bonjour,
je vous pris de croire qu’au moment où votre voiture brule, qu’au moment ou une bande vous agresses physiquement, qu’au moment ou votre corps enregistre la douleur qu’il subit,
personne ne pense à tocqueville ni a jules ferry, et la seule fracture qui vous importe n’est pas identitaire mais celle que vous infligez ou celle que vous subissez.
non seulement vos propos dénaturent le réel mais ne lui rende pas service.
vos tentatives d’intelectualiser le problème par des recours a une vision historique orientée et une abstraction du réel par une symbolique sémantique que l’on veut parlante mais clairement inapte,
montrez moi concrètement a quoi ça ressemble une fracture identitaire, expliquez moi si c’est avec des diagnostiques aussi creux qu’on trouve une thérapie approprié aux vrais problèmes ? aprés la fracture identitaire on va nous sortir quoi ? les attelles de l’état ? le platre idéologique ? la vaseline politique pour éviter les démangeaisons ?
c’est du jeu de l’esprit, de publiciste politique,rien d’autre, mais malheureusement pas une vision sérieuse, scientifique, a volonté d’apporter des solutions pragmatiques et saines.
les émeutes sont aussi le moment visible d’années où on la légende urbaine paranoïaque explique au banlieu que des flics font des bavures, tue des leurs, sans jamais qu’on en parle ni ne les arrête, ni ne les condamne.
Légende relayé par le net, par certain groupe de rap engagé, et surtout par ce qu’on ce raconte en bas de l’immeuble, confirmer par les flics qui y voient une façon de faire encore un peu peur, etc... et qui a pri une allure de véracité probante avec les victimes du transformateur.
sans rentrer dans l’énumération forcément non exhaustive des motivations qui poussent a l’émeute, pour ma part la plus étrange étant une vision religieuse et internationale de la france, ou tout d’un coup, vu de banlieu, on est le palestinien, le PS pro israelien, et la droite pro bush.
je veux revenir sur l’utilisation de l’histoire et de la mémoire, parce que ça suffit. En banlieue on comprend 2 choses de l’histoire,
premièrement elle doit servir constamment a faire payer ses dettes à la france, si possible moral, inexpiable et qui finissent financière, tout en culpabilisant le paralysé par la honte qui finalement va en devenir plus craintif et plus malléable, donc plus facile a tondre.
l’esclavagisme, les colonie, les collabos, les grands méchant gaulois, c’est toujours rentable donc utile.
parler de l’esclavagisme africain contre les africains, de l’expansion de l’islam par la guerre, de l’impossibilité d’une guerre mondial intra européenne depuis le nucléaire, des millions de mort allemands et leurs descendant qui ont bien compris, eux, qu’arborrer un sigle nazis c’est affiché le symbole d’une armée de perdants, et autre vérité,
non, la c’est pas rentable, il faut qu’on garde nos clichés et préjugés pour payer le loyer et montrer l’ennemi...
La deuxième utilisation de l’histoire, c’est détourné l’attention de la vérité des faits et des douleurs.
A 15 ans en banlieu, je constate que les viols collectifs existent, a 27 on en parle a la télévision, aujourd’hui ça n’existe plus... Quelle belle exemple de la richesse nouvelle qu’apporte une france multiculturelle... non, c’est pas rentable, on en parle plus.
Aujourhd’ui et de plus en plus, les jeune fumeurs de ma génération deviennent parents, et gazent du shit a coté de leur bébés sans se rendre compte des dégats qu’ils leurs font, qui en parle ? qui s’y intéresse ? qui réagit ?
ah pardon besancenot parle de légaliser et monte dans les sondage, tant pis pour le gosse il vote pas, il est pas rentable et n’est pas pret de le devenir vu l’avenir intellectuelle qui l’attend...
Non, on va préférer s’étendre en diatribe sur le colonialisme, sur l’esclavage, sur la shoah a coup d’image d’archives, on va rentabilisé les morts pour mieux écarter l’attention des vivants sur la réalité, et pourtant a bien y regarder, aucun n’est mort pour qu’on en arrive là...
on peut faire la même remarque sur le coté économique des constats, par exemple un type en maillot de bain, blanc, qui se fait tarter l’été dernier, c’est un crime crapuleux, c’est parce qu’on est pauvre et qu’on veut son maillot c’est évident.
non, faut comprendre, c’est pour des raisons économique « exclusivement » que la violence augmente...
vos analyses me font gerber au regard du réel et des douleurs qu’il comporte.
barbouse