« le Parti socialiste devenu social-démocrate sur l’impulsion transformatrice de S. Royal. »
"2/ le brouillage du clivage droite/gauche qui fragilise le positionnement centriste.
"
1.Ségolène Royal ne « tient » pas le parti Socialiste. Si elle ne gagne pas, on va voir les éléphants débouler et l’écraser manu militari.
Il n’y a aucune réforme du PS en son sein ; Les courants sont toujours les mêmes depuis la mort de Mitterrand.
S.R. tente de lorgner sur la « gauche » de la gauche tout en faisant le grand écart pour rattraper Bayrou.
Je n’appelle pas cela de la réforme mais de l’opportunisme.
2.Le brouillage du clivage gauche/droite va à l’encontre même du discours de votre candidate...oups, pardon, de la candidate Royal et de Sarkozy qui disent à qui veut l’entendre qu’entre la gauche et la droite, il n’y a rien d’autres. ( A part les extrêmes )
Et que la gauche et la droite, c’est bien distinct. Bien bipolaire.
Il faudrait savoir :
- Soit, c’est bien un système bipolaire gauche-droite et Bayrou a alors raison de tenter de s’imposer dans le créneau « centre ».
- Soit, il y a brouillage des lignes et Bayrou a...raison de se positionner au centre en prenant un peu de gauche et un peu de droite
Maintenant, petit changement de personne :
« Le socialisme : une aporie comme fait politique majoritaire ? Dans la course à l’Elysée il est maintenant pratiquement acquis que la leader socialiste ne sera pas présent au second tour laissant ses deux concurrents F. Bayrou et N. Sarkozy en découdre et que l’espoir de S. Royal d’ être la chef socialiste d’une majorité présidentielle est fort compromis. Pourquoi ? J’y vois cinq raisons : 1/ la sous-estimation de l’extrême-gauche dans les sondages d’opinions 2/ le brouillage du clivage centre/gauche qui fragilise le positionnement politique socialiste d’autant plus qu’une partie de la gauche (du moins le centre-gauche) est occupé par l’UDF devenu social-économique sur l’impulsion transformatrice de F. Bayrou. 3/ la gauche comme chimère politique : entre illusion et fiction, la gauche ne peut être structurellement et historiquement, dans le mode de scrutin actuel, qu’ un parti charnière ou une force d’appoint pour le centre mais pas un parti rassembleur et a fortiori majoritaire. De plus sa position de gauche toujours et d’Etat-providence mythique aseptise le débat politique. 4/ le manque d’ambition, d’audace, d’imagination et de nouveauté concernant son programme économique. 5/ l’insuffisant charisme politique de la chef socialiste dans une élection où la dimension de la personnalité, la capacité à provoquer du désir, à mobiliser des identifications massives et des transferts affectifs positifs sont essentiels pour emporter l’adhésion affective. Un sourire ne suffit pas ! »
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