Au sujet des relations entre MG et CNAM, ils me semble que le « partenariat » est présenté ici de façon assez soft. Le MG est présenté comme faisant un peu comme il le sent suivant sa « conscience professionnelle ».
Pour ne prendre que 2 exemples de situations où la sécu est mise à contribution sans que cela relève de cette conscience professionnelle :
- Tout le monde sait bien qu’il est très facile de se faire faire un arrêt de travail de plusieurs jours sans justification
- Les arrêts « patho » sont devenus quasi systématiques pour toutes les grossesses y compris celles qui se déroulent sans problème
De mon point de vue le « partenariat » est en fait une délégation :
Le MG, au travers de ses prescriptions, entraîne les paiements de la CNAM. Cela signifie que la CNAM délègue au MG la responsabilité de faire des prescriptions justifiées dans le cadre d’une thérapeutique reconnue pour traiter une pathologie diagnostiquée.
C’est d’autant plus une délégation que la CNAM ne « voit » que la prescription, elle ne connait pas les symptômes ni le diagnostic. Sauf contrôle à postériori, le MG est seul juge.
Conclusion :
Le MG devrait rester strictement dans ce cadre : 1-diagnostic, 2-choix de la thérapeutique, 3-prescription. Et chaque étape doit être menée avec une rigueur et une intégrité totales.
On ne peut pas continuer à creuser le trou de la Sécu : chaque MG ainsi que chaque patient doit se sentir responsable des dépenses qu’il engage.