Ce dialogue est assurément une bonne chose. Je m’interroge toutefois sur ses chances de réussite tant les deux camps ont des orientations incompatibles.
D’un côté les logiciels libres affichent la volonté de transparence et de maîtrise possible de son système par quiconque. D’un autre côté les détenteurs de droits d’auteurs veulent contrôler l’utilisation de leurs fichiers et ne peuvent s’appuyer que sur des systèmes fermés et propriétaires cachant hermétiquement les accès à des données qui ne doivent pas être contrôlées par quiconque. D’un côté la transparence, de l’autre le secret cadenassé. Ou transposé, d’un côté la nature libre et offerte à tous, de l’autre les OGM aux semences contrôlées.
Un compromis ne m’apparaît pas possible. Par contre, si le ministre fait vraiment preuve d’ouverture d’esprit, je vous souhaite de réussir à le convaincre.
Am.