@jeantho ;
Toutes les plantes actuellement cultivées sont issues de sélection génétique considérable par croisement et n’ont rien de semblable aux espèces sauvages originales. Leur patrimoine génétique est généralement abérrant (chromosomes surnuméraires etc...) et fortement appauvri. Dans ce sens, les croisements existants entre variétés cultivées (OGM ou pas) et variétés sauvages ont le même impact environnemental ; Par « chance », toutes ces espèces cultivées sont aussi bien moins stables génétiquement et résistantes que leurs homologues « sauvages ». Ainsi, OGM ou pas, des espèces cultivées laissées sans sélection agronomique pendant un nombre suffisant de générations ont tendance à retourner à l’état sauvage, plus adapté aux conditions naturelles.
L’essentiel pour l’agriculture est ainsi de préserver les variétés sauvages bien plus riches génétiquement (ayant des patrimoines génétiques plus variés) afin de pouvoir trouver dans ces espèces sauvages les caractéristiques (gènes) de resistance aux maladies etc... qui ont été perdues dans les espèces cultivées. Mais le risque que vous mentionez à propos de la « destruction » des espèces sauvages par les OGM est inexistant.
Je renouvelle d’autre part la mention de ce simple fait : les OGM sont cultivées depuis plus de 20 ans sans aucun impact sur l’environnement. On ne peut pas en dire autant des pratiques agricoles désastreuses utilisées par nombre de nos agriculteurs (pesticides appliqués 6-8 fois par saison, culture de maïs fortement irriguées dans des zones insuffisament humides etc...).
Quant à vos acccusations contre les chercheurs qui travaillent sur les OGM, elle ne méritent aucun commentaire.
@Mizo : mon argument scientifique est celui décrit ci-dessus concernant l’absence totale d’impact environnemental des OGM en 20 ans. Je peux vous assurer que l’on se rend compte bien plus rapidemment des effets néfastes de la culture du maïs dans le Poitou...
Je vous recommande d’effectuer quelques lectures sur ce qu’est la science et ses méthodes. Si les faits expérimentaux ne collent pas à l’hypothèse, c’est que celle-ci est inexacte... Vous insistez sur une nocivité des OGM, mais aucun fait ne vient confirmer cette hypothèse. Dans ce cas, le scientifique revoie son hypothèse (ce qui ne l’empêche pas de continuer à tester, au cas où), là où le dogmatique continue à clamer qu’il a raison et que ce sont les faits qui ont tort...