La morale chrétienne conçoit la vie comme la merveille ultime, et je me souviendrai toujours de cette affiche de Noêl il y a une dizaine d’années « Offrez le plus cadeau du monde, la vie ». Jolie farce !
Or la veille, j’avais regardé une émission à la télévision :
1/ Au Brésil, des bandes organisées enlevaient des gamins pour leur prélever leurs... organes afin de les revendre à des cliniques étrangères. L’émission montrait alors un gamin qui avait survécu à un prélèvement de ses... yeux et à qui les gangsters avait ensuite remis un billet de 100 dollars...
2/ Dans une prison spéciale en Amérique du sud, les taulards vivaient avec leur épouse et enfants et avaient droit à un miniscule bout de terre pour y cultiver leur légumes. Lorsque les journalistes demandaient à ces hommes comment ils s’y sentaient , devinez la réponse majoritaire ?
" Je suis très CONTENT d’être ici, j’y ai ma femme et mes enfants, et avec ces légumes ,c’est beaucoup mieux que d’être dehors.....
3/ En France, un médécin ayant prescrit par erreur des médicaments à une femme enceinte, il s’en est résulté une difformation physique pour l’enfant à naître.... Les parents ont tenu à garder l’enfant mongolien, qui n’a pas demandé à naître et qui touchera toute sa vie une pension.
La vie est elle vraiment un cadeau ???
D’autre part, je n’ai jamais compris cette méthode qui consiste à condamner à mort les dictateurs ou les pires assassins ? Pourquoi les tuer ? Une fois morts, ils ne sentiront plus rien, alors qu’il faudrait au contraire les garder en vie le plus longtemps possible en prison pour qu’ils aient le temps de méditer et d’expier leurs méfaits.
Et pendant ce temps, on remet en liberté les violeurs assassins ou sérial killers reconnus comme « irresponsables » de leurs actes, sachant pertinemment qu’après leur séjour à l’hôpital, il y a 80% de chance qu’ils recommencent leurs atrocités. Je suis par contre pour la peine de mort de ces gens irresponsables.
Toute cette digression pour dire que je suis à 100% pour l’euthanasie de ces malades en phase terminale qui souffrent et qui empêchent leur entourage de vivre et qui accaparent inutilement l’attention des médécins et infirmières.
Bien sûr, il faudrait que la décision d’euthanasie soit prise après mûre décision, prise en comité et non votée par des riches héritiers trop pressés.