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Commentaire de gem

sur Les OGM, entre la « nécessité écologique » et la « nécessité alimentaire » ?


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gem (---.---.117.250) 4 juillet 2006 11:40

L’agriculture n’est pas le domaine du yakafokon. Si elle est dans l’état qui est le sien, c’est qu’il y des raisons.

En agriculture, personne ne peut courir le risque de pénurie, et le stockage n’est jamais fiable. De même les prix de misère sont nécessaire à l’alimentation des masses urbaines. La surproduction est un « bon » moyen de résoudre ces deux difficultés : elle garantit un approvisionnement même en cas de catastrophe (climatique notamment), et elle écrase les prix. Et, de toute façon, les bons prix comme les mauvais ont la même conséquence : stimuler la production. Le système économique (qu’il soit libre ou administré) n’est stable qu’avec des mauvais prix, une surproduction, et des paysans (relativement) misérables.

D’autre part, les importations dans les pays « du sud » sont le résultat d’un fait technique : rapporté au kilo, ça coute beaucoup moins cher de transporter du grain des plaines du Mississipi à Cotonou, que de le faire venir de l’interieur du pays. Or le transport et les traitements coutent plus dans le prix final que la marchandise, qui ne vaut même pas des cacahouètes. Conséquence : contrairement à ce qui semble naturel, les productions indigènes sont condamnées à faire l’appoint, et aussi à subir un prix exogène.


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