1) « la question de l’immigration » « reste ouverte dans notre société ; il est vain de le nier : la preuve est est qu’elle change en permanence, qu’elle que soit la majorité. », je suis d’accord.
Mais je ne vois pas en quoi le rapport avec les Droits de l’homme changerait. Les Droits de l’homme sont le socle commun des deux majorités. Mis à part, l’extrême-gauche, personne ne dit que réguler l’immigration bafoue les droits de l’homme. Je vous invite à consulter le bilan des gouvernements sous Mitterrand et du gouvernement Jospin pour vous assurer qu’il n’a jamais été question de considérer comme un Droit de l’homme le fait pour un non-national de venir vivre en France.
Aussi, l’extrême-gauche comme Réseau éducation sans frontière n’a jamais expliqué en noir sur blanc en quoi selon elle sont action serait justifiée par les Droits de l’homme.
2) Les juges doivent personnaliser les peines, tenir compte des circonstances et de la personnalité de l’auteur d’infractions. Néanmoins, il n’ont pas le droit de commettre de déni de justice. L’interprétation des lois doit être stricte. Le juge ne dispose d’aucun pouvoir arbitraire. Il n’a pas être clément sous prétexte que ça serait plus chic. Il peut être clément, comme par exemple dans l’affaire Humbert, lorsque la sévérité de la peine n’apparaît pas de nature à éviter la récidive, lorsqu’elle empiéterait sur le reclassement du reconnu coupable, lorsqu’elle ne ferait qu’ajouter de la douleur sans fondamentalement assurer la protection de l’intérêt social. Mais il n’a pas à l’être lorsque rationnellement des individus décident de bafouer une loi. Il n’est pas censé faire une évaluation politique et partisane des infractions qu’il a connaître et juger ; mais un jugement dans l’intérêt de la société et des parties.
3) Evidemment que cette question est politique. Et c’est bien cela le problème. Je ne comprend que des élus puisse bafouer la politique et leurs mandats en se félicitant d’une mentalité arbitraire.
Par ailleurs, le peuple n’est pas une définition vague. Ce sont les citoyens. Il y a accord sur des questions politiques fondamentales : nul démocrate ne remet en cause les droits de l’homme. Pour le reste, les alternances politiques évident impliquent des divergences. Mais la démocratie ne peut fonctionner si près de la moitié du pays décide de ne pas appliquer les lois de l’autre moitié.
Pensez-bien que si vous vous décidez de ne pas appliquer ces lois, d’autres déciderons sans doute, avec votre bénédiction indirecte, de ne pas appliquer les lois que vous aurez voulues.