite,améliorer le process de l’entrepreneur en France,sans pour autant remettre en cause les avantages sociaux.
Il convient de supprimer les 35 h version Aubry qui coutent énormement d’argent et qui pénalise le salarié et l’employeur
Soeur Ségolène Royal de la compassion dans sa grande misericorde vient de le reconnaitre !
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« Les évolutions sont donc quasiment identiques. Cela prouve que toute augmentation de la production se traduit bien, en France, par une augmentation des revenus salariaux, de la consommation et, in fine, de la production. »"
êtes-vous VRAIMENT conférencier en économie pour écrire une pareille horreur ?! Ce n’est pas parceque les courbes se suivent qu’elles sont corrélées !
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pardon mon commentaire s’adressait à l’auteur. et non à LErma.
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L’auteur dit que quand la Valeur ajoutée (VA) augmente de X % les salaires bruts augmentent d’autant ! Cela paraît cohérent. La corrélation entre VA et Salaires est là, dans les chiffres de l’INSEE. On peut en prendre d’autres, mais lesquels ?
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ca ne suffit pas pour qu’elles soients corrélées
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1/ Personnellement en 6 ans ( de 1999 à 2005 ), je n’ai pas mon salaire net qui a progressé de 26%... au maximum de 13% ( avec une évolution moyenne de 2% par an ). Nous sommes loin du compte...
2/ les « traitements et salaires brut » sont inclus dans la « valeur ajoutée », pour une part de 42%. Si la « valeur ajoutée » augmente... la part « salaires et traitements bruts » augmentent...
3/ « pour produire plus, il faut consommer plus », autre principe économique de base, et c’est là le problème car pour consommer plus il faut gagner plus....
4/ On fait dire ce que l’on veut aux chiffres... même de l’INSEE
le slogan « pour gagner plus, il faut produire plus » est donc simpliste et encore plus quand il est soutenu par une démonstration simpliste et réductrice d’un grand professeur... cela doit expliquer le fait que les instituts économiques qui soutiennent le slogan de NS sont rares ( à part Rexecode, mais c’est le seul sur les 10 plus grand... )
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Pour aller dans votre sens, je dirais que pour gagner plus il faut vendre plus... Voyez les chinois !
Vous vous arrêtez en chemin un peu tôt. Le plan quinquenal, c’était bon pour les années des trente glorieuses.
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Pour vendre plus il faut que la Demande soit là et puis produire plus ... Ce qui impacte les Revenus qui impacte la Demande etc.
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Bonjour Paul,
Produire plus : ça c’est une idée qu’elle est bonne !
Et que le tous les pays du Monde vont reprendre ensemble et de concert bien sûr.
Et c’est donc ainsi que nous allons continuer et développer encore la CMP, la grande et merveilleuse Course Mondiale de la Production...
Seule solution envisageable à nos problèmes, évidemment :
nous nous sommes trompé de direction, accélérons pour arranger les choses !
Il fallait vraiment être un technocrate pour y penser.
Thierry
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L’Institut d’analyse économique Rexecode, premier centre français d’analyse et de prévisions macroéconomiques indépendant des pouvoirs publics, a rendu public son analyse des programmes économiques de Nicolas Sarkozy et de deux autres candidats en tête dans les sondages. Ses conclusions sont sans appel.
Le programme économique du candidat centriste aboutirait une destruction de 60 000 emplois. La réduction des allègements de charge sociale entraînerait en effet la destruction de 200 à 250 000 emplois, soit nettement plus que les emplois créés par les autres mesures proposées par le député UDF, en particulier l’absence de charges pour deux emplois nouveaux. D’après Rexecode, « au total, l’effet sur l’emploi et sur la croissance serait négatif ».
Les conclusions sur le programme de la candidate socialiste sont encore plus sévères. Le SMIC à 1 500 euros détruirait 50 000 emplois, la suppression du CNE 30 000 et l’effet à moyen terme des emplois tremplin serait négatif. Au total, 150 000 emplois seraient détruits et la croissance du PIB serait réduite de 0,9 point en cas d’application du programme de la candidate du PS.
L’effet positif du programme de Nicolas Sarkozy est démontré par les calculs de l’Institut. La croissance du PIB sera supérieure à son niveau actuel dans une fourchette comprise entre 1 et 1,3 point du PIB et 160 à 200 000 emplois seront créés.
Même si l’on peut regretter que Rexecode n’ait pas chiffré l’impact positif de la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la mise en place du contrat de travail unique ou de la réforme du service public de l’emploi inscrites au programme de Nicolas Sarkozy, ces résultats soulignent la cohérence et la pertinence de nos propositions, qui sont les seules à apporter les bonnes réponses aux problèmes de l’économie française, à la stagnation du pouvoir d’achat des Français, à la persistance d’un chômage élevé et à la dégradation de nos finances publiques.
C’est pour cette raison qu’Olivier Blanchard, l’un des économistes français les plus réputés au monde, Professeur au MIT, a annoncé récemment sur le blog http://www.telos-eu.com « qu’il soutiendrait Nicolas Sarkozy », car « il a mieux identifié les problèmes de la France, et a une idée plus claire des solutions et des stratégies à suivre. Il me parait plus à même d’améliorer le sort des jeunes, de diminuer le chômage, d’engager une vraie reforme de l’université ».
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Excellent article.
Une réserve toutefois, la relance de la consommation n’a jamais eu d’effet positif sur le long terme. C’est même souvent le contraire car cela augmente l’inflation et profite surtout aux importations. C’est donc sur le travail et le capital qu’il faut agir en leur permettant d’augmenter.
Enfin, dernière petite critique, l’achat de biens moins cher à l’étranger n’appauvrit pas la France, puis qu’elle a plus de biens pour moins cher.
Cela est expliqué avec beaucoup plus de simplicité et de talent que je ne peut le faire moi-même par Frédéric Bastiat dans son pamphlet sur la pétition des marchands de chandelles.
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Bravo Léon ! et merci pour cette riposte.
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Bravo Léon, j’ai les mêmes à la maison (en référence à la pub). Heureusement qu’on a de bons économistes comme vous.
Je ne suis pas économiste, mais la lecture de cet article m’a fait penser à un canular, puisqu’il ne correspond pas à ce que l’on peut attendre de quelqu’un dont le CV est aussi éloquent. Et je continue de croire que c’est un canular.
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"il m’étonnerait que l’INSEE présente des indices avec une base 100 en 1999 et ensuite des taux d’accroissement. D’autant que, à l’adresse ci-dessous, le même INSEE indique que sur la période de 1999 à 2005, le salaire mensuel brut de base de l’ensemble des salariés n’a progressé que de 15,8 %. "
Après vérif des chiffres de l’auteur dans l’INSEE,... ils sont exacts. Il a seulement calculé les % qui sont eux aussi exacts. Donc, à moins que vous ayez vos propres chiffres il faut convenir que ceux de l’INSEE, publiés dans cet article, sont bons !
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@Paul,
Après vérif des chiffres de l’auteur dans l’INSEE,... ils sont exacts ... Donc, à moins que vous ayez vos propres chiffres il faut convenir que ceux de l’INSEE, publiés dans cet article, sont bons !
Les chiffres de l’auteur sont bons :
http://www.insee.fr/fr/indicateur/cnat_annu/base_2000/principaux_resultats/ htm/t_1202.htm
Les chiffres de Léon sont bons :
Ces séries émanent du même organisme : l’INSEE.
En réfléchissant un tant soit peu, il convient donc d’admettre que le salaire moyen mensuel brut (comprenant la participation selon http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/definitions/html/salaire.htm ) n’a pas augmenté de 26,93% même si les salaires et traitements bruts ont augmentés de 26,93%. A mon humble avis, se sont les traitements bruts qui font la différence. N’ayant aucune définition stricte de ce qui compose les traitements, nous pouvons fournir la définition proche suivante : http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/definitions/html/salaires-traitem-nature-cn.htm
Toutes ces données émanent de l’INSEE.
Pour l’INSEE, le salaire brut comprend à la fois le salaire immédiat et le salaire différé (participation). Les traitements sont totalement disparates selon les tailles d’entreprise et les différentes catégories socio-professionnelles. C’est donc une moyenne peu significative pour une conclusion individualisée ; elle ne représente, a priori, que la partie redistribuée de la richesse dégagée appelée valeur ajoutée. Les chiffres de l’INSEE apportés par Léon montrent que l’évolution salariale (revenus du travail) n’ont pas cru aux mêmes taux. Notre auteur est donc dans l’erreur par mauvaise interprétation des chiffres.
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Je n’ai pas le Cv de l’auteur de l’article. Mais je tiens à préciser une observation (peut être fausse a vous de me le dire) : L’équation « Production de biens et services = Capital mis en œuvre + quantité de travail fournie » est d’une beauté mathématique mais elle cache mal une question majeure, de quel travail parle t on ? La production peut être le fait d’un travail humain mais aussi de machines de plus en plus nombreuse. La part du travail humain a tendance à baisser par rapport a celui du travail mécanisé (le tri du courrier dans les centres de tri de la poste est un excellent exemple). Le travail des machines ne donne pas de revenu, donc pas de consommation fût elle nationale, donc pas de consommation donc pas de production. Le cercle n’est pas si vertueux semble t il !
En ce qui concerne le « acheter français » , à mes yeux il ne revêt qu’un intérêt écologique (acheter proche plutôt qu’acheter français d’ailleurs).
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Il parle d’une équation de causalité. Cela est donc parfaitement correct !
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Dans ce cas, nous n’utilisons pas le signe mathématique « =" il me semble, cela fournit une interprétation de l’équivalence logique. Dans ce contexte, que signifie le "+ » ?
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Bonjour, Parce que ,viscéralement ,je me méfie des mathématiques , qu’il me soit permis, sans animosité particulière de contester ,comme vous même ,d’ailleurs, cette magnifique équation
les informations télévisées viennent d’ailleurs à mon secours ,en annonçant la mise en place de liaisons de l’aérodrome Charles de Gaulle aux diverses gares parisiennes ;
ceci par rames entièrement automatisées
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Comme 23.202.18 je reste assez sceptique bien que n’étant pas économiste.
Votre équation telle qu’elle est posée expose donc que l’augmentation de production peut passer par l’augmentation de capital sans avoir besoin de jouer sur le paramètre quantité de travail fournie. Ce qui abonde dans le sens de notre intervenant en référence.
D’autre part, je souhaiterai savoir ce que recèle la rubrique Salaires et traitements bruts ; si cela représente l’ensemble des charges de personnel (hors charges a priori) ; et comment cet élément se répartit par catégorie socio-professionnelle.
Ces éléments peuvent permettre d’affirmer ou d’infirmer votre approche me semble-t-il.
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Cela est hors charges patronnales. C’est le brut du salarié.
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Les véritables infos sont celles de l’INSEE. Elles parlent d’elle-mêmes. C’est probant !
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@Paul11
Je ne conteste pas les chiffres de l’INSEE, il ont, pour moi, une valeur fondée.
Cependant, j’ai toujours eu l’habitude, quand je travaille sur les statistiques, d’exploiter les moyennes, mais chose importante, la moyenne n’a que peu d’intérêt si les écarts types sont importants. Dans ce contexte, si l’on souhaite ne travailler que sur la moyenne, il faut en réduire l’écart type en décomposant son l’échantillon en plusieurs sous-échantillons permettant d’obtenir une moyenne suffisamment parlante (ayant un écart type réduit) pour faire une étude pertinente.
Nous savons, par exemple, que les plus hauts salaires ont augmentés de façon disproportionnée par rapport à d’autres catégories professionnelles. Ce qui signifie que le facteur 26,9% en moyenne peut très bien exprimer une augmentation de salaire et traitement brut des hauts salaires de l’ordre de 35% alors que les autres catégories tournent autour de 18-20% (donnée lachée pour exemple, mais sans fondement, j’en conviens). Cela donnerai plutôt
Il me semble tout aussi pertinent d’éviter de prendre des mesures micro (application sur le terrain) à partir de données macro non épurées. Cela ne signifie pas que la conclusion de l’auteur est fausse, seulement qu’elle peut l’être ; il manque un maillon dans la chaîne de raisonnement.
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Où se trouvent les deux ou trois terres qui seront bientôt nécessaires pour « produire plus » ?
Les richesses produites, quel que soit le circuit économique qu’elles empruntent, proviennent toutes de la Terre.
Meme un travail intellectuel, pour être rémunéré, doit l’être à partir d’une création de richesse « physique ».
La capacité de régénération de notre planète suis un rythme de plus en plus éloigné de celui de la production.
A force de produire de façon inconsidérée, et donc de puiser sans limite dans les réserves de la Terre, on creuse sa propre tombe.
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Pour éclairer votre lanterne :
- La croissance ne crée pas d’emploi
- Gains de productivité, durée du travail et chômage
- Des mythes autour de l’emploi
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Au-delà d’une PMF de 2% la croissance crée de l’emploi !
Bien à vous.
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@ l’auteur « Pour gagner plus il faut produire plus ! »
Encore une fois n’importe quoi !
N’importe quel étudiant de première année sait que pour gagner plus , il faut optimiser le système de production et ça ne passe pas forcément par « produire plus » . (Quand l’optimum est atteint ,produire plus est équivalent de gagner moins . )
Mais je comprends parfaitement que vous ayez envi d’aider le candidat vrp de votre famille et de justifier son slogan « travailler plus pour gagner plus »
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A quoi bon avoir une énorme croissance si les écarts sociaux continuent de croitre ? A quoi bon faire gagner plus d’argent à ceux qui en ont déja à foisons, si c’est en instaurant des conditions de vie abominables à la population ? Et les ressources planétaires sont intarissables ? L’augmentation du prix des métaux, du prix de l’eau, du prix de l’electricité ne sont-ils pas des indices d’une surconsommation des denrées premières ? Et à quoi bon consommer plus si l’on dispose déjà du nécessaire ? La vie ne se résume pas à une simple équation réductrice monsieur l’auteur.
« Travailler mieux pour vivre mieux » serait déjà un meilleur slogan.
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@ pinpin et @ coupet
S’il n’est pas faux de dire que les écart augmentent, il faut aussi préciser qu’au niveau mondial, le pouvoir d’achat des 10% les plus pauvres augmente plus vite que les 80% des intermédiaires. Les 10% les plus riches sont ceux qui ont les revenus qui progressent le plus. Donc, si l’écart augmente, la pauvreté diminue. Et cela est une extraordinaire réussite, puisque la population globale augmente aussi.
Cela ne veut pas dire que tout va pour le mieux. Mais il vaut mieux être pauvre (disons que c’est moins pire) maintenant qu’il y a 50 ans. En valeur absolu, les pauvres sont moins pauvres. Et cela est encore plus vrai dans nos sociétés occidentale. Donc déplorer l’augmentation des écarts ne participe que de la jalousie ou de l’envie et non d’une préoccupation humaniste. Tant mieux si certains s’enrichissent si cela permet aux plus pauvres de l’être moins. Faut-il le préciser : un riche l’est, parce qu’il dépense plus. Donc il répartie de la richesse autour de lui. Par exemple, il est facile de déplorer la disparition de métiers artisanaux, et de fustiger les seuls capables de les faire vivre.
Concernant les ressources de la terre, si elles ne sont pas inépuisable, l’Homme en est meilleur gestionnaire puisqu’on arrive à produire beaucoup plus. La production d’un hectare de blé a été augmenté d’un facteur 100 en quelques siècles. La France, par exemple, est auto suffisante en matière agricole et exporte en plus, alors que la surface exploitée diminue. Idem en matière d’énergie, où avec la même quantité d’énergie nous produisons plus de choses.
D’autre part, la population augmentant, comment faire sinon produire plus et mieux. Le Malthusianisme n’est pas une solution très enthousiasmante.
La Terre est finie, (je veux dire par là qu’elle n’est pas infinie) à la fois dans l’espace et dans le temps. C’est triste à dire, mais c’est notre destinée. Alors pourquoi vouloir en accélérer le processus en limitant l’innovation et le développement. Vouloir baisser les rendements revient à vouloir sacrifier des populations entières qui pour le moment ne vivent que grâce aux miettes de nos productions.
Il est plutôt indispensable de favoriser la croissance de ces pays en développant les échanges commerciaux. C’est cela la mondialisation tant décriée. Comment déplorer la misère dans le monde, et, dans la même phrase, refuser les délocalisations quand elles s’avèrent nécessaires. On veux bien partager, mais à condition que cela ne nous coute rien !
Et, contrairement à ce que disent de nombreux démagogues, ce n’est pas la mondialisation qui est la cause du chômage.
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Je suis d’accord avec certaines de vos idées que je trouve très justes mais il y a une grosse erreur qui fausse un peu tout votre raisonnement. Les 10% de pauvres de la planète sont en réalité extrêmement pauvres à en crever. Il y a en réalité 50% de pauvres sur la planète. Donc que 10% crèvent au bout de 30 ans au lieu de 20 ans en moyenne pendant que la moyenne des pauvres ne voit aucune amélioration de vie c’est du pareil au même. Vous le dites bien vous même les riches s’enrichissent le plus vite, il y a donc bien un déséquilibre qui s’accentue. Ce n’est donc pas la bonne direction à prendre, de continuer notre mode de vie actuel et surtout de l’accélérer.
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« S’il n’est pas faux de dire que les écart augmentent, il faut aussi préciser qu’au niveau mondial, le pouvoir d’achat des 10% les plus pauvres augmente plus vite que les 80% des intermédiaires. Les 10% les plus riches sont ceux qui ont les revenus qui progressent le plus. Donc, si l’écart augmente, la pauvreté diminue. Et cela est une extraordinaire réussite, puisque la population globale augmente aussi. »
Ces 10% de plus pauvres ne sont pas les pauvres français, mais bien les faméliques des pays les plus démunis. La baisse du pouvoir d’achat des classes moyennes françaises et des défavorisés est indéniable elle.
« D’autre part, la population augmentant, comment faire sinon produire plus et mieux. Le Malthusianisme n’est pas une solution très enthousiasmante. »
Stoppez le gaspillage, seul 1/3 des produits alimentaires fabriqués sont consommés, c’est abérrant. Réintroduire les cultures locales au lieu d’importer systématiquement à moins cher. Allez au marché, demandez la provenance des fruits et légumes sur les étals
« La Terre est finie, (je veux dire par là qu’elle n’est pas infinie) à la fois dans l’espace et dans le temps. C’est triste à dire, mais c’est notre destinée. Alors pourquoi vouloir en accélérer le processus en limitant l’innovation et le développement. Vouloir baisser les rendements revient à vouloir sacrifier des populations entières qui pour le moment ne vivent que grâce aux miettes de nos productions. »
Il n’a jamais été question de produire moins bien et de baisser les rendements, mais plutôt d’arrêter d’inciter les gens à toujours consommer plus, à leur créer systématiquement de nouveaux besoins. Les collégiens ont ils réellement besoin d’un téléphone portable ? Le covoiturage, c’est pour les chiens ?
« Il est plutôt indispensable de favoriser la croissance de ces pays en développant les échanges commerciaux. C’est cela la mondialisation tant décriée. Comment déplorer la misère dans le monde, et, dans la même phrase, refuser les délocalisations quand elles s’avèrent nécessaires. On veux bien partager, mais à condition que cela ne nous coute rien ! »
Les fonds de pension américains me fond gerber : ils viennent en France racheter nos entreprises, et pendant 5 ans ils étudient les capacités de production et les améliorent jusqu’à les optimiser. Puis ils ferment les entreprises et en réouvrent en Chine, la ou la masse salariale esclave leur permet de tirer des profits maximum. Ainsi s’enrichissent ils démesurément, en appauvrissant les classes moyennes occidentales et en supprimant toute activité dans nos pays, tout en exploitant ignominieusement des gens affamés pret a tout pour survivre.
Essayer de créer des activités locales dans toutes les régions du monde de façon écologique, promouvoir l’instruction et l’éducation, établir une solidarité mondiale, évidemment je veux bien participer.
« Et, contrairement à ce que disent de nombreux démagogues, ce n’est pas la mondialisation qui est la cause du chômage. »
C’est la cause de la disparition de toutes les activités créatrices d’emploi pour les non califiés.
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@ phileb
« Concernant les ressources de la terre, si elles ne sont pas inépuisable, l’Homme en est meilleur gestionnaire puisqu’on arrive à produire beaucoup plus. »
Le fait d’etre « meilleur gestionnaire » ne change pas grand chose à l’affaire. ça revient à faire « mieux » ou « moins pire », ce qui ne veut pas dire « bien ». Les ressources non-renouvelables s’epuiseront de toutes façons, les ressources renouvelables ne pourraont etre exploitées que dans la limite de leur flux. Le soleil nous envoie un flux nombre des photons (nombre de photons/m2/seconde). Si on en consomme plus que cette limite, y’a un gros problème, meme pour les energies dites renouvelables.
« Idem en matière d’énergie, où avec la même quantité d’énergie nous produisons plus de choses »
vous ne raisonnez qu’en termes de production, comme l’auteur. On produit plus, certes mais pour en faire quoi ? Pour retrouver les biens produits dans les décharges qui pullulent ? vous en faites quoi après ? Meme le reyclage, action louable s’il en est, n’est pas la panacée, c’est juste « faire moins pire ». Par contre ça illustre très bien le concept de l’entropie (deuxieme loi de la thermodynamique) ! On peut appliquer le meme raisonnement à l’agriculture productiviste, dilapidatrice des ressources en eau, responsable majoritairement des pollutions des cours d’eau et dont, en plus, la majorité des acteurs creusent leur propre tombe d’un point de vue économique.
« D’autre part, la population augmentant, comment faire sinon produire plus et mieux. Le Malthusianisme n’est pas une solution très enthousiasmante. »
entasser des gens dans un espace fini où les ressources s’épuisent, où l’environnement se dégrade, où tout le monde ne trouve pas sa place dans la société, où le territoire est de plus en plus artificialisé, vous trouvez ça enthousiasmant, vous ? c’est quand meme effarant que l’etre humain ne soit pas capable d’humilité et d’accepter qu’il y ait des limites à son développement. c’est quoi pour vous, qui semblez etre au courant que les ressources sont limitées, la limite de la population que l’on peut « entasser » sur le territoire français pour pouvoir faire vivre cette population dans de bonnes conditions de façon durable (perpetuation de l’espèce) sans une régulation par des conflits majeurs pour la possession des ressources ? 60 millions ? 100 millions ? 1 milliard ? ou n’y-a-t-il pas de limite ? De plus le controle demographique , ce n’est pas le malthusianisme. Relisez les idées de Malthus.
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@ Michel
[vous ne raisonnez qu’en termes de production, comme l’auteur. On produit plus, certes mais pour en faire quoi ?]
Pour nourrir plus de personnes et mieux.
[entasser des gens dans un espace fini où les ressources s’épuisent...vous trouvez ça enthousiasmant, vous ?]
Non !
Mais comment faire autrement. S’il y a plus de monde, il y a plus de monde. Donc plus de bouche à nourrir, de personne à vêtir, à chauffer, à loger, à transporter, à soigner ...
Seule une augmentation de la production pourra satisfaire ces besoins nouveaux. L’autre possibilité est la réduction de la population
[De plus le controle demographique , ce n’est pas le malthusianisme. Relisez les idées de Malthus]
Je l’avoue, je n’ai pas lu Malthus, voici ce qu’en dit Wikipedia :
Malthus prédit que la population augmente de façon exponentielle ou géométrique (par exemple : 1, 2, 4, 8, 16, 32, ...) tandis que les ressources croissent de façon arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6, ...). Il en conclut à l’inévitabilité de catastrophes démographiques, à moins d’empêcher la population de croître. Les anciens régulateurs démographiques (les guerres et les épidémies) ne jouant plus leur rôle, il imagine de nouveaux obstacles, comme la limitation de la taille des familles ou le recul de l’âge du mariage pour la population pauvre - ces restrictions étant volontaires. Il prône aussi l’arrêt de toute aide aux nécessiteux.
Dit comme ça, ça ne m’enthousiasme pas, et j’imagine que vous non plus, n’est-ce pas ?
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@ roman
[...pendant que la moyenne des pauvres ne voit aucune amélioration de vie c’est du pareil au même]
Vérifier, mais les mêmes sources disent que ces pauvres (non extrêmes) s’enrichissent aussi. Moins vite que les autres, mais s’enrichissent quand même. C’est le plus important.
N’étant pas extrémiste, je partage en partie votre position, mais comme dans ces forums on peut lire des discours complètement disjoncté du réel, cela me pousse à donner un point de vue moins circonstancié.
Mais des commentaires comme le votre ou ceux de pinpin ou Michel sont argumentés, et nous change des vociférations de la pensée unique.
Pour en revenir au fil de la discussion, si la richesse augmente de façon globale, c’est positif. Jusqu’où cela va-t-il aller ? Je n’en sais rien. Est-il possible de faire autrement,(sans voeux pieux déconnecté du réel, ni avec une coercition monstrueuse) ? J’en doute.
Mais j’aimerai être convaincu du contraire.
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@ pinpin
[Ces 10% de plus pauvres ne sont pas les pauvres français, ... La baisse du pouvoir d’achat des classes moyennes françaises et des défavorisés est indéniable elle.]
Oui, je parle de la population dans son ensemble est pas seulement de la France.
Non, le pouvoir d’achat des plus pauvres, même en France n’a pas baissé. Je crois qu’on oubli vite, et peut être suis plus âgée que vous, mais je me rappelle des bidonvilles à l’entrée de toute les métropoles françaises dans les années soixante qui ont quasiment disparu. Le nombre de sans abris n’a rien à voir avec ce qu’il était dans ces années là.
[Stoppez le gaspillage, seul 1/3 des produits alimentaires fabriqués sont consommés, c’est abérrant. ]
Oui, le gaspillage est aberrant. Pas la production puisqu’il y a encore des gens qui meure de fin. Le problème vient uniquement des subventions qui faussent le marché et qu’il est moins cher pour un africain d’acheter du riz de Camargue que du riz que pourrait cultiver son voisin. D’où gaspillage chez nous, sur-coût suporté par le contribuable au détriment d’autre besoins à satisfaire, et ruine de l’Afrique.
[Réintroduire les cultures locales au lieu d’importer systématiquement à moins cher. Allez au marché, demandez la provenance des fruits et légumes sur les étals]
Non, je vous rassure, la production agricole n’est pas délocalisée.En revanche, à cause d’une organisation administrative de celle-là, on voit en France, quantité de culture qu’on laisse pourrir sur pied, parce que, grâce aux subventions, c’est plus rentable pour l’agriculteur.
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@ phileb,
« Oui, je parle de la population dans son ensemble est pas seulement de la France. » Ici, il s’agissait de travailler plus pour produire plus en France, donc c’est bien de notre pauvreté qu’il faut traiter. La population mondiale dans son ensemble vit dans la pauvreté et se fait exploitée, rien de bien valorisant la dedans. Nos esclaves modernes peuvent survivre contrairement à il y a 10 ans ou ils crevaient de faim. Maintenant on les nourrit car nous les faisons travailler.
« Non, le pouvoir d’achat des plus pauvres, même en France n’a pas baissé. »
Tout le monde est d’accord pour dire que les chiffres de l’inflation sont biaisés. Par rapport aux produits de bases, il y a une nette diminution du pouvoir d’achat, surtout depuis le passage à l’euro. En 1995, avec 10000 francs, il y avait moyen de bien s’en sortir, et de mettre un peu de coté. Aujourd’hui avec 1500 euros il est moins facile de boucler ses fins de mois. Or beaucoup de personnes, surtout chez les jeunes et bien plus qu’avant, se retrouvent au SMIC. Et bien pour cette large partie de la population de SMICARS, souvent fils et filles des 68arts, la vie va être bien moins aisé que pour leurs parents. Les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent espérer vivre dans la même aisance que leur parents.
« Je crois qu’on oubli vite, et peut être suis plus âgée que vous, mais je me rappelle des bidonvilles à l’entrée de toute les métropoles françaises dans les années soixante qui ont quasiment disparu. Le nombre de sans abris n’a rien à voir avec ce qu’il était dans ces années là. »
Que j’aimerais avoir les chiffres significatifs. Primo, c’est devenu balaise d’avoir sa propre maison, voire une chimère innaccessible pour la plupart. On est dans un crise des logements aussi grave que celle de l’hiver 54. Les conditions de vie dans les citées m’ont l’air parfois aussi rudes que celles des bidonvilles d’antan. Le nombre de sans-abri à Grenoble a nettement augmenté depuis 5 ans, phénomène qui doit se retrouver ailleurs. Et chaque année les restos du coeurs font plus d’assiettes.
« Oui, le gaspillage est aberrant. Pas la production puisqu’il y a encore des gens qui meure de fin. »
C’est donc aberrant de produire autant !!! C’est bien dans la redistribution, ou dans les localisations de production qu’il faut agir. Car pour avoir de tels rendements, on est contraint d’utiliser des techniques polluantes avec engrais. Alors d’accord arrêtons de produire industriellement dans nos campagnes, et repassons à des cultures qui conservent la fertilité de nos terres et la pureté de nos cours d’eau. Et en parallèle, aidons les pays émergeant et leurs producteurs à nourrir les populations locales. Il est bien vrai que le riz en Somalie à eu des répercussions funestes pour les agriculteurs locaux, qui souvent ont du stopper leur activité.
Mais il ne s’agit en aucun cas de produire encore plus, mais bien de produire moins. D’ailleurs nous sommes d’accord : « Le problème vient uniquement des subventions qui faussent le marché et qu’il est moins cher pour un africain d’acheter du riz de Camargue que du riz que pourrait cultiver son voisin. D’où gaspillage chez nous, sur-coût suporté par le contribuable au détriment d’autre besoins à satisfaire, et ruine de l’Afrique. »
« Non, je vous rassure, la production agricole n’est pas délocalisée. » Ou trouver des produits locaux si ce n’est au marché. Et si les produits sont importés déjà sur les étals du marché, alors il en est de même aux supermarchés. Or c’est bien le cas, et ceci seulement depuis une vingtaine d’année : les fraises viennent du Maroc ou d’Espagne, l’ail vient de Roumanie, les courgettes viennent d’Argentine...
Pour conclure, il faudrait donc s’organiser intelligement au niveau mondial, plutôt que de se combattre dans cette Guerre Economique où la concurrence fait des carnages écologiques et humaines.
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je mets au défi l auteur de l article, économiste adepte caricatural du « toujours plus », d intégrer (ou d essayer en tout cas, mais je lui promet de s y cssser les dents) les lois de la thermodynamique (et leurs implications) dans son raisonnement, meme si elles ne lui ont pas été enseignées durant son cursus universitaire. C est affolant de voir que ces discours d’un autre age (un monde sans limite, une vision purement économique de la société et de la planète) ont encore cours à notre époque. Comme quoi le lavage de cerveau de la deuxième moitié du siecle dernier a été très efficace...
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Peut-être, mais si vous ne produisez rien, que voulez-vous partager ?
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@ Michel « C est affolant de voir que ces discours d’un autre age (un monde sans limite, une vision purement économique de la société et de la planète) »
Tu te trompes , ce n’est pas une vision économique qu’il a , car tout économiste qui se respecte sait que tout système (de production ) possède des contraintes ( matérielles : j’insiste ! ) ... Nan l’auteur de l’article ne fait plus dans l’économie mais dans l’incantation .
SAaarkozyyyy sarrrkozzyyyy travaiiiiilllez pluuuuus pouuuuur gagneeeeeer pluuus
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@Michel,
Vous noterez que nos politiques parlent de développement durable alors que dans le domaine de la bio-économie, le raisonnment est basé actuellement sur un développement soutenable. C’est d’ailleurs un point levé dans les travaux de la Commission des Nations Unies sur le développement publiés en 1987. Il s’appuie sur les interdépendances existant entre les systèmes économiques et les systèmes écologiques au niveau global. Il tient compte des lois de la thermodynamique ainsi que des lois de nature écologique : respect de la capacité d’assimilation de la biosphère (capacité limitée), respect du renouvellement des ressources naturelles et des écosystèmes (disponibilité finie).
La bio-économie (ou économie thermodynamique) est un sujet qui m’intéresse actuellement (merci Léon ) et j’ai soumis dernièrement un article sur le sujet (vulgarisation s’entend). Mais il faut prendre garde, l’économie orthodoxe, mécaniste, n’apprécie que très peu les remises en cause fondamentales du dogme (anti-réformiste ???). J’espère que nous aurons l’occasion d’en reparler.
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@ christophe,
je lirai votre article avec grand intéret.
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Je pense que le calcul est terriblement faussé par le fait qu’il y as une grande part des revenus du travail qui disparaît,happé au passage par tous les profiteurs de tous poils ,états, investisseurs, etc, trop gourmands ,celui qui travaille aujourd’hui s’appauvris,on le pompe de trop ,des conseils d’administration vident les usines,sinon parfaitement rentables de leur capital,ils demandent trop ,et quand ça ne vas plus on délocalise en espérant faire encore plus de bénéfice ,la preuve c’est que tout les artisans et pme qui s’autofinancent(bossent peutêtre un petit peu en noir, mais c’est de bonne guerre) ont plus de travail qu’ils ne peuvent en faire.La solution n’est pas de travailler plus mais que plus de gens travaillent et moins pompent au bassinet, suivez mon regard...et surtout fichez la paix a ceux qui bossent(controle fiscal,taxes et autres).ok
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pour gagner plus , il faut produire plus
ça c’est dans le cas d’un marché déficitaire où vous êtes surs que la camelotte va partir comme des petits pains ! quand un agriculteur produit plus , les prix ont tendance à s’effondrer et c’est pas forcement plus rentable . Idem dans le pétrole où la rareté voulue maintient les prix elevés .
Pour gagner plus , on peut aussi produire MIEUX ! suppression des gaspillages , négociations de meilleurs tarifs auprès des fournisseurs ,maitrise des coûts logistiques ..ETC ETC
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@ Chat
exact et on appelle ceci l’optimisation
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Simple comme une offre d’emploi... !
Pour le rédacteur précaire ou débutant, le marché de l’emploi ressemble au Sofitel Magic Lagoon après le passage d’un tsunami. Les avantages liés à la fonction de journaliste ont été emportés par la déferlante des Rothschild, Dassault et Lagardère, laissant derrière elle des salles de rédaction dévastées, décimées par les réductions d’effectifs et la désertion des lecteurs partis se mettre au sec, dit-on, dans les pages gratuites des canards publicitaires.
Heureusement, on trouve ici ou là des bouées de sauvetage. Comme cette annonce publiée le 29 décembre 2006 sur un site français de recherche d’emplois :
Offre n°2114. Mission : rédacteur web. Contact : Hétu Stéphanie. E-mail : [email protected]. Rédiger des articles de 400 mots environ, sur divers sujets, en suivant quelques règles de base fournies. Une première commande de cinq articles sera faite afin de voir si nous pouvons bien travailler ensemble. Ensuite, plusieurs dizaines d’articles peuvent être commandés, selon vos disponibilités.
Important : Payment [sic] effectué par Paypal. Durée : à définir. Rémunération : 5 euros par article. Lieu : télétravail. Société : E-Genèse Inc.
5 € par article... !!! C’est pas le Pérou, d’accord, mais c’est toujours mieux que la Chine.
L’ouvrière de Datang touche 0,05 euro par paire de chaussettes (Libération, 09/11/2004), alors notre futur « rédacteur web » s’en sort pas si mal.
(Certes, dans l’ancien monde, celui des contraintes rigides et des acquis corporatistes, il existait un minimum syndical qui fixait la rémunération du pigiste à 50 € le feuillet. Sachant qu’un feuillet représente à peu près 200 mots, le calcul est vite fait : l’offre n°2114 te met le feuillet à 2,50 €, soit 20 fois moins que le minimum syndical.)
...Oui mais nous vivons dans un monde qui change, qui bouge, toujours plus près du zéro. Le minimum n’est plus syndical, mais minimum tout court. Si le marché de l’emploi t’emballe les 2 feuillets pour un paquet de clopes, c’est qu’il est temps de s’adapter, non ?
La société québecoise E-Genèse Inc peine visiblement à recruter sur ses propres terres et préfère délocaliser ses brouettes rédactionnelles en France plutôt qu’au Maroc. C’est une occasion à saisir.
Comme dit le proverbe : quand la chance frappe à ta porte, n’attends pas qu’elle se barre chez le voisin.
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« Travailler plus pour gagner plus »
- Lorsqu’on sera aux 50 heures, il faudra trouver autre chose...
- Dormir moins pour travailler plus ?
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En 1938 déja on remettait « la France au travail »
« La volonté d’en découdre avec le monde ouvrier - à travers sa représentation syndicale - est illustrée par la concentration du tir sur le thème des « 40 heures ». S’ajoutent, à la critique technique des effets néfastes de la loi, des reproches culpabilisateurs sur la paresse, la facilité, les loisirs, la semaine des deux dimanches, sans jamais mettre en cause les responsabilités éventuelles du patronat et l’inadaptation des structures aux nouveaux besoins de la production, c’est toucher au domaine ultra-sensible du symbolique et de l’affectif. » [1].
Le 26 août 2003, le député UMP et marchand d’armes multimillionnaire Serge Dassault s’indignait :
« On ne peut pas tous travailler le même nombre d’heures, gagner le même salaire, partir à la retraite au même âge. Il faut laisser ceux qui réussissent s’enrichir, arrêter de croire que le salut viendra en faisant payer les riches, car il n’y a pas assez de riches et ceux qui restent vont partir, et surtout, il faut remettre la France au travail » (Le Figaro, 26/08/03).
(Il est vrai que les riches, eux, savent quoi faire de leur temps libre, alors que les pauvres s’ennuient quand ils ne travaillent pas)
Comme le remarque avec une lucidité confondante l’intello chouchou des médias, Nicolas Baverez :
« Le temps libre, c’est le versant catastrophe sociale. Car autant il est apprécié pour aller dans le Lubéron, autant pour les couches les plus modestes, le temps libre, c’est l’alcoolisme, le développement de la violence, la délinquance, des faits malheureusement prouvés par des études. » (20 minutes, 07/10/2003)
La droite tenait le même discours en 1938. Deux ans après, c’était Vichy.
[1] Pierre Laborie, L’opinion française sous Vichy, p. 146, Paris, Seuil, 1990, 405 pages
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En 1938 déja on remettait « la France au travail »
« La volonté d’en découdre avec le monde ouvrier - à travers sa représentation syndicale - est illustrée par la concentration du tir sur le thème des « 40 heures ». S’ajoutent, à la critique technique des effets néfastes de la loi, des reproches culpabilisateurs sur la paresse, la facilité, les loisirs, la semaine des deux dimanches, sans jamais mettre en cause les responsabilités éventuelles du patronat et l’inadaptation des structures aux nouveaux besoins de la production, c’est toucher au domaine ultra-sensible du symbolique et de l’affectif. » [1].
Le 26 août 2003, le député UMP et marchand d’armes multimillionnaire Serge Dassault s’indignait :
« On ne peut pas tous travailler le même nombre d’heures, gagner le même salaire, partir à la retraite au même âge. Il faut laisser ceux qui réussissent s’enrichir, arrêter de croire que le salut viendra en faisant payer les riches, car il n’y a pas assez de riches et ceux qui restent vont partir, et surtout, il faut remettre la France au travail » (Le Figaro, 26/08/03).
(Il est vrai que les riches, eux, savent quoi faire de leur temps libre, alors que les pauvres s’ennuient quand ils ne travaillent pas)
Comme le remarque avec une lucidité confondante l’intello chouchou des médias, Nicolas Baverez :
« Le temps libre, c’est le versant catastrophe sociale. Car autant il est apprécié pour aller dans le Lubéron, autant pour les couches les plus modestes, le temps libre, c’est l’alcoolisme, le développement de la violence, la délinquance, des faits malheureusement prouvés par des études. » (20 minutes, 07/10/2003)
La droite tenait le même discours en 1938. Deux ans après, c’était Vichy.
[1] Pierre Laborie, L’opinion française sous Vichy, p. 146, Paris, Seuil, 1990, 405 pages
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"[entasser des gens dans un espace fini où les ressources s’épuisent...vous trouvez ça enthousiasmant, vous ?]
Non !"
Ah ben au moins on est d’accord là-dessus !
« Mais comment faire autrement. S’il y a plus de monde, il y a plus de monde. »
là par contre, on est plus d’accord du tout. vous acceptez ça comme une fatalité, moi je pense que c’est un problème politique (pas au sens politique politico-mediatico-politicenne). On peut soit essayer de le traiter (pas facile, je vous l’accorde volontiers !), soit on l’esquive et c’est la fuite en avant et comme vous le dites :
« Donc plus de bouche à nourrir, de personne à vêtir, à chauffer, à loger, à transporter, à soigner ... »
... et j’ajouterais toujours moins d’espace par tete de pipes, toujours plus de conflits, de pollutions, de mal-vivre...
« Seule une augmentation de la production pourra satisfaire ces besoins nouveaux. L’autre possibilité est la réduction de la populationsmiley »
non l’autre solution c’est d’essayer d’evaluer à combien l’on peut vivre sur un espace donné (qui n’augmente pas) et d’en tirer les consequences d’un point de vue démographique pour assurer la subsistance (et non la perpetuelle croissance) de l’etre humain sur la planète. ça passe certainement au début par une diminution de la population humaine (par la limitation des naissances, c’est nettement moins brutal et barbare que les guerres et les conflits qui naitront inévitablement avec l’epuisement des ressources, cf l’Irak), mais à plus long terme, on peut revenir à un taux de naissances raisonnable. je trouve ça plus enthousiasmant d’avoir une perspective d’avenir que d’aller droit dans le mur sans reagir.
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@Michel
Vous nous décrivez là un système de coercition et ici nous n’allons plus être d’accord.
Qui va prendre les décisions ? Des experts auto-proclamés, des fonctionnaires au jugement divin ? Des dictateurs surement.
En fonction de quels critères ?
Comme en Chine communiste ? où, à moins d’être membre éminent du parti, il est interdit d’avoir plus d’un enfant ?
Le résultat est une société complètement déboussolée et, pour le coup, profondément individualiste.
Il est impossible de prévoir l’avenir. Le pire n’est jamais sûr
Non, je préfère le laisser-faire vers une destination inconnue que ce qui m’apparaît comme un monde carcéral.
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evidemment l’ideal aurait été d’y reflechir avant et d’adopter une attitude mesurée (2 enfants par femme ne me semble pas coercitif quand on se soucie de l’environnement qu’on veut donner à ses gamins) quand l’impact humain était encore acceptable* mais votre génération ne l’a pas fait, et la génération actuelle ne fait guère mieux, à vrai dire. Donc plutot que de reconnaitre qu’on a fait une erreur et qu’il faut changer d’orientation, on persiste dans la meme direction plutot que de faire face à des questions tabous. ça porte un nom : irresponsabilité.
Quant à qui doit prendre de telles decisions, ce n’est surement pas sur un forum que cela decide. J’admets volontiers qu’un problème si grave, si complexe ne se resouds pas en postant quelques message sur internet, a fortiori quand il est de dimension internationale. Mais de telles questions sensibles ont déjà été traitées. En France, la légalisation de l’IVG, une mesure qui permet (modestement, certes) de limiter la croissance démographique, n’a pas été votée par des didacteurs que je sache.
Mais comme vous dites, le pire n’est jamais sur... On trouve les justifications qu’on peut... Mais rien n’est jamais sur. Par contre il y a des scenarios nettment plus probables que d’autres. Si on devait prendre des decisions politiques uniquement sur des certitudes, c’est bien simple, on ne ferait strictement rien. c’est apparement votre vision des choses...
Comme je dis souvent, je n’aimerais pas naitre aujourd’hui...
* rappel : vers 1950, l’histoire de l’humanité nous avait mené à 2.5 milliards d’individus environ. En cinquante ans seulement, ça a été multiplié par 2.5 ...
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Pouvez-vous nous indiquer dans quelles proportions les salaires des différentes couches sociales ont augmentés, on a bien compris que les actionnaires et les dirigeants des entreprises du CAC 40 avait vu leurs émoluments fortement progresser, mais les gens plus modestes eux n’ont pas vu grand chose évoluer en ce qui concerne leur revenus (ça vous permet quand même de dire que les revenus ont augmentés de 26%). De plus le système qui nous est présenté là ressemble étrangement au discours des défenseurs d’un libéralisme sans limite. Or il est trés facile de faire le constat que les pays ultralibéraux sont aussi les pays présentant une disparité de revenus et notammebnt une proportion de population touchés par la misère des plus importante. Le site de l’OCDE est à ce sujet et pour qui veut s’y interesser d’une éloquence absolue.
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L’auteur ne dit pas cela. Il publie seulement les stat de l’INSEE. Si vous en avez d’autres, il faut aussi les publier. On pourra comparer !
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C’est vrai que les Coréens du Nord croulent sous l’or et les richesses, et que Cuba est un paradis d’opulence .
Bien sur que les pays libéraux sont plus riches et les pauvres de ces pays sont beaucoup plus riches que les classes moyennes des pays embarqués dans les idéologies que vous soutenez.
Combien de pays d’Afrique crèvent de misère pour avoir été laminé par des politiques socialistes.
On peut avoir des idées différentes, mais les faits, eux, sont imparables. Il faut arrêter d’affirmer de telles contre-vérités.
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Bonsoir monsieur. Article intéressant, mais trop court.
Effectivement, « pour accroître la quantité de travail, il faut indispensablement que la production de biens et services progresse ». La question se pose en fait sur le rapport entre la quantité de travail produit, et la production de biens et de services, or le tableau que vous nous soumettez n’est pas suffisamment explicite (il ne détaille même pas les inégalités entre les CSP, aussi n’a-t-il que peu d’intérêt). Constater une corrélation n’entraîne pas automatiquement un lien de cause à effet. En tout cas, c’est insuffisant. L’automatisation des tâches permettra, par exemple, d’augmenter la production de biens et de services en une proportion inégale par rapport à l’augmentation du travail. La productivité augmentera plus vite que le travail humain. De même, établir un lien entre travail et revenus n’explique rien d’autre qu’une évidence : quand on travaille, on gagne de l’argent. Tout est encore une affaire de proportions.
Votre paragraphe qui traite de la préférence nationale en consommation est incomplet. Si je consomme des produits chinois, ceux-ci vont voir leurs revenus augmenter et pourront passer leurs vacances en France, ou acheter des produits fabriqués en France. En plus, délocaliser la production de biens entraîne un effet vertueux (il y a également un certain nombre d’effets pervers), à savoir libérer une force de travail pour la consacrer à une production à plus forte valeur ajoutée, à condition de disposer de la formation nécessaire. Le travail à forte valeur ajoutée est lié à la qualité de la formation. Une force de travail libérée des contingences manuelles augmentera qualitativement. Les prêtres, les philosophes et les seigneurs ont été les premiers instruits parce qu’ils ont été épargnés par le travail manuel, par exemple.
Votre tableau traite de l’augmentation des revenus salariaux dans leur globalité. Elle ne dit pas à quelles CSP cette augmentation à profité.
Au final, votre démonstration tombe relativement à plat puisqu’elle est très imprécise. Elle ne prouve donc pas grand chose.
Quelques pistes sur le travail, puisqu’on en parle tant. Désolé, mais j’écris comme ça vient, il faudrait approfondir.
Le travail, c’est la transformation de la Nature. L’Homme exerce une action positive (mot à ne pas prendre dans son acception morale) sur son environnement, qu’il façonne. Le travail est une servitude, et ceux qui travaillent sont des serviteurs (des serfs) puisqu’ils accomplissent un acte utile, quand l’accomplissement d’un acte inutile rend libre. Le travailleur est donc un outil au service de la transformation de la Nature. En Russe, travailler se dit rabotat6 (je n’ai pas d’alphabet cyrillique sur mon clavier, désolé), ce qui a donné en français robot. Jusqu’à la 3è Révolution Industrielle environ, le travail n’était pas une valeur. Au contraire, travailler signifiait être exclu des couches sociales supérieures. Tout ça pour dire que le travail n’est devenue une valeur que très récemment, donc très loin de « la nuit des temps ».
Travailler, c’est donc transformer la Nature. Mais Lavoisier nous apprend que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Mais il ne précise pas en quoi. Cette loi doit nous interpeller puisqu’elle énonce clairement que la Nature est finie. Et même quand nous parviendrons à transformer les constellations, elles-aussi sont finies, et nous les achèverons d’autant plus vite qu’augmentera la population humaine. Nous devons donc, dans l’exploitation de la Nature, apprendre à gérer les ressources, non à les piller. Cela suppose une coordination de tous les acteurs du travail.
La division du savoir a entraîné la division du travail, créant ainsi de nouvelles professions, de plus en plus spécialisées. Cette division du travail s’est également accompagnée d’inégalités, là où elles étaient absentes dans les sociétés de chasseurs, de pêcheurs et de cueilleurs. On trouve toujours ce genre de société, en Amazonie par exemple. C. Levi Strauss en a abondamment parlé. Ces sociétés pratiquent le partage intégral des richesses, sans aucune discrimination. Et ils ne connaissent ni les psys, ni les suicides.
La division du travail a conduit à hiérarchiser les tâches et provoquer des inégalités sur la seule loi de l’offre et de la demande, en délaissant toute autre considération. Naturellement, ces autres considérations (éthique, morale, par exemple), sont disqualifiées par le système (économique) qui se ferme sur lui-même. Quand l’offre de travail est supérieure à la demande, le coût du travail augmente, et inversement.
Le travail ayant une valeur différente selon la profession que l’on exerce, l’acceptation - et même la promotion - des inégalités a fait son chemin. Il nous apparaîtrait aujourd’hui incongru de croire que Bill Gates et son balayeur puissent gagner le même salaire. Pourtant, rappelons-nous ces sociétés primitives dont nous sommes tous issus.
L’économie de marché est donc née, avec son corollaire, l’accumulation du capital, grâce aux inégalités entraînées par la division du travail. Economie de marché basée sur des échanges indirects et inégaux de forces de travail et régulées par un instrument objectif d’échanges : la monnaie (à l’origine).
La division du travail et la division du savoir ont entraîné dans chaque tâche une augmentation de la productivité, ce qui eut pour effet d’exclure du travail un nombre croissant de « travailleurs » (aucune connotation politique), pour une durée plus ou moins longue, le temps de la mutation. Des professions ont disparu quand d’autres sont apparues.
Inégalités acceptées, exclusions acceptées, accumulation du capital acceptée, monnaie comme moyen de réguler les échanges : il ne manquait que la société de consommation. Sans consommation, il n’y a en effet pas de production. C’est imparable.
Toute l’économie actuelle repose en effet sur la société de consommation et sa spirale non pas vertueuse, mais perverse. S’il y a plus d’argent que de biens et services à acheter, l’argent perdra de sa valeur puisque le coût des biens et services augmentera. Il faut donc donner au consommateur l’envie d’acheter (hummm Alice et ta sexy connexion), les moyens d’acheter (crédit sur 50 ans), et étendre le secteur des biens et services marchands (innovation et privatisation).
Si le consommateur n’a plus les moyens d’acheter, ou s’il décide de ne plus acheter, tout le système s’écroule, et la valeur des biens et services chutera puisque l’offre dépassera la demande. Qui sera le plus pénalisé ?
Il faut donc contraindre le consommateur à acheter davantage, l’emprisonner dans cette société de consommation.
Société de consommation certes, mais aussi société du gâchis. On produit à l’excès, on exclut une bonne partie de la population de la capacité à produire (travail) comme des fruits de cette production (consommation). Sans oublier de stigmatiser l’individu, puisque tout est de sa faute (il a en effet un immense pouvoir) ; ce n’est naturellement pas la faute du système qui, lui, est parfaitement huilé. C’est normal, c’est un système mathématique, et les maths n’ont jamais tort. Quoique, 1 + 1 = 2 en base 10. A préciser donc.
Société de consommation = société du gâchis. En effet, on produit, et on jette une partie de la production (les invendus). On produit des biens inutiles (elle sert à quoi ma belle télé à plasma quand j’arrête pas de rouspéter après TF1 pour ses émissions à la c... ?). On produit à bon marché des biens qui ne marchent pas. On produit de la pollution et on consomme des maladies industrielles. On achète une demeure de 20 pièces pour passer 90% de son temps dans 4 d’entre elles. On produit, on exhibe dans les vitrines nos productions, et on demande de ne toucher à rien. Etc.
Et dire que nous étions tous, au départ, des cueilleurs, des chasseurs et des pêcheurs qui partagions le fruit de notre travail !
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Difficile de répondre en détail à un si long article.
Je vais donc juste m’attacher à des points qui, à mon sens, sont des erreurs de jugement.
Globalement je trouve justifiée votre critique sur le manque de précision, mais cela ne m’empêche pas d’approuver la teneur générale de l’article initial.
Mais quand vous développer vos propres théories, là, je ne vous suis plus.
Pour résumer (en la caricaturant un peu, il est vrai) votre pensée, vous dites : Qu’il était heureux le bon temps ou nous étions tous des cueilleurs !
Tout d’abord, un cueilleur est un prédateur qui exploite sans contre-partie la nature. Ce n’est viable que pour une très faible densité de population.
L’agriculture, et donc la technique, ont été de formidables progrès, à la fois pour l’humain, mais aussi pour la nature elle-même.
Et comme il est tard, je signalerai encore juste un oubli fondamental dans votre démonstration : Nous profitons de l’immense capital de richesse et de connaissances qui nous permettent, contrairement à ce que vous dites, d’avoir beaucoup plus à moindre coût. Imaginez seulement si vous deviez construire vous même votre maison, sans les connaissances acquises en architecture, en réalisation de charpente, en confection de briques ou de parpaings, sans les savoir-faire, la qualité de l’isolation, la solidité et la résistance aux intempéries, en menuiserie, plâtre etc, etc, etc.
Les maisons d’aujourd’hui sont incomparablement moins chère et beaucoup confortables, économes et sures qu’en ces temps héroïques que vous semblez regretter.
Contrairement à ce que vous dîtes, les écarts de richesse, sur le long terme, se sont réduits. Comment comparer un berger vivant à la belle étoile à un pharaon ayant dix milles personnes à son service, où bien un serf dans sa cabane en bois avec son seigneur disposant d’une demeure immense et d’un personnel pléthorique.
Un des homme les plus riche de la terre est actuellement Bill Gates : Il a peut-être quelques personnes directement à son service. Mais pour le reste, ses employés ont un lien contractuel avec lui, et ils sont libres de rester dans sa société où d’aller voir ailleurs (chez un concurrent ou en créant leur propre affaire). Il s’agit, dans ce cas de l’association d’hommes libres qui ont décidé de joindre leur travail, leur connaissance et leur capital.
Ce qui crée des injustices, ce sont les privilèges qui se crée dès que les échanges ne sont plus libres. Dès que certaines personnes s’octroie le droit de définir ceux qui est bon ou mauvais pour les autres.
Pour finir, je vous citerai ce cas extrême d’un SDF qui devait être relogé suite à l’action des « Don Quichotte » : « Ah non ! je ne veux pas vivre dans un appartement, tout mes pôtes sont dans la rue, je crèverai d’ennui si on m’enferme... ».
Cela illustre parfaitement que l’autodétermination de chacun est la seule dignité. L’égalité sur le fronton des mairie ne signifie pas l’égalitarisme, mais l’égalité de tous devant la loi, et elle vient après la liberté.
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Hello Phileb,
D’abord j’observe que vous n’avez pas remis en cause ma démonstration historico-philosophique, puisque vous avez déplacé le problème.
Je n’ai pas dit qu’il était heureux le bon temps où nous étions tous des cueilleurs. J’ai juste soulevé une interrogation que l’on ne mène pas assez : comment sommes-nous parvenus à un tel degré d’injustices et d’inégalités quand nos sociétés primitives pratiquaient la coopération ?
Un cueilleur n’est pas un prédateur : il prélève le nécessaire pour vivre. Il n’accumule pas au-delà de la raison. Effectivement, l’organisation économique des sociétés primitives n’est viable que pour une population réduite. Quels sont les progrès de l’agriculture moderne pour notre Nature ? Je ne vois pas trop.
Nous pouvons avoir plus à moindre coût ? Pour une partie de la population, oui. Mais au fond, ça sert à quoi ? Vous ou votre conjoint(e) achetez des vêtements, alors que vous en avez plein la penderie. Pourquoi ? Parce que vous êtes conditionné par la société et sa mode ? Et le beau vêtement que j’achète se retrouvera au placard dans quelques mois. Et puis, une très forte partie de la population ne peut pas avoir plus à moindre coût : ne l’oublions pas.
Les écarts de richesse se sont réduits ? Cela reste à démontrer. Les nouveaux pharaons (Bill Gates) ont également un personnel pléthorique.
Vous parlez de la liberté de contracter ou de créer sa société. En êtes-vous certain ? Une action libre est le résultat d’un consentement éclairé. Je veux créer ma société mais je n’ai pas assez de capital : je ne peux pas créer ma société. Je veux quitter mon emploi, mais il n’y aucune autre perspective : je ne peux pas quitter mon emploi (crédit à payer, famille à nourrir...). Et encore, je n’ai pas développé les philosophies de la liberté, qui nous emmèneraient trop loin. Alors, attention au mot liberté. Il est galvaudé. Nous ne sommes pas libres, ne serait-ce que parce que nous subissons les lois de la physique.
« Liberté, égalité, fraternité » : des mots de révolutionnaires qui ont voulu substituer un pouvoir (bourgeois) à un autre (aristocrate et clérical). Et dès privilèges en ont remplacé d’autres. Je me méfie toujours des révolutions et des révolutionnaires.
L’économie est ce qu’on appelle en philosophie un système. A la différence que c’est un système philosophique qui s’appuie sur une discipline hypothético-déductive, et fait croire à une science. Or si c’était le cas, nous aurions une société parfaite aux rouages bien huilés.
Il y a moyen d’améliorer l’organisation de nos sociétés. Cela nécessiterait la réunion de disciplines diverses (économie, sciences, philosophie, histoire, sociologie, psychologie...), en mettant de côté toutes les idéologies et tous les dogmes. Or, nos sociétés actuelles sont basées sur l’économie et la science quand les autres disciplines ne peuvent que constater les dégâts.
Et si l’on ne mène pas cette réflexion sur l’organisation de nos sociétés, nous vivrons de nouveau des dictatures et/ou une 3è guerre mondiale (Nord/Sud ; riches/pauvres ; producteurs/consommateurs ; citoyens/consommateurs...).
Bonne journée.
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Bonjour Tristan
Oui, je le reconnais, je n’ai pas répondu à tous vos arguments, et je ne répondrai pas non plus à tous ce que vous dites ici. Pourquoi ? D’abord parce que vous argumentez sérieusement et donc que mes réactions à ce que vous écrivez ne sont pas tout noir ou tout blanc. Cela ne veut pas dire que j’approuve tous les arguments auxquels je ne réponds pas, mais nous rentrons là dans de la nuance à laquelle il est difficile sans y passer plus de temps. Ce que je ne peux pas. Donc excusez moi, mais je vais juste vous faire quelques objections sommaires.
[Et puis, une très forte partie de la population ne peut pas avoir plus à moindre coût.]
C’est pourtant le cas. Le progrès technique, le partage des tâches, l’augmentation de la productivité ont fait que tout les biens produits sont (en valeur absolu) beaucoup moins cher.
[Je veux créer ma société mais je n’ai pas assez de capital : je ne peux pas créer ma société.]
Vous présentez votre projet à d’autres personnes qui ont quelques économies, et si votre projet est prometteur, et que vous vous montrez crédible, vous pouvez trouver un capital. En revanche, si ceux qui ont des économies se les voient taxées, ils ne pourront pas investir dans votre projet. C’est tout le problème actuel.
[Je me méfie toujours des révolutions et des révolutionnaires. Entièrement d’accord avec vous. Mais la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 a été signée par Louis XVI, qui, lui même avait réunie les Etats Généraux. Il s’agissait là d’un passage vers la démocratie et la fin des privilèges. C’est vrai que 1792 a tout remis en cause et a retardé l’arrivée de la Démocratie en France d’un bon siècles (la barbarie de la Terreur, puis les dictatures des Napoléon).
[L’économie est ce qu’on appelle en philosophie un système. A la différence que c’est un système philosophique qui s’appuie sur une discipline hypothético-déductive, et fait croire à une science. Or si c’était le cas, nous aurions une société parfaite aux rouages bien huilés.]
Vous n’allez pas niez que la physique est une science. Pourtant, quand elle parle de big bang, de matière et d’énergie noire, de théorie des cordes, il ne s’agit là que d’hypothèse tentant de décrire la réalité. La science économique fait exactement la même chose, elle tente de décrire la réalité.
[Il y a moyen d’améliorer l’organisation de nos sociétés. Cela nécessiterait la réunion de disciplines diverses (économie, sciences, philosophie, histoire, sociologie, psychologie...), en mettant de côté toutes les idéologies et tous les dogmes.]
Vous retournez là vers votre penchant à vouloir organiser le monde. Or le monde est divers et ceux qui l’habitent aussi. Comme le dit le dicton populaire « chacun voit midi à sa porte ». J’ai été frappé d’apprendre que dans une fourmilière, 1/3 mène une action positive, 1/3 une action destructrice et 1/3 fait n’importe quoi. Et pourtant cela fonctionne. Comme il me semble que les hommes sont un tout petit peu plus intelligents, tout les espoirs sont permis
Donc si chacun fait au mieux de ses intérêts, cela profite à tous, et/ou, au moins, s’il se trompe, cela ne nuit pas à l’ensemble.
Pour finir, je vous propose de lire la controverse entre Proudhon et Bastiat sur la légitimité de la gratuité du crédit. S’agissant de deux hommes de qualité, leurs échanges sont très bien argumentés. http://bastiat.org/fr/gratuite_du_credit.html
A vous de juger qui est le plus convainquant.
Bonne lecture.
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@l’auteur,
Par rapport a la correlation avec les salaires, il serait plus interessant de voir les memes chiffres en fonction des differents deciles plutot qu’un salaire moyen. L’augmentation de 26% peut traduire simplement une augmentation massive des hauts salaires et donc votre correlation n’est plus du tout valable.
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Mardi 13 mars, le quotidien économique Les Echos a fait un cahier spécial sur « L’audit de la France » à la veille des élections présidentielles. En dernière page, Les Echos ont donné la parole à cinq grands prix Nobel d’économie :
Les déclarations de ces experts unanimement reconnus confortent totalement le diagnostic et surtout les propositions économiques et sociales faites par Nicolas Sarkozy.
Les prix Nobel déclarent en effet :
1°) Qu’il faut changer notre modèle économique pour créer du dynamisme en redonnant toute sa place au travail : il faut éviter que les jeunes les plus motivés quittent la France pour Londres, Dublin ou la Silicon Valley.
« La priorité des priorités, c’est le travail [...] Il faut donc récompenser le travail, créer de l’activité, favoriser la croissance. » Nicolas Sarkozy / Le Monde / 23 janvier 2007
2°) Que le partage du travail, façon 35h, est une très mauvaise idée et qu’il tire vers le bas l’économie française.
« Je propose de gagner plus, je veux que les 35 heures soient un minimum, pas un maximum ... » Nicolas Sarkozy / Les Echos
3°) Que la remise en cause des 35h, l’introduction de contrats de travail plus souples (CNE) et la réforme des retraites vont dans la bonne direction.
« Le CNE est une création utile qui a prouvé son efficacité. Je veux créer un contrat nouveau qui conservera la souplesse tout en offrant davantage de garantie aux salariés. » Nicolas Sarkozy / Les Echos
4°) Que l’économie française pourrait être en bien meilleure santé si nous réduisions la forte pression fiscale.
« Nous le ferons en réduisant la fiscalité qui pèse sur le travail. » Nicolas Sarkozy / Le Monde / 23 janvier 2007
« Pourquoi avons-nous, depuis quinze ans, un taux de croissance inférieur de 1% à celui des meilleurs des pays libres ? Parce que les salaires sont trop bas, les charges trop lourdes, la pression fiscale trop élevée. » Nicolas Sarkozy / Le Monde / 23 janvier 2007
5°) Que la France a besoin en 2007 « d’un leader populaire et persuasif capable de déplacer le curseur de l’équilibre de la société vers moins d’égalitarisme » !
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« Les déclarations de ces experts unanimement reconnus confortent totalement le diagnostic et surtout les propositions économiques et sociales faites par Nicolas Sarkozy.Les prix Nobel déclarent en effet :...bla bla bla »
Quand on voit que les us en sont réduits à user de la violence ( guerre) au Moyen orient pour controler l’or noir qui ne leur appartient pas , quand on voit la gueule de la dette us , quand on voit comment les chinois tiennent par les coui*** les américains ... je me dis que les conseils de ces prix Nobels ils peuvent se les mettre là où je pense .
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Bof. Je suis pas économiste pour deux sous. Pas besoin pour voir que cet article est un billet prosélyte grossièrement maquillé. Bien trop court pour démontrer quoi que ce soit. Un tel sujet mériterait un article détaillé. Et surtout, objectif.
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- Vous noterez que nos politiques parlent de développement durable alors que dans le domaine de la bio-économie, le raisonnment est basé actuellement sur un développement soutenable.
Vous voulez plutôt parler de « décroissance soutenable », voir cet article de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Décroissance_soutenable
Effectivement, l’état écologique de notre planète est tel qu’il nous faut aller bien au delà du développement durable, vers une décroissance soutenable. Les discours économiques d’une croissance à tout prix sont d’un autre âge.
Et il ne suffit pas de le dire, il faut aussi agir en ce sens et, notamment maintenant, voter Voynet (pour les Oui au TCE) ou Bové (pour les Non), ce sont les seules vraies candidatures écologiques.
Am.
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Où est l’intérêt de paraphraser les analyses macro économiques classiques sans les approfondir ? C’est informativement très pauvre. Et puis cette rengaine sur la nécessaire augmentation de la production sans jamais douter de son utilité... c’est irresponsable et navrant !
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Si le PIB n’augmente pas, qu’allons-nous partager ? faut-il revenir au Club de Rome qui en 1973-1975 préconisait une croissance 0 %.
Faut-il une croissance 0 uniquement pour la FRance ? Quid des autres pays ? faut-il que la Chine s’arrête de bosser ? Faut-il que le Niger,l’un des plus pauvres pays de la planéte s’arrête d’avoir sa maigre croissance ?
Que faut-il faire maître ?
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Le facteur travail n’interesse pas les Francais. Non, ce qui interesse les Francais, c’est le facteur Cheval.
En faisant travailler les Francais au maximum (sans heurter leurs pratiques rituelles socialistes), on pourra peut-etre faire du pays un grand parc paysager pour les retraites du monde entier, parseme de musees fermes le mardi.
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Y en a marre du pt’tit Môsieur PLUS qui lave PLUS blanc (d’ailleurs, la société Kärcher s’est plainte de la mauvaise image que lui donnait le candidat) !
Il ment avec son leitmotiv « travailler plus pour gagner plus », il vous faudra d’ailleurs vérifier l’année suivante après imposition !
Il ment encore quand il affirme qu’avec lui, il y aura 0 SDF en 2 ans et le plein emploi (5% de chômage) à la fin de son quinquennat !
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Je n’ai pas ecrit que Sarko c’est bien. Ce que je veux dire, c’est que les Francais en general ont un rapport extremement curieux envers le travail, et qu’ils nient farouchement des evidences comme « travailler plus c’est gagner plus ».
Les Francais adorent les populistes de gauche qui vont casser du riche et rendre la vie plus douce en matant le capitalisme sans y perdre au change (ce qui est impossible). Ils adorent ca parce que c’est confortable, ca leur permet de rever.
C’est exactement la meme-chose lorsqu’un jeune de terminale raconte que la competition c’est malsain et qu’il serait bon de supprimer le bac et tous les examens.
La vie n’est pas facile, les gens adorent se bercer d’illusions. Mais la franchement, c’est devenu le sport national.
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@gnarf « Ce que je veux dire, c’est que les Francais en general ont un rapport extremement curieux envers le travail, et qu’ils nient farouchement des evidences comme travailler plus c’est gagner plus »
l’évidence qu’on constate n’est pas « travailler plus pour gagner plus » mais « virer plus de gens et délocaliser plus souvent pour gagner plus » mais ça ne s’adresse pas aux même catégories .
les Français aimeraient tous simplement au minimum continuer à travailler , aimeraient continuer à être de la France qui se lève tôt plutôt de la France qui a été mis au rebut par des gens cyniques qui les qualifient aussitôt de parasites .
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L’extrême gauche a toujours fait 1% à 2%
Si elle est montée depuis dix ans c’est parce que le capitalisme français est contrôlé par des héritiers et des grandes familles ou des détenteurs de stock options, qui vont trop loin, qui cherchent une rentabilité trop forte.
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La France compte 2 700 000 entreprises, petites et grandes. Seulement 40 sont au CAC 40 ! Et, quelques centaines ont plus 500 salariés. On ne peut pas dire que les 2 699 000 autres sont tenues par des capitalistes au sens Karl Marx du terme.
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Si les gains de productivité produisent du chomage, pourquoi n’y _a t-il pas plus de chômage aujourd’hui ?
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Merci de m’avoir bien fait rigoler avec ces théories fumeuses pompées sur les supports de cours. La théorie c’est une chose. La réalité en est une autre. Un petit stage en situation réelle me parait indispensable pour plonger dans la réalité. Ca changerait les idées entre les cours, les conférences, les conseils et les bouquins.
Ah au fait, personnellement j’ai une vie de famille, des loisirs. J’aime les balades et la Culture. Ceux qui admirent le « progrès » effrené et qui pensent que la seule manière de vivre ne peut être vue qu’à travers le travail forcené peuvent aller bosser en Chine, en Corée ou au Japon. Mais ne revenez pas hein ? Moi je préfère être tranquille à révasser dans mon jardin, regarder une demi heure l’eau qui coule dans la rivière devant chez moi ou regarder la pluie sur les toits de mon village. Regarder les gamins qui jouent sur la place, c’est pas mal aussi. Les pauvres, avec vos théories vous leur préparez une drole de vie future. Mais bon à chacun ses rèves après ses 35 heures de boulot. Certains rèvent d’en faire encore 35 tellement leur vie est vide de sens. Perso je préfère vivre tout simplement et à la fin de ma vie, quand j’en ferais le bilan, j’aurais plein de souvenirs sympas en tête.
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La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule. Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide. Elle rit, danse et joue tout l’été. Une fois l’hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d’être au chaud et bien nourrie tandis que les autres moins chanceux comme elle ont froid et faim.
La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits-vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d’autres vivent dans l’abondance. Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi. Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu’elle paie « sa juste part ».
En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l’égalité économique et une loi (rétroactive à l’été) d’anti-discrimination. Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide. La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n’a pas assez d’argent pour payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s’installer avec succès en Suisse.
La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée : elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin. L’ancienne maison de la fourmi devenue logement social pour la cigale se détériore car cette dernière n’a rien fait pour l’entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens. Une commission d’enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 Millions d’€uros.
La cigale meurt d’une overdose. Libération et L’Humanité commentent sur l’échec du gouvernement a redresser sérieusement le problème des inégalités sociales. La maison est squattée par un gang d’araignées immigrées. Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France. Les araignées organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté.
CQFD
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Quand on abaisse l’impôt, l’entrepreneur est incité à faire du profit à court terme, pour spéculer, s’acheter une résidence secondaire ou distribuer des dividendes.
Il vaut mieux inciter à l’embauche en discriminant les cotisations sociales en fonction du comportement de l’entreprise. C’est bien plus efficace !
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