Vous croyez que le Copyright tel qu’il est conçu aujourd’hui est une noble chose ? Qu’il protège les artistes ? Qu’il permet une plus grande diversité culturelle ? Je vous invite à ne pas vous contenter de cet article et à rechercher d’autres informations sur Internet avant que tout ne soit définitivement verrouillé : il existe une multitude d’autres réflexions très pertinentes sur la question. Il s’agit aussi d’un débat crucial pour l’avenir de notre société. Nous ne le résoudrons certes pas en France, tous seuls, mais si nous ne disons rien à ce sujet, c’est un peu comme lorsque nous n’allons pas voter. Nous laissons faire les autres, et ainsi va le monde, à la dérive... Avant tout, il faudrait se souvenir (pirater dans notre tête) cette réflexion toujours congruente de Voltaire : « je sais que je ne sais pas » et commencer par se poser des questions tels que : quelles sont les différences entre droit d’auteurs et copyright, pourquoi ces deux notions sont-elles amalgamées improprement dans de nombreux textes, quelles sont les parts actuelles de revenus des artistes et des sociétés de production, d’édition, de diffusion et de reproduction des œuvres, Universal, Paramount ou Sony sont-ils intéressés par la licence globale, avant Internet, le droit des auteurs était-il bien protégé, quelle est la part du « copyright » dans le PIB des Etats-Unis, que signifient dans ce contexte les notions « d’exception culturelle », en deux siècles, la durée de vie des droits d’auteur est passée de 14 à 95 ans aux Etats-Unis, quels sont les bénéficiaires réels de ces dispositions , une partie notable des catalogues des éditeurs de musique, du livre et du cinéma correspond à des oeuvres qui relèvent du domaine public, peut-on mettre des RDM sur des œuvres publiques, qui a le droit de toucher les royalties de Molière, les nouvelles lois débattues actuellement au parlement confisquent aux enseignants et aux chercheurs leurs droits d’auteurs pour les oeuvres qu’ils créent dans le cadre de leur profession, cela se produit déjà dans d’autres secteurs, est-ce vraiment justifiable, les logiciels libres, autrement dit gratuits, sont condamnés à disparaître définitivement dans le cadre des nouvelles législations envisagées, n’est-ce pas un réel danger pour la liberté d’expression et de création, créer et vendre, se cultiver et consommer, est-ce que tous ces termes sont synonymes, les biens et services culturels qui transitent dans la tuyauterie globale doivent-ils être tous mis « à profit » et devenir des marchandises, l’industrie du contrôle informatique va-t-elle constituer une nouvelle source de profit, qui est vraiment contre la licence globale, pourquoi le débat est souvent présenté dans les média comme quelque chose de complexe et d’opaque ? Non seulement l’article proposé n’est pas très convainquant, mais il assène des fausses vérités soulignées déjà en grande partie dans les commentaires antérieurs. Je suis allé sur les sites internet de l’auteur de l’article et j’ai compris beaucoup de choses.... Posons-nous des questions, c’est toujours plus sûr....
10/01 23:51 - oui
Pour les films Microsoft ne semble pas d’accord avec la philosophie de Mr le Ministre, (...)
10/01 21:17 - oui
Ne pinaillons pas entre encodage et DRM C’est vrai que c’est différent un DRM et un (...)
10/01 21:03 - oui
Blog de Sylvie Krstulovic Marketing et P2P Une étude US (David Blackburn, Harvard University) (...)
10/01 12:22 - Charles Nouÿrit
Encore une fois vous confondez DRM et Codec. Le WMA et le AAC sont des CODEC, or il se trouve (...)
09/01 19:18 - Sylvio
Arf vous y aller un peu fort, voici mon expérience. J’ai un ami qui a acheter récement (...)
09/01 00:37 - ErikD
Ok... je n’avais pas senti l’ironie en vous lisant...N’oubliez pas (...)
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