Oui, en effet, c’est l’une des grandes tentation des Etats et de la Commission européenne dont les DG souhaitent épargner leurs budgets. Ceci dit, il faut noter que Galileo a aussi été la victime d’un surplus de financement. Je m’explique. Vu l’intérêt du système, chaque Etat voulait être le plus gros contributeur pour engranger les plus gros bénéfices en matière e retour géographique sur investissements. ce qui a aussi causé des retards.
S’agissant de la Chine, il est utile de préciser que, dans une prmeière phase, Pékin avait été autoriser à participer à certains cadres décisionnels. mais depuis janvier de cette année, avec la création de l’Autorité de surveillance GNSS par l’Europe, la Chine a été exclue des forums critiques et s’est vue refuser l’accès au PRS et à certaines informations confidentielles. D’où le lancement, fin janvier d’un satellite supplémentaire de géopositionnement pour compléter son système de GPS propre : Beidou (appelé aussi Compass). Sans doute, s’agit-il là d’une menace de chantage politique. mais le risque que la Chine superpose ses fréquences sur celles de Galileo n’est pas formellement écarté ! Et le risque que les USA brouillent, le cas échéant, Beidou n’est pas écarté non plus, ce qui conduirait au brouillage systématique de Galileo (et pas du code militaire « M » du GPS américain, les Etats-Unis étant parvenu en juin 2004 à convaincre les Européens de déplacer leurs fréquences de celles du code « M »).
Alain De Neve