Et la « liberté de la Toile » est une autre mascarade. Lire :
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Contrôle de la Toile, intérêts privés et mythe du « pouvoir internaute »
La campagne en vue des élections présidentielles françaises étale au grand jour la course aux blogs politiques de la part des principaux partis dits « de gouvernement » et l’emprise à des degrés divers de ces partis sur des sites présentés comme citoyens, « neutres » et ouverts à tous. A cette situation s’ajoute le contrôle stratégique de la Toile par un certain nombre d’entités privées : moteurs de recherche, hébergeurs, entreprises diverses... qui offrent des services payants ou sont susceptibles de développer des intérêts politiques. Paradoxalement, l’évolution de plus en plus nette dans cette direction est masquée par une propagande sur le prétendu « pouvoir des internautes ». Ce « pouvoir » aurait même rendu réelle une démocratie que de plus en plus de citoyens considéraient de pure façade. Mais, tout compte fait, la situation est-elle vraiment si différente sur la Toile, au-delà des apparences et des discours publicitaires, par rapport à ce qu’on a connu avec d’autres moyens de communication ? S’ajoute à cette question un problème encore plus grave : de quel moyen de contrôle effectif disposent les citoyens sur les technologies de « surveillance » de l’Internet et d’intervention sous toutes ses formes que développe le secteur privé ?
La Toile est-elle un service public ? Dans la pratique, il paraît de plus en plus difficile de répondre à cette question par l’affirmative, vu le rôle qu’y jouent des puissants intérêts privés. Certes, il existe une façade d’accès pas cher, compte gratuit, site gratuit... Mais cette apparence fait oublier la situation de privatisation à peu près totale du plus puissant des moyens de communication existants. A quelques exceptions près, l’internaute découvre quelques services gratuits assortis d’implications publicitaires et un nombre croissant d’offres de services payants adressées à des entreprises et à des clients riches. De surcroît, le citoyen qui accepte sur la Toile une prestation gratuite de quelque nature que ce soit, se trouve dans une situation de totale dépendance par rapport au fournisseur de ce service.
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