Ca fait du bien un petit article sur ce sujet qui fait tant rêver les candidats au mythe faustien, ou soupirer avec nostalgie ceux qui en reviennent.
Ah ! il était beau le temps où nous pouvions y croire : c’était forcément vrai puisque c’était écrit sur papier glacé et que nous avions tant envie d’y croire.
Mais si les crémes antirides tenaient leurs promesses, cela fait longtemps que cela se serait vu dans la rue ! et il y aurait probablement également moins eu de ratages en chirurgie plastique (également visibles dans la rue !).
Et dire que la majorité des femmes (les hommes s’y mettent également) continuent à y croire. Cela revient un peu cher le rêve.
De plus, eu égard au lien de cause à effet entre soleil et tabac d’une part, vieilissement cutané d’autre part, cela permet aussi de faire croire (ou de faire semblant de croire) que l’on peut continuer non seulement de se crâmer la peau au soleil l’été avec une crème prétenduement protectrice du soleil, mais aussi de crâmer ses cigarettes (les « light » étant les pires du point de vue des dégâts médicaux...), en évitant cancers en tout genre...
Ca aussi ça m’énerve, car ce ne sont pas ces entreprises pseudo-scientifiques/laboratoires qui vont payer en l’addition à la sécurité sociale (non, ce sont les contribuables !).
Mais si les crèmes antirides ne comblent pas les rides, elles tentent de combler un manque d’amour-propre ou d’amour tout court. C’est déjà pas mal non ?
Enfin, du point de vue du bâtiment, on n’a pas encore vu un ravalement valoir la construction originelle. Méditons le fait que la patine peut apporter du charme là où il n’y en avait pas.
Bref, pour finir sur une note plus philosophie à deux balles, je concluerais un peu platement en déclamant que l’amour de la vie et l’amour tout court, me semblent constituer la formule la plus efficace pour embellir ses rides.
Et je file lire le bouquin cité dans l’article.