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Accueil du site > Actualités > Actu en bref > Chikungunya, le retour ?

Chikungunya, le retour ?

L’épidémie de la fin 2005 avait touché environ 30 % de la population de la Réunion.

Mardi dernier, le député UMP de la Réunion, Bertho Audifax, présentait les conclusions du rapport de la commission mise en place en mars à la Commission des affaires sociales.

Ces conclusions mettent en évidence certaines carences dans la gestion de la crise, notamment une globale sous-estimation des risques, des problèmes voire une absence de communication, ainsi que certaines faiblesses de gestion de la part de la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS).

Dans un précédent communiqué de presse du 30 juin dernier, l’Institut de veille sanitaire insistait sur le fait qu’il "n’existe ni vaccin ni traitement préventif contre l’infection à Chikungunya. " Les efforts doivent être portés sur la prévention et notamment la "lutte communautaire afin d’éliminer les gîtes de moustiques."

C’est aussi sur la prévention qu’a insisté le rapporteur en invitant de plus à "poursuivre l’engagement politique tendant à la mise en place d’un système d’alerte et de veille à l’échelle de l’Océan indien", à "améliorer le recueil des données épidémiologiques", à optimiser la communication et la mobilisation des médias, et enfin à mettre en place un service de prévention par la démoustication.


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5 réactions à cet article    


  • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2006 15:54

    Bonjour, Mon article « Pique et pique et collez gramme » (URL) peut donner un complément. Je fais référence au vôtre sur mon site.


    • (---.---.59.26) 5 juillet 2006 16:33

      Je suis éffaré par ces propositions de destruction des moustiques.La nature posséde une intelligence qui lui est propre : cf la destruction des microbes !!!tout dans notre monde est utile. En écoutant ce qui se passe vers Liége en Belgique,on comprend que l’on ne peut vivre sans microbes !!je crois me souvenir du chiffre,2 kilo ds des intestins d’un être humain en parfaite santé,et il faut encore qu’il y ait une parfaite proportion entre les differents microbes. De plus,jamais aucune tentative d’erradication n’aura de succès à 100/100.Ceci ne s’est jamais réalisé à ma connaissance.Mais les produits vont rester et l’on est certain de leur nocivité,je pense aux desherbants qui se retrouvent ds le lait maternel,or la pseudo-science avait promis en leur destruction rapide...


      • alain (---.---.150.51) 6 juillet 2006 09:26

        Mais oui, c’est de la faute du gouvernement ! D’ailleurs cette maladie n’a-t-elle pas été « créée » par le gouvernement ? On se le demande ? En revanche au lieu de toujours attendre quelque chose de l’Etat, que font les locaux : Les élus et les citoyens ? Ne peuvent-ils pas prendre en main eux-même la démoustication ? Faut-il que les Militaires descendent de Paris pour faire cela ? Certes, les recherches doivent se faire au niveau national et même voir au niveau International, car les choses dans le domaine de la recherche n’iront pas aussi vite que nous le souhaitons : Il ne suffit pas de promulguer une loi que nous trouvions un remède - Regardez la recherche avec le Sida ... Alors arrêtons de berner ces populations d’outre-mer ....


        • marlon (---.---.177.40) 8 juillet 2006 07:08

          il y avait avant la décentralisation des campagnes de démoustiquation, faites par les services de la prefecture

          mais depuis le conseil general n’a pas continué ces plans de sécurité sanitaire, une bombe à retardement, et 220 000 personnes malades qui n’ont rien demandé


          • Thierry (---.---.150.97) 8 juillet 2006 12:07

            Je suis mois même effaré par ces soit disant protecteurs des animaux qui préfèrent voir des hommes souffrir plutôt que se débarrasser du vecteur. Il est vrai qu’une personne comme vous prenez le temps de regarder le gentil moustique qui vous “pique” du sang ( vous êtes un HOMME un vrai qui n’a peur de rien, ni du palu, ni de la dingue, ni du chikungunya ). La Réunion est une des rares île de l’océan indien à avoir réussi à se débarrasser du palu, non pas en demandant aux moustiques de prendre l’avion, mais en les détruisant, ça a pris du temps mais quel bonheur de ne plus voir les Réunionnais souffrir du palu.

            Sur le plan local, Région, Département, Municipalité et associations citoyennes oeuvrent pour la lutte contre le moustique, mais n’oubliez pas que la Réunion est une montagne de 3000 mètres d’altitude sous les tropiques ( forêts et rivières souvent très accidentées et même parfois inaccessibles et comme les forêts du sud de la France, qui quand elles brûlent nécessitent le renfort des pompiers des autres régions françaises ). Nous nous battons sur place en association ou individuellement en respectant certaines règles de conduite, mais on a aussi besoin d’aide de la métropole.

            J’invite le protecteur des animaux à venir découvrir la faune locale, rien à craindre l’animal le plus dangereux ici c’est l’albopictus, vecteur du chikungunya, un gentil moustique.

            Le chikungunya n’est pas une petite grippe c’est des douleurs musculaires et articulaires tel que vous ne pouvez pas vous lever du lit et quand enfin vous y arrivez il ne vous reste plus qu’à souffrir pendant deux ou trois mois. Et je ne vous parle pas des rechutes.

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