On ne peut qu’applaudir et voter le projet que vous présentez. Une proposition, me semble-t-il, sans coûts particuliers pour le budget de l’Etat et des collectivités. Vos détracteurs devraient difficilement trouver une autre formule car il est en effet temps de « précariser » des citoyens jusqu’ici épargnés par une crise lancinante.
L’actuel ministre (du budget), prompt à calculer les incidences des ambitieux programmes électoraux des partis politiques actuellement dans l’opposition, semble le mieux placé pour en (faire) chiffrer l’impact. Ce ne devrait prendre plus de quelques jours. Les moyens du ministère de l’économie et des finances, qui propose cet été aux internautes un jeu en ligne consistant à s’installer dans le fauteuil du ministre lui-même, ayant semble-t-il atteint un degré de fiabilité des calculs et de maturité jamais atteint.
Avant de lui soumettre cette question simple, peut-être faudrait-il aller plus loin et fixer « les prix » par simple écrêtement de l’ensemble des revenus d’activité et de retraite actuellement consentis par l’Etat, les collectivités, les EPIC, etc. La proposition d’un revenu total, toutes carrières confondues, de 3.000 € par personne m’apparaît raisonnable dans la situation d’endettement actuelle de la France.
Souhaitons d’avance qu’on ne vienne pas répondre ici que ces petites économies ne fassent que tirer une certaine France vers le « bas ». Que ceux qui en auraient la tentation soient aussi assurés que ces petites solutions ne cachent nullement la formule bien connue « partageons les richesses, pas la misère » car ce n’est que le montant exact des économies réalisées annuellement qui nous intéresse. Enfin, faut-il préciser que la question de l’éventuelle fuite des cerveaux n’est pas à ce stade considérée comme préoccupante, tant sans avoir suivi les programmes d’instruction des grandes écoles, un bon père de famille n’aurait pas creusé une telle dette en aussi peu de temps.