Je suis mois même effaré par ces soit disant protecteurs des animaux qui préfèrent voir des hommes souffrir plutôt que se débarrasser du vecteur. Il est vrai qu’une personne comme vous prenez le temps de regarder le gentil moustique qui vous “pique” du sang ( vous êtes un HOMME un vrai qui n’a peur de rien, ni du palu, ni de la dingue, ni du chikungunya ). La Réunion est une des rares île de l’océan indien à avoir réussi à se débarrasser du palu, non pas en demandant aux moustiques de prendre l’avion, mais en les détruisant, ça a pris du temps mais quel bonheur de ne plus voir les Réunionnais souffrir du palu.
Sur le plan local, Région, Département, Municipalité et associations citoyennes oeuvrent pour la lutte contre le moustique, mais n’oubliez pas que la Réunion est une montagne de 3000 mètres d’altitude sous les tropiques ( forêts et rivières souvent très accidentées et même parfois inaccessibles et comme les forêts du sud de la France, qui quand elles brûlent nécessitent le renfort des pompiers des autres régions françaises ).
Nous nous battons sur place en association ou individuellement en respectant certaines règles de conduite, mais on a aussi besoin d’aide de la métropole.
J’invite le protecteur des animaux à venir découvrir la faune locale, rien à craindre l’animal le plus dangereux ici c’est l’albopictus, vecteur du chikungunya, un gentil moustique.
Le chikungunya n’est pas une petite grippe c’est des douleurs musculaires et articulaires tel que vous ne pouvez pas vous lever du lit et quand enfin vous y arrivez il ne vous reste plus qu’à souffrir pendant deux ou trois mois. Et je ne vous parle pas des rechutes.