Il me semble important d’en revenir à la « Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen » de 1789.
Je suis opposé pour ma part à l’appellation de « droits humains » ou de « droits fondamentaux » que l’on tente de substituer à celle de « droits de l’homme » et qui, -les changements sémantiques ne sont jamais innocents-, recouvrent une toute autre philosophie anti-universaliste et à géométrie variable. En bref, un catalogue à l’anglo-saxonne et non un concept.
De façon concomittante on constate la prolifération de prétendus ’droit’s que chaque minorité revendique pour elle même et qui sont la négation même de la notion d’universalité.
Je suis aussi très réservé sur la récente prolifération du terme « citoyen,ne » comme adjectif (initiative citoyenne etc.) qui se substitue à « civique », qui n’a bien sûr pas le même sens.
Chaque « communauté », « tribu », groupe de pression, faux nez de parti politique,d’intérêts économiques etc., ne manque pas de l’accoler à ses initiatives propres dans le but d’en occulter l’aspect communautariste donc anti-universaliste.
Idem pour le terme de « société civile » des medias, qui n’a pas du tout le sens qu’il a dans la philosophie politique et qui, lui aussi, sert à dissimuler des intérêts qui n’expriment pas l’intérêt général.
Quant à la prétendue « désobéissance ’civique’ (sic) » que certains invoquent ces jours-ci, elle ne me semble guère avoir à faire avec la légitime « résistance à l’oppression » de la Déclaration des droits de l’homme, mais bien plutôt, là aussi, avec les intérêts du lobby immigrationiste très en phase avec les intérêts du libéralisme économique et de son grand « marché des capitaux, des marchandises et de la main d’oeuvre » sans aucune entrave.