Vous avez entièrement raison sur les disparités individuelles d’effort de formation.
En fait je peste contre le carcan administratif imposé par les pratiques d’une minorité.
Je connais Claude Bronner et ai lu ses tribunes. C’est une manipulation intellectuelle de rappeler que les honoraires des MG font 3% du budget de la sécu... quand les prescriptions font 10 fois ce volume. Problème spécifiquement français, où les médecins sont les plus prescripteurs... et les moins bien payés des pays à économie comparable. Un rapport ?
Les statistiques IPSOS sont exactement ce que j’appelle un sondage fait pour rassurer : Quand on voit les items proposés : Opinion « très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise, très mauvaise » des médecins, comment s’étonner que 60% des gens choisissent la 2è réponse ? Ce n’est pas de l’enquête mais du satisfecit publicitaire.
Je n’ai jamais eu de problème pour intégrer les ostéo non médecins dans le schéma de santé : Connaissant les indications mais n’ayant pas le temps de pratiquer tous les actes, j’envoie une partie des patients chez les « bonnes mains » du secteur, qui eux-mêmes m’envoient spontanément leurs problèmes diagnostiques. Le réseau marche. Mais il faut connaître les indications. Ce n’est pas à la fac qu’on apprend à désensibiliser un dos, à traiter une chaîne articulaire, à dépister un trouble postural.
Le repos est le grand responsable de l’épidémie du mal de dos du vingtième siècle.
Cf ma tribune sur le blog Rhumatopratique :
http://rhumatologie.free.fr/wp2/?p=27
Dommage que vous ne soyez pas plus proche de la Nouvelle-Calédonie, je vous aurais proposé de venir à une de mes formations )