1- Rapporter les émeutes de banlieue uniquement au facteur racial ou religieux n’est pas avéré.
Dans le Nord, en Bretagne , par exemple, les émeutes ont été le fait de « de souche ».
2- L’incivisme, le mépris de l’autre,l’individualisme à outrance , ne datent pas du tsunami migratoire de 1974 . Leur « révélation » et leur accés à une forme de « légitimité » c’est 1968.
3- On parle toujours des flics et de leur « mauvais contacts ».
Mais dans les cités pourries les flics sont les derniers à rester (jusqu’à quand ?).
Et quand les pompiers , les médecins , et d’autres y vont ils sont aussi agressés.
4- Les émeutiers ont ils voulu manifester contre le « rejet » dont ils seraient victimes ?
Mais de quel rejet parle t-on ?
Du rejet de la France et de ses valeurs ?
Les « de souche » , les « déssaisis » , qui vont militer au FN , ou préférent émigrer en GB, sont ils alors moins légitimes que ceux qui crament des bagnoles ou massacrent des petits vieux ?
Pourquoi devrait on se soucier du soi-disant « mal être » de casseurs , et pas de celui de gens qui subissent ces casseurs ?
5- Si vraiment on veut, comme l’auteur et beaucoup d’autres, s’arrêter au facteur « racial » et « colonial » de ces émeutes , comment expliquer que les seules et véritables victimes de ces émeutes aient été blanches , des « de souche » ?
Comment peut on ignorer qu’aujourd’hui que s’il y a un apartheid en banlieue, il joue uniquement en défaveur des « de souche » ?
Comment peut on ignorer que le 1er mort ait été un preneur de photos égaré en enferland ???