• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Serge

sur Emeutes 2005 : ce que l'on persiste à ne pas vouloir voir...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Serge (---.---.221.211) 6 avril 2007 00:59

Nous qui sommes ici et maintenant n’avons colonisé personne. Nous sommes nés bien après. Cet argument ou du moins cette complaisance que vous avez pour des casseurs, essentiellement d’origine africano-maghrébine, est orientée par votre affectif, pas par votre raison.

Eux auraient des ancêtres « propres » ce qui leur permettrait de taper les blancs aux ancêtres « sales » ? On va loin avec de telles philosophies. Très utile à la concorde civile votre article : vous les encouragez presque.

Que ne vous décidez vous, vous-même, à taper sur les jeunes allemands descendants des nazis ? Que ne tape-t’on aussi sur les descendants des Bantous qui colonisèrent toute l’Afrique ? Voulez vous que l’on cherche dans l’histoire de tous les peuples pour prouver que le blanc est incontestablement et génétiquement le plus ignoble ?

Et si l’on se plaçait du point de vue du courage, pourquoi les africano-maghrébins n’iraient pas renier leurs ancêtres qui ne se défendirent pas, ou parfois les vendirent comme esclave pour quelque argent ? Pourquoi y a t’il eu des émeutes maghrébines à Göteborg alors que la Suède n’a jamais colonisé l’Afrique ?

Tous vos raisonnements fonctionnent ainsi par l’absurde.

Je suis d’accord : les maghrébins sont discriminés plus encore que les noirs, mais nous aussi sommes des êtres sensibles et fiers, rancuniers de tous les vols et agressions dont nous sommes victimes depuis trente ans par des communautés qui survirilisent leurs garçons comme à l’antiquité, leur demandant juste de ne pas amener chez eux la police.

Ils leur transmettent l’héritage de leur acrimonie contre les blancs colonialistes ? Parfait, nous leur rendons la pareille. Croyez moi ce n’est pas avec toutes les vacheries que m’ont fait les bandes de voleurs arabes, que je désire en embaucher un seul dans mon entreprise.

Or mon traumatisme à moi, qui n’ai colonisé personne, vaut quelque chose lui aussi car j’existe, j’ai un affectif, une sensibilité, des souvenirs d’enfance : je suis un homme comme eux. Je ne tendrai jamais la joue gauche à des personnes qui justifient leur violence par un passé qu’ils n’ont même pas connu.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès