D’abord, je vous rassure. Je ne considère pas que le secteur public soit plus vertueux que le secteur privé. Et rien de ce que j’ai énoncé ne vous permettait de le prétendre. Votre réflexion n’est donc qu’une extrapolation personnelle basée sur le binarisme de la pensée.
Quel rapport demandez-vous ? Mais c’est évident ! Les hedge funds vont accélérer les effets pervers de la concurrence (je reconnais également l’existence d’effets vertueux, le tout est d’en mesurer les proportions), et obliger les entreprises à intégrer dans le secteur marchand ce qui ne l’était pas (le service gratuit offert par le postier). Sans expansion permanente (investissement des capitaux), votre beau système s’écroule. Nous en viendrons donc à nous acheter des amis.
Le problème, c’est que tout ce que vous énoncez n’est pas totalement faux dans le cadre des règles économiques actuelles. Mais si on portait une réflexion sur la nature de ces règles en mettant l’humanité au centre du débat sans se baser sur une seule discipline ? L’économie est une discipline qui régit les échanges de biens et de services, mais l’humain ne peut se circonscrire à cela. Ce qui pose problème, c’est la subordination de l’ensemble des activités humaines à l’économie. Ce n’est pas un problème de libéralisme, de communisme ou autre socialisme. Il est urgent de prendre de la hauteur en reconsidérant les organisations humaines autour de l’Humain. Et c’est ce à quoi je m’emploie en synthétisant nombre de disciplines qui toutes viennent enrichir la réflexion.