Deux choses :
En ce qui concerne capitlalisme (ou libéralisme) contre comunisme, il serait bon que certains s’aperçoivent que se sont les échecs lamentables du capitalisme qui ont litéralement créé ex-nihilo le communisme en tant que mouvement politique majeur, tel qu’il a été. Le capitalisme n’est pas né d’hier, il est antérieur au comunisme, et il n’a pas toujours bien fonctionné, sinon, ça se saurait. Et encadrer la liberté d’entreprise n’est pas du comunisme. Je ne vois pas pourquoi les citoyens « ordinaires » seraient fliqués en permanence sur les dépenses qu’ils (soit-disant) imposeraient à la société (sécu, indemnités de chomage, éducation...) et les « supers citoyens » « entrepreneurs » (ou héritiers ?) n’auraient aucuns comptes à rendre ni d’impôts à payer, en rapport aux contraintes (réelles) qu’ils imposent à ladite société. D’ailleurs, et si je ne m’abuse, le contraire ne serait-il pas une société féodale, ou certaines catégories s’octroient des privilèges que d’autres n’ont pas ?... et que bien sûr entre les deux (capitalisme et comunisme) il y a la démocratie. Etrange d’ailleurs le discours ambiant sur les privilégiés, et ceux qu’il désigne comme tel.
Sur la Chine et les « pays émergeants » : Il est normal que des sociétés un peu en retard et au fort potentiel économique accumulent des taux de croissance phénoménaux quand elles commencent justement à « émerger » économiquement. Les inégalités sociales est la nécessité de répartir les richesses créées par le travail de ceux qui ne gagnent rien vont inévitablement créés des tensions. L’Histoire dira ce qu’il en adviendra réellement, mais considérez la Chine comme un modèle uniquement si vous pensez que la France est un pays sous-développé, ou si vous voulez qu’elle le devienne, pour appliquer les mêmes recettes. Rien est dit est rien est fait, est penser qu’on va se faire « bouffer » par les Chinois me semble le produit d’une pensée « dans l’instant », et dans laquelle les neurones pronant la compétition comme seule réalité ont bouffée le cerveau de leur hote, comme des prions.
Sinon, je ne pense pas que l’on puisse comprendre la pensée néo-libérale si l’on intègre pas sa dimmension sado-maso. Je ne suis pas un adepte de la psychanalyse et de ses conceptes foure-tout, mais quand même : plus les gens en chient dans une société industrialisée, plus ils sont pressés comme des citrons, plus les néo-libéraux nous les présentent comme des modèles. Les 40h et les congées payées du Front Populaire nous sont aujourd’hui présentées comme des abominations, le commencement du déclin ! La prochaine étape : la France et l’Angleterre du XIXème siècle (la Chine actuelle, aux taux de croissance phénoménaux ?) présentée comme des paradis perdus.
Ca se voit tellement que je me demande pourquoi personne ne l’a remarqué !
En fait, il s’agit d’un véritable chantage diffus et non explicite : tu veux garder ton boulot et ton appart, tape sur les pauvres (ou site les en exemple, s’ils bossent vraiment pour rien, ou moins que toi), chasse les « profiteurs » et ne prend plus tes vacances, sinon va rejoindres ces feignasses de pauvres...
D’aucuns prétendront que ce n’est pas si diffus que ça. Pour les précaires et les caissières de supermarché, par exemple, c’est carrément explicite ! Mais pour l’employé moyen, c’est diffus...
Beucoup intègre inconsciemment cette pensée et sont libéraux parce qu’ils suent la peur de perdre leur boulot et leur appart, et ce de façon plus ou moins consciente.
C’est le marché proposé : plie toi, bosse, ne pense pas, regarde TF1, et chie dans les bottes de ceux qui se posent des questions... ou tu perds ton boulot si tu as le malheur d’exprimer tes doutes.