Trois choses à préciser :
- 1 - « vous » semblez croire à une vérité scientifique !
C’est une attitude de croyance ... parfaitement non scientifique.
La science n’est pas une vérité. Sinon cela devient une croyance. La démarche scientifique c’est de ne pas croire, et tenter de (mieux) comprendre ce qu’on observe (qui n’est jamais la réalité mais sa perception événementielle)
La science de dit pas n’a jamais dit la vérité, elle énonce des observations, et temte de les interpréter, en se raccochant à des invariants (des règles).
Une observation n’est pas une vérité, c’est un fait pris dans un contexte, qui n’a de validité que s’il est reproductible (répétable) dans les mêmes conditions.
deux et deux font cinq ! Si, pour les très grandes valeurs de deux.
ça c’est des conventions mathématiques - abstraites, pas un fait.
Il n’y a pas de vérité, donc pas de certitudes, que des présomptions contextuelles (on énonce : cette règle semble s’appliquer dans telles conditions, si les conditions changent, on ne peux plus dire que les règles seront toujours valables - pour cela il faudrait mieux comprendre, et chercher encore).
- 2 - les scientifiques sont sous la dépendance des donneurs d’ordre.
Qui paye la recherche, qui publie les résultats ?
Pas des scientifiques (cas des industries : OGM, médicaments, ...) !
Si votre avenir de chercheur dépend du bon vouloir de votre mécène, vous ne pouvez déplaire au mécène.
Triste à dire et à constater.
Combien d’études ont été arrêtées car le chercheur trouvait qqchose qui déplaisait au financier ?
Combien d’études ont été tronquées à la publication par le financier ?
La recherche scientifique est quasiment entièrement dépendante de près ou de loin de l’argent, et de plus en plus souvent de l’argent privé.
Une nouvelle raison de se méfier des « arguments scientifiques », pas de la science.
- 3 - On ne démontre pas que qqchose n’est pas nuisible en ne montrant que ses avantages.
De même on ne rejette pas qqchose sous prétexte qu’il a des inconvénenients.
Le seul moyen d’accepter ou rejetter qqchose est d’étudier la chose, pour en connaitre autant que faire se peut les effets : que l’on peut qualifier d’avantages et d’inconvénients (avec mille précautions).
Si j’étudie la durée de vie d’une lampe, je l’allume jusqu’à extinction,
si je veux étudier l’influence de l’explosion d’une bombe atomique sur la ville de Paris, je ...
Si je veux étudier l’influence des OGM dans la nature je ...
idem
dans tous ces cas, je fais une seule expérience irréversible.
Et je me retrouve - sans le faire exprès - sous faux prétexte de science - avec une possible catastrophe...
Dire que je fais de la recherche en disséminant des OGM en plein champ n’est pas une attitude scientifique - car c’est irreversible et ne permet pas la reproductivité (le milieu est définitivement changé donc les expériences suivantes sont autres).
Ici la notion de précaution possible est une vaste fumisterie.
Il faut s’y prendre autrement (serres fermées ..).
Une fois de plus on est loin du compte.
Rappel de droit élémentaire :
la responsabilité de l’industriel (producteur du produit) n’est engagée que si au moment de la production, il est prouvé (*) que le produit est dangereux.
(*) prouvé siginfie qu’une étude a été publiée montrant la chose ..
Qui paye la recherche, qui fait la cherche et qui publie les résultats - ni vous ni moi, ni nos impôts (sf très rare cas - labos parfaitement indépendants ??? connais pas)
Chercher l’erreur !
merci de votre attention.