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Commentaire de Sylvain Reboul

sur Bayrou : révolutionnaire ou girouette ?


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Sylvain Reboul Sylvain Reboul 5 avril 2007 09:11

Nous sommes d’accord sur l’essentiel, mais la question de déficit n’a aucun sens en soi ; celle qui en a, c’est celle de savoir si ce déficit est rentable ou non, à quoi et à qui, ce qui la justifie en vue de l’avenir.

Si cela bénéficie au services publics cela sert la société toute entière et donc à la réduction à terme des déficits de notre société qui handicape les possibilités de sortir du marasme économique et social. Reste que le gaspillage doit être combattu au nom même de même l’efficacité du service public et qu’il faudrait commencer par la fonctionnement des administrations qui relèvent du ministère des finances..

Par contre, ce qui est très dangereux est de faire croire que la l’interdiction des déficits publics serait un objectif en soi dans le cadre d’un budget annuel et aurait valeur constitutionnelle, ce qui priverait à coup l’état de toute marge de manoeuvre à moyen et long terme ; or c’est précisément la mission de l’état d’anticiper le développement des activités économiques et sociales et d’en favoriser les conditions générales de possibilité (enseignement, recherche, santé etc..).

Nous savons en effet que tout investissement de fonctionnement par la dette du service public judicieux peut rapporter le centuple plus tard.

Je persiste et je signe : cette proposition de FB qui enfourche jusqu’à l’absurde le démagogie anti-impôt de la droite anti-sociale , ne pourrait pas être longtemps tenue, fusse sous sa présidence . S’il elle était adoptée (ce que je ne crois pas et je crois que FB le sait) FB président serait alors interdit de gouverner, il serait réduit à gérer les finances publiques à très court terme. Ce qui n’est, très heureusement, même pas le cas des entreprises, qui ont toujours la possibilité d’avoir recours à le dette pour anticiper leurs investissements et leur fonctionnement afin d’équilibrer leur bilan (fiscal) annuel..

Cette fixation sur le budget annuel de l’état est fétichiste ; elle me fait tout à fait penser à « L’avare » de Molière. « ma cassette, ma cassette ; le dette, le dette » « Au diable l’avarice et les avaricieux. » Ils sont stériles et nocifs à la société, car ils sacrifient l’avenir au présent, le long terme au court terme.


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