Vous oubliez que Le Pen est l’auteur de tortures commises en Algérie.
Pour rappel, cet article du Monde : "La mort d’Ahmed Moulay, mis à la « question » par Le Pen (Article paru dans l’édition du 04.05.02)
Le 2 mars 1957, son fils Mohammed Cherif, 12 ans, assiste au supplice
Mohammed Cherif Moulay avait tout juste 12 ans quand son père a été torturé à mort sous ses yeux, ceux de ses cinq frères et soeurs, ainsi que de leur mère, une nuit du printemps 1957.
Aujourd’hui, Mohammed Cherif Moulay sort à nouveau du silence où il était volontairement retombé et se confie au Monde. La motivation de cet homme de 57 ans, jeune retraité de la Sonalgaz, est la même : faire savoir qui se cache derrière le candidat Le Pen. En 1985, le chef du Front national venait de remporter un succès lors des élections européennes. La situation est plus grave à présent, estime-t-il : l’assassin de son père prétend entrer à l’Elysée, alors, dit-il, qu’il a « les mains pleines de sang ».
Il était environ 22 heures, le samedi 2 mars 1957, quand une unité de soldats parachutistes conduite par le lieutenant Le Pen fait irruption au 7, rue des Abencérages, une belle maison rectangulaire de style mauresque, située dans la casbah d’Alger.
Faute de trouver leur proie, Le Pen et ses paras s’étaient rabattus, la veille, sur le beau- frère d’Ahmed Moulay, Rachid Bahriz. Il sera torturé, entre autres, au chalumeau et ne peut, aujourd’hui encore, évoquer toute cette histoire sans s’écrouler...
LE SUPPLICE DE L’EAU
A la minute où Ahmed Moulay, 42 ans, artisan électricien, est arrêté, il comprend le sort qui l’attend. « Il a voulu mettre ses chaussures, mais les soldats lui ont dit : « C’est pas la peine », se souvient son fils. Ensuite, il a eu le temps de dire à ma mère : « Prends soin des enfants ». » Roué de coups, puis entravé totalement nu entre deux des piliers du patio intérieur de la maison, Ahmed Moulay va être torturé devant ses enfants rassemblés autour de leur mère, 37 ans, qui porte dans ses bras sa dernière née, âgée de quatre mois.
On inflige au suspect le supplice de l’eau, qui consiste à le noyer en lui faisant ingurgiter des litres de liquide auquel on a ajouté du savon. « Mon père se débattait. Son ventre était devenu énorme. Un para lui sautait dessus à pieds joints. Dans la bouche, on lui avait mis une serviette qu’on lui retirait de temps en temps. Alors, il vomissait. Immédiatement après, on le gavait de nouveau de litres d’eau, et ainsi de suite », raconte celui qui n’avait alors que 12 ans.
Le Pen lui criait de temps en temps : « Donne-nous un nom, et tu as ma parole de soldat que tu seras épargné ! ».
L’agonie se termine vers trois heures du matin. « J’ai entendu un bruit métallique. On s’est précipité dans la rue, croyant qu’il s’agissait du rideau de fer du magasin qu’on venait de tirer. Seule, ma mère avait compris : c’était une rafale de mitraillette... » Dans la rue gît le corps martyrisé d’Ahmed Moulay, dont les enfants apprendront plus tard qu’il était un haut responsable politico-militaire au sein du FLN.
14/04 20:46 - Zoup
Merci à cette dame au journal de france 2 qui a jeté le cri du coeur à un jeune homme qui lui (...)
13/04 00:04 - Milla
12/04 22:41 - asterix
Seul LEPEN est fidele a ses convictions,LUI ne change pas ses idees a chaque elections pour« (...)
12/04 19:49 - Mohammed
Va donc chez Rantanplan, il y’a du thé turc ! Prends-en sans modération, c’est bon (...)
12/04 12:32 - gAZi bORAt
Mr Mohammed, une question : Vous faites partie de la troupe de Djamel Debbouze ? gAZi (...)
12/04 11:33 - pinson
@ Nietzsche, Vous feriez mieux de vous rappeler vos cours de français, ils m’ont (...)
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